14 mars 2018

Christophe Mandanne: "A cœur de nous rattraper après notre défaite à Reims"

Pur produit du centre de formation du HAC, Christophe Mandanne, avec Châteauroux, sera vendredi opposé à son club formateur, une rencontre qui même 12 ans après son départ ne le laisse pas indifférent.
Christophe Mandanne: "A cœur de nous rattraper après notre défaite à Reims"
Christophe, vendredi soir, match contre le HAC, ton club formateur. Tu as quitté ce club il y a plus de 12 ans, alors est-ce que jouer face au HAC représente encore quelque chose pour toi ?
Bien sûr, jouer contre le HAC reste un moment particulier, ce club représente une grande partie de ma vie et de ma carrière, j’y ai passé 10 ans, donc oui c’est à chaque fois particulier de jouer contre ce maillot ciel & marine et ça me fait toujours aussi bizarre. J’ai toujours beaucoup de plaisir à jouer contre le club de mes débuts, il y a plein de souvenirs qui reviennent, même si de la période où j’ai été havrais, il ne reste plus grand monde !

Un seul point et une seule place séparent Châteauroux et le HAC, respectivement 7ème et 8ème, cela en dit long sur l’enjeu de ce match vendredi, faux pas interdit pour les deux équipes ?
Oui, cela s’annonce comme un gros match entre deux équipes au coude à coude. Nous sortons d’une lourde défaite (0-4) à Reims, donc nous aurons à cœur de nous rattraper. Nous avons un peu raté notre match chez le leader, mais là nous serons chez nous et nous allons jouer la gagne, on va tout faire pour cela. L’objectif du club était le maintien, par conséquent avec 48 points nous sommes un peu libérés et nous jouons maintenant avec moins de pression, mais nous sommes des compétiteurs, nous disputons tous les matchs pour les gagner et vendredi nous serons prêts.

Huit équipes peuvent encore prétendre à jouer les barrages, cela promet une fin de saison palpitante ?
Oui, c’est sûr que pour l’intérêt de la fin du championnat ces barrages sont une bonne chose, il y aura 8 ou 9 clubs concernés. Je dirai que ce système plaît à tout le monde, à part à l’équipe qui finira 3ème et qui aurait pu monter directement sans ces barrages. En fait, ça dépend où on se place en fin de championnat (rire) !

"Ce qui me restera toujours, ce sont d’abord mes années au centre de formation à la Cavée-Verte"

Tu en parlais juste avant, Châteauroux a subi vendredi dernier un gros revers (4-0) chez le leader Reims, que s’est-il passé ?
C’est très simple, Reims nous a été supérieur dans tous les domaines, en plus nous sommes un peu passés à côté de notre match... Que dire d’autre ! Quand Reims est dans un bon jour, c’est quasiment le niveau d’une équipe de Ligue 1, ils pratiquent un bon football, alors quand tu les joues et que tu n’es pas au top, cela se paie cash !

Cette défaite casse-t-elle la belle dynamique sur laquelle vous étiez ?
Perdre contre cette équipe de Reims n’est pas honteux, c’est un peu frustrant car cela ralentit en effet notre parcours et maintenant nous met dans une obligation de résultat face au HAC !

Dernière ligne droite de la saison avec 9 matchs pour aller chercher quelque chose, vous n’allez affronter que 4 équipes jouant une place de barragiste, vois-tu cela comme un calendrier avantageux ?
Non, pas plus que cela, nous savons bien que dans ce championnat, les équipes de bas de tableau sont tout à fait capables de battre les équipes de haut de tableau, on le voit depuis le début du championnat et c’est encore plus vrai en fin de saison quand lesdites équipes jouent pour se maintenir. Et puis, lorsque l’on arrive dans le « money time », il ne faut plus se poser de questions sur le niveau de l’adversaire, il faut gagner coûte que coûte et seuls les trois points comptent, personne ne nous les donnera comme ça, ce sera à nous d’aller les chercher.

Pour conclure, tu l’évoquais en début d’interview, depuis ton départ du club il y a 12 ans beaucoup de choses ont changé. Mais toi, que retiens-tu de ton époque havraise ?
Ce qui me restera toujours, ce sont d’abord mes années au centre de formation à la Cavée-Verte, ce sont les copains que j’ai rencontrés là-bas, c’est ma jeunesse et j’ai gardé plein de souvenirs de cette époque. Ah, si, il y a encore Jean-Pascal Fontaine (rire) avec qui je suis arrivé de la Réunion et qui représente cette filière réunionnaise. Personnellement, je garde de très bons souvenirs, et puis il y a toujours ce maillot ciel & marine qui aura marqué toutes ces années au Havre !

Propos recueillis par Emmanuel Lelaidier


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