27 septembre 2019

Ayman Ben Mohamed: "Notre meilleure arme, c’est la solidarité"

Arrivé il y a un peu plus d'un mois de l'Esperance de Tunis, l'international Tunisien Ayman Ben Mohamed monte en puissance progressivement. Déjà auteur d'un but et d'une passe décisive en seulement trois entrées en jeu et 58 minutes de match, il s'explique sur son choix d'avoir rejoint le HAC et les ambitions qu'il a avec le club.
Ayman Ben Mohamed: "Notre meilleure arme, c’est la solidarité"
Ayman, voici un peu plus d’un mois que tu es arrivé au HAC, comment te sens-tu ici ?
Je suis content, l’accueil a été très bon et je me sens bien ici au HAC. Tout le monde a été très bien avec moi, que ce soient les joueurs ou le staff, tout le monde m’a bien intégré.

L'Espérance de Tunis est la meilleure équipe du continent africain, un club avec lequel tu as gagné des trophées prestigieux. La quitter pour revenir en Europe, était-ce un choix difficile à faire ?
J’ai passé de belles années avec l’Espérance de Tunis, j’y ai aussi gagné beaucoup de titres, d’abord nationaux, mais aussi ces deux Ligues des Champions africaines. Je n'aurais pas pu faire mieux en restant là-bas, alors j’avais envie de me lancer dans autre chose et de revenir en Europe. Cela a été un choix difficile à faire, car j’étais bien là-bas et les supporters m’aimaient bien.

Tu parles des supporters de l’Espérance de Tunis, justement, beaucoup d’entre eux n'ont pas vraiment compris ton choix de quitter le club pour rejoindre le HAC en Ligue 2 française. Que leur dirais-tu ?
Comme je viens de le dire, j’ai tout gagné avec l’Espérance, j’y ai passé de beaux moments, mais je crois qu’il était temps de m’orienter vers de nouveaux projets sportifs et je trouve que le projet du HAC est ambitieux. Le HAC est un club historique en France qui est ambitieux, tout simplement.

Qu’est-ce qui a été décisif dans ton choix de rejoindre le HAC ? Avais-tu d’autres contacts en Europe ?
Ce qui a été décisif, c’est la discussion que j’ai eue avec Paul Le Guen par téléphone. Paul est un grand coach que j’admire beaucoup. Il m’a expliqué son projet, cela m’a beaucoup plu et, parmi toutes les propositions que j’ai eues en Europe, c’est le projet qui m’a le plus intéressé.

Qu’est-ce qui a été le plus difficile depuis ton arrivée ?
C’est toujours difficile quand tu changes de pays, et plus encore de continent. Le plus dur, c’est peut-être la langue, je parlais déjà un peu français, mais je le redis, tout le monde fait beaucoup d’efforts avec moi et est très patient.

« Je veux aussi progresser sur le plan physique »

Qu’est-ce qui change le plus avec ce que tu as connu à l’Espérance de Tunis ?
Il y a beaucoup de différences avec ce que j’ai connu à l’Espérance ! D’abord, il y a le climat qui est très différent et cela a une influence directe sur les terrains. Il y a aussi la qualité des infrastructures qui est meilleure ici que là-bas. Et puis il y a une différence de stade : à l’Espérance, il y a un très grand stade qui est toujours plein et où il y a toujours une très grosse ferveur, alors forcément ici, l’ambiance est différente. Et puis ici, il y a plus d’importance donnée à la partie physique dans les entraînements. En Europe, les équipes sont mieux préparées sur ce plan et ça, c’était un peu dur au début, mais c'est aussi pour ces raisons que je suis venu ici, je veux aussi progresser sur le plan physique.


Le HAC est sur une belle dynamique en ce début de saison. Quels sont les points forts de cette équipe havraise selon toi ?
Je pense que nous sommes forts en attaque, mais notre meilleure arme, c’est la solidarité qu’il y a dans le groupe, que ce soit sur le terrain où dans les vestiaires. Ça, c’est un élément très important pour aller chercher des résultats. Je pense également que nous sommes très dangereux en contre-attaque !


Le HAC a été très performant face aux grosses équipes du championnat et moins contre des équipes plus en difficulté en ce début de saison comme le Paris FC. Comment expliques-tu cela ?
Je pense que nous avons plus de mal contre les équipes qui jouent très regroupées derrière et qui ne nous laissent que peu d’espaces pour attaquer. Je pense que nous sommes meilleurs face aux équipes plus joueuses, ce type d’équipes nous permet de mettre en place notre football, de nous exprimer. A Orléans, c’était différent, même si cette équipe est elle aussi mal classée, ce n’est pas pour autant une mauvaise équipe, elle a été très difficile à jouer chez elle et a fait mieux que résister en nous posant pas mal de problèmes.


Ce soir face à Châteauroux, cela risque d'être un peu le même match que face au Paris FC. Avez-vous travaillé en vue de prendre en défaut ces équipes qui viennent au Stade Océane avec des tactiques résolument défensives ?
Nous avons travaillé et nous nous sommes bien préparés pour ce match. Oui, il y a de fortes chances que Châteauroux vienne avec un bloc défensif compact, mais cette fois nous ne voulons pas laisser filer les trois points, le coach a prévu un plan et ce sera à nous, les joueurs, de l’appliquer sur le terrain. Mais nous n’allons pas non plus révolutionner notre manière de jouer pour ce match.

Propos recueillis par Emmanuel Lelaidier

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