Alexandre Bonnet : "Prêt à en découdre jusqu’à la fin de saison"

Alexandre, le HAC s’est imposé le week-end dernier à Sochaux au terme d’une prestation solide et sérieuse.
C’était une très bonne prestation. Dans notre position, nous devons jouer tous les matches pour les gagner ! Nous avons fait preuve de beaucoup de solidité et de sérieux et puis, devant, nous nous sommes lâchés, nous avons osé, cela s’est traduit par plus de tentatives, mais aussi plus de réussite. Je pense que c’est ce qui nous manquait dans le secteur offensif ces derniers temps. C'était un match abouti.

Cela fait un bon moment que le HAC n’avait plus gagné en déplacement, alors ce bon résultat loin du Stade Océane est-il de nature à regonfler le moral de l’équipe pour cette dernière ligne droite du championnat et les six matchs restants ?
Sincèrement, nous n’avons pas besoin de nous regonfler le moral, il l’est déjà, nous sommes ambitieux et nous voulons réaliser une belle fin de saison. Maintenant, nous avons bien conscience que nous avons du retard et que nous devons aborder les matchs les uns après les autres, sans nous projeter à la 38e journée. Nous ne devons penser qu’à grappiller des places au classement.

A titre personnel, vous n’êtes rentré qu’en fin de rencontre, car vous revenez de blessure. Comment avez-vous vécu ce match, en partie depuis le banc, et comment jugez-vous votre entrée en jeu ?
Vu du banc, c’est un match que j’ai vécu avec pas mal de sérénité, que nous avons bien géré, même si je pense que Sochaux ne nous a pas vraiment mis en difficulté. C’est le genre de match qui fait du bien ! Ensuite, je suis très heureux d’avoir pu entrer en jeu et participer à une victoire, car cela faisait un petit moment que je n’avais pas joué. Je suis très content également, parce que cela faisait très longtemps que nous n’avions pas remporté un match à l’extérieur. Quand on gagne, cela met toujours un peu plus de bonheur dans le groupe et c'est très important.

Un mot sur cette blessure qui vous a fait manquer les trois matchs précédents ?
C’est la rechute d’une blessure que j’avais contractée quelques semaines plus tôt. J’ai peut-être repris un peu trop tôt, ce qui a créé cette petite rechute, mais, par la suite, nous avons bien travaillé avec le médical, je n’ai brûlé aucune étape, bien au contraire. Je me suis bien rétabli pour être en forme, et aujourd’hui je ne ressens plus aucune douleur, je me sens prêt à en découdre jusqu’à la fin de saison.

Le HAC joue gros face au Paris FC. Les Parisiens sont quatrièmes du classement et comptent sept points d’avance sur le HAC. Une victoire vous mettrait à quatre points de cette équipe, alors il semble hors de question de laisser filer les trois points ce soir. Si le HAC veut accrocher les play-off, cela se gagnera notamment dans les confrontations directes avec les équipes de devant.
C’est sûr, les confrontations directes sont des matchs qui valent cher, très cher, surtout que nous avons du retard et peu de matchs devant nous pour le combler. C’est donc l’occasion de faire un bond et surtout de rattraper cette très belle équipe du Paris FC. À nous de faire un gros match ce soir pour l’emporter et continuer de croire en une place pour les play-off !

Les Parisiens, après un très beau mois de mars, semblent un peu marquer le pas depuis deux matchs. Cela reste toutefois une équipe redoutable, et surtout la meilleure défense du championnat avec seulement dix-neuf buts encaissés.
Le PFC est une équipe très solide qui ne concède que très peu d’occasions. Nous, de notre côté, nous sommes perfectibles du côté offensif, nous devons progresser à ce niveau, nous créer plus d’occasions et être plus efficaces. Ce soir, il nous faudra donc emballer ce match, apporter de la folie, tenter, prendre des risques, je pense que c’est un peu ce qui nous a souri dans ce match à Sochaux où nous avons été ambitieux dans le jeu et avons pas mal tenté notre chance. Cela s’est concrétisé par trois superbes buts, et c’est dans ce sens-là, notamment à domicile, que nous devons axer notre fin de saison.

Propos recueillis par Emmanuel Lelaidier