ONO a écrit :
Foot - Droits TV - La Coupe de la Ligue délaissée
La Coupe de la Ligue n'intéresse plus personne, sinon son diffuseur traditionnel. Et encore, celui-ci, France Télévisions, n'est pas prêt à payer autant qu'avant pour se procurer les droits de la « coupe des clubs pros ». C'est la cruelle réalité qui a éclaté à la figure de la LFP, mardi.
Selon les informations de L'Equipe, seul le groupe de télévision publique a répondu à l'appel d'offres. Et encore : pour seulement le premier lot. Le deuxième n'a pas trouvé de candidat. En l'état actuel des choses, la Ligue n'a pas atteint le prix de réserve qu'elle avait fixée. Elle ne peut même pas affecter ces droits.
A l'heure où toutes les chaînes se gavent de football, où la concurrence fait rage pour le ballon entre les antennes de la TNT, le câble et le satellite, c'est un camouflet pour la compétition qui a vu le jour il y a quinze ans dans sa version actuelle. Les détracteurs de la Coupe de la Ligue sont nombreux. Ils ont du grain supplémentaire à moudre.
Lequipe.fr
Si cette coupe disparaît, ce sont des droits TV en moins pour les clubs.
Je pense que la réforme financière du foot doit avoir lieu. Il y a trop d'excès et à un moment ce sont les clubs qui vont en payer les frais.
Ah !!!! On m'écoute enfin !!!
Le foot français dans le rouge 24/04/2010 10:50
La DNCG a livré un constat sans appel sur la situation financière du football français, dont le modèle économique est «insupportable pour la majorité des clubs, en particuliers des petits et des moyens.» A tel points que «si rien n'est fait, l'exercice 2010-2011 pourrait être très difficile pour les deux tiers des clubs». Ce sont les conclusions de la DNCG dans un rapport confidentiel que L'Equipe s'est procuré. Les comptes de la Ligue 1 et de la Ligue 2 sont dans le rouge pour la deuxième année consécutive, avec 100 millions d'euros de déficit estimés cette saison.
Des mesures radicales
En cause, la crise économique, la crise du marché des transferts, les loyers des stades, la baisse des droits TV, mais surtout «par le versement de salaires et indemnités excessifs aux joueurs qui devront inévitablement contribuer au redressement de la situation». En effet en France, 71% des recettes des clubs servent à payer les joueurs, contre 60% en Allemagne ou en Angleterre. Le salaire moyen d'un joueur de L1 est d'environ 45 000 euros, 10 200 en L2. Pour la DNCG, l'heure est grave et il est temps de prendre des mesures drastiques. Parmi les mesures préconisées : revenir à 18 clubs en L1, limiter à 23 le nombre de joueurs sous contrat et surtout réduire les salaires, en augmentant notamment la part variable des rémunérations? reste à les faire appliquer, et là c'est une autre paire de manches.
«La baisse des salaires fait partie des solutions»
Jean-Pierre Louvel, président du Havre et du syndicat des clubs pros l'admet : «On a pris la crise de plein fouet. On dit qu'il y a trop d'argent dans le football, mais ce n'est pas vrai.» Pour lui, il faut modifier le système où les recettes proviennent essentiellement des droits TV et des transferts : «C'est pour cela qu'il nous faut impérativement de nouveaux stades pour augmenter nos revenus.» Une solution sur le long terme, mais pour faire face à l'urgence, «il est impératif que les clubs prennent des mesures dès cet été, explique Louvel. La baisse des salaires fait partie des solutions. Pour faire face à la concurrence, il y a eu une flambée, notamment pour les joueurs moyens. Mais il n'y a pas qu'une solution.»
FF.fr