Les Ciel et Marine jouent gros ce soir face à Istres. En effet, après trois échecs consécutifs, les hommes de Thierry Uvenard doivent impérativement s’imposer pour entretenir l’espoir d’une possible montée.
« Jusqu’à maintenant j’ai toujours dit que le match n’était pas capital. Pour celui de ce soir contre Istres, je ne dirai pas la même chose bien au contraire. Il revêt une réelle importance tant les deux semaines que l’on vient de vivre nous ont mis dans une grande difficulté quant à l’objectif de montée. » Thierry Uvenard ne joue pas la langue de bois. Il n’est pas homme à cela. D’ores et déjà, il sait que les sept points de retard sur Strasbourg ne seront pas une mince affaire à remonter.
Pourtant, mathématiquement tout est encore possible et qui peut dire que Strasbourg ne connaîtra pas le même genre de mésaventure : «
C’est vrai » estime t-il et de poursuivre : «
mais aujourd’hui, nous ne devons plus perdre de terrain et attendre que ce soit les autres qui nous aide. A nous de gagner ce soir et espérer des faux pas adverses. » Conscient de l’impact négatif sur le plan psychologique de ces deux semaines cauchemardesques sur ses joueurs, l’entraîneur Ciel et Marine cherche la solution pour relancer la machine. Changement pas de changement. A l’heure où nous nous entretenons avec le technicien havrais, c’est l’indécision qui prime.
Il est certain qu’il y aura une absence. C’est celle du capitaine Pierre Ducrocq qui a écopé d’un carton rouge à Gueugnon. Pour le reste, certainement que ses choix sont faits mais par soucis de surprise où non, il ne désire pas à juste titre donner la moindre indication à son adversaire. Pour remplacer Pierre Ducrocq, Thierry Uvenard fera peut-être appel à Adama Soumaré (en photo ci-dessous) qui attend son heure avec détermination et une certaine impatience car c’est du banc de touche que le jeune défenseur havrais a vécu les trois derniers matches du HAC dont on connaît malheureusement l’issue : « C’est quelque chose de difficile à vivre car la base d’un compétiteur est d’être sur terrain, avec ses partenaires afin d’être réellement acteur des bons comme des moins bons moments» Frustré, il est certain qu’il l’est, mais résigné, ce n’est pas du tout le cas : « Pour gagner la confiance de mon entraîneur, c’est à moi de me mettre le c.. par terre pour prouver que je mérite ma place sur le terrain »
La saison du jeune défenseur havrais est assez paradoxale. Peut-être en manque de confiance par le passé, il avoue lui-même ne pas avoir été toujours à la hauteur de ce qu’on attendait de lui. Cette saison, c’est tout le contraire. Chacune de ses rentrées ont été excellentes qu’il joue au côté de Pierre Ducrocq ou d’Anthony Gauvin. Pourtant, il est rarement aligné d’entrée d’autant que l’arrivée de Jérémy Hénin au mercato d’hiver apporte une concurrence supplémentaire à son poste. Qu’à cela ne tienne ! En vrai professionnel, Adama se prépare le plus sérieusement possible sans le moindre état d’âme.
Solidarité, voilà le leitmotiv d’Adama : « Le HAC a besoin aujourd’hui d’un club solidaire dans toutes ses composantes pour rebondir après nos trois échecs » Côté joueurs, « Doudou » considère que tout le monde reste concerné par l’objectif de montée : « Nous devons trouver les ressources mentales nécessaires pour accrocher cette troisième place. Tant que mathématiquement cela reste possible, je refuse de penser le contraire »
Cet objectif passe bien sûr par une victoire ce soir contre Istres : « C’est impératif » souligne t-il et de poursuivre : « Je sais que le groupe est assez costaud pour repartir de l’avant. Il reste dix matches pour revenir sur le podium. On a prouvé cette saison que l’on était capable d’enchaîner des séries. Il faut que le match face à Istres soit le début d’un très long enchaînement de victoires »
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