Abonnés / Gilbert Bourdon : abonné depuis que les abonnements existent !

Quel est votre premier souvenir ciel&marine ?
J’ai commencé à aller au HAC quand j’étais mousse aux Abeilles en 1947, 1948. Mon premier grand souvenir est donc la montée en 1950 ! C’était formidable, il y avait de l’ambiance, la Cavée était pleine. Je ne me souviens pas de tous les joueurs mais c’était l’équipe de Ruminski, le gardien, qui marquait beaucoup, il dégageait de but en but, et il tirait les penalties.


Et quel est votre plus grand souvenir ?
La dernière montée en Première Division, en 2008. Avec le défilé en ville, Christophe Revault qui avait parlé au balcon de l’Hôtel de Ville, il y avait beaucoup de monde ! Un autre grand souvenir, c’est quand M. Hureau a repris le club, c’était important, il a reconstruit le club. Il y a aussi des moments marquants à Deschaseaux, quand Paul Langlois faisait le tour du terrain et saluait tout le monde. Il a été le premier entraîneur de mon fils Eric au HAC. Puis j’ai aussi un souvenir plus personnel : quand mon neveu, Stéphane Lannoy, a arbitré le dernier match de sa carrière, au Havre contre Orléans en 2017. Ayant de la famille au Havre, il avait demandé à la FFF d’y finir sa carrière, et avait invité tout le monde. Ce qui est drôle, c’est qu’il avait aussi, pour son premier match en L1 en 2002, arbitré le HAC à Nice !


Avez-vous un match particulier en tête ?
Une rencontre face à Marseille, on perd 3 à 1, Jean-Pierre Delaunay s’était blessé en cours de partie, on avait fait un bon match (NDLR : 25 octobre 1986). Un autre, contre Marseille aussi en 2008, quand des supporters marseillais ont eu un accident en venant au Havre, nous avions fait une minute de silence en leur hommage. C’était émouvant. Et puis il y a évidemment le match contre Bourg-en-Bresse en 2016 où on gagne 5 à 0 et on rate la montée pour un but. Par ailleurs, il y a ces matches de division inférieure, quand le HAC n’était pas bien et que nous n’étions peut-être que 100 ou 200 dans les tribunes…


Quels sont vos Hacmen préférés ?
Des Havrais : Bruno Creignou, Pascal Pain, Vikash Dhorasoo, que l’on suit toujours, on a ses livres ! Mais aussi Zarko Olarevic, Alain Caveglia, Christophe Revault, et Jean-Michel Lesage, dont ma femme est fan !


Avec qui allez-vous au stade ?
Avec mon fils. On ne loupe pas beaucoup de matches ! Nous sommes installés en tribune Est, en plein dans l’axe.


Un regret parmi toutes ces années de supporter ?
D’avoir raté la finale de la Coupe de France en 1959 ! Ma femme, qui est originaire de Boulogne-sur-Mer et n’avait donc pas de famille au Havre, avait accouché depuis peu, je ne voulais pas la laisser toute seule. Elle m’a toujours dit que je le regretterais !