H-24

« Je considère que ce match de Dijon représente les ultimes minutes de la saison. Le but de Grandsir à la fin à Bastia, cela représente ce qu’on doit faire, jouer ce « Hactime » et y croire jusqu’au bout. C’est logique par rapport à la saison vécue, c’est dans la difficulté qu’on est plus forts. Les défaites étaient évacuées, elles font partie du passé et font partie de nous. Elles nous ont redonné une voie à suivre, prendre un point à Bastia quand ils jouent à fond et libérés, ce n’est pas évident. Cela redonne le sourire et une position plus franche avant cette dernière journée. La confiance s’installe après 11 mois de travail, quand les garçons repensent à tout ce qu’ils ont donné, tous les scénarios gérés, ce regard en arrière doit apporter de la force et de l’énergie. Je les sens concentrés, en quête de maîtrise. On maîtrise les éléments techniques, la préparation de match, la tactique… On doit réussir à mettre le plus de choses de notre côté pour faire basculer le résultat. Pour démarrer à fond, il faut de l’intensité et faire le maximum pour se mettre dans le bon sens face au plan de l’adversaire. Dès la première seconde, on doit être pied au plancher dans les intentions, et comprendre comment se gagne un match et une finale. J’ai l’habitude de vivre au jour le jour, de livrer la meilleure séance et d’avoir la meilleure communication avec les joueurs. L’émotion sera différente le jour du match, mais je veux les amener au quotidien dans les meilleures conditions. Ils sont les acteurs premiers, et ils ont de la chance de l’être ! Rêve ou cauchemar ? C’est la vie ! Il faut que les joueurs soient dans le juste état d’esprit, et il faut aussi notre public. Il doit donner de la voix, peu importe le scénario du match. Ce sera un combat collectif que le stade mènera avec nous. La notion de 12e homme doit prendre tout son sens. Dijon ? Leur histoire à eux, ils la racontent de leur côté. Nous, on s’est mis dans une bulle pour parler de notre caractère exceptionnel de notre saison. On cherche à raconter l’histoire d’un peuple havrais qui attend avec impatience ce dénouement, on veut réussir notre pari fou et d’accomplir cette performance de remplir les cœurs des supporters havrais. Il n’y a que des scénarios positifs dans nos têtes

J’aborde ce match comme les huit précédents, pas mieux, pas moins bien. Avec autant de travail et d’enthousiasme de la part des joueurs. J’ai retrouvé les garçons avec le moral dès le samedi après Paris (1-1). Ils n’avaient pas la gueule de bois. On dit « jouer au football », alors autant s’amuser ! En venant ici avec 7 points de retard sur le maintien, je ne m’attendais pas à une partie de plaisir. La dernière semaine de compétition est toujours qualificative, c’était notre objectif. Nous avons notre sort entre nos mains. Il y a trois résultats possibles lors d’un match et seule une défaite est à proscrire. On va se soucier de nous et pas des autres. Les garçons derrière moi seront excités mais pour ma part, ça ne changera rien du tout. Si on est au courant du résultat, on avisera. Mis à part Nassi forfait, tous les autres sur qui je comptais la semaine dernière sont encore là. J’ai choisi de ne pas sélectionner Rocchia parce qu’il manque de compétition, et il y a plus prêt que lui pour ce match-là. Je ne me soucie pas du tout du contexte et du HAC. Je m’appuie sur des certitudes : le match sera bien arbitré. J’ai besoin de 18 joueurs pour défendre les couleurs du DFCO et l’esprit collectif. J’ai confiance envers leur investissement. Il faut marquer un ou trois points avant de spéculer sur les adversaires. Nous n’avons pas de temps à perdre, il faut se concentrer sur notre tâche.

Quand je pense à l'avance qu'on avait et que pour beaucoup le championnat était fini .

JE NE VOUS ENTEND PAAAAS

Lors de la célébration du but du Ruthénois, un spectateur est venu agresser le buteur. Il a été blessé, il a été ausculté par le médecin de Rodez et par un médecin urgentiste de garde, les éléments sont probants, le joueur ne peut reprendre la rencontre puisque commotionné. Nous avons respecté le règlement, à savoir que le match ne reprendra pas. Une personne prive les acteurs et 42 000 personnes de finir ce moment de sport. Un rapport sera établi, la commission des compétitions sera maître du score acquis ou pas. Le joueur est sous surveillance médicale.