L'interview de PLG dans la Nouvelle République
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Nos confrères normands avaient décrit Paul Le Guen (57 ans) comme un entraîneur charmant. Accessible. Le technicien du Havre Athletic Club est tout ça à la fois. Jeudi, le Breton aux plus de 500 matchs en L1 et 17 capes internationales, était exact au rendez-vous fixé par le responsable de la communication havraise. Le triple vainqueur de la Coupe de France avec le Paris-SG (1993, 1995, 1998) a d’abord dit son attachement à l’épreuve reine en France. Derrière la façade, se cache un coach déterminé à partager des émotions.
« Je ne fais pas partie des entraîneurs qui prétendent que la Coupe appartient aux joueurs. Elle appartient aussi aux staffs. J’ai envie d’en profiter. Je sais le bonheur qu’elle procure quand on la gagne, les aventures humaines extraordinaires qu’elle fait naître, j’ai envie que mes joueurs vivent ça. »
Pour ça, il faudra déjà écarter l’US Chauvigny, le 3e de N3. « On est en alerte, les premiers tours sont autant d’obstacles difficiles à franchir, poursuit le natif de Pencran (Finistère). Nous avons supervisé notre adversaire, c’est une belle équipe, dangereuse, qui reste sur une grosse série. Son parcours impose le respect. » La vigilance du coach havrais trouve un prolongement avec la météo. Deux matchs en moins de 24 heures à la Montée-Rouge, au regard des conditions, pourraient niveler les valeurs. « Ça peut en effet contribuer à créer des situations difficiles pour le club supposé supérieur, admet Paul Guen, l’état du terrain sera à prendre en compte, mais en aucun cas cela constituera une excuse. »
« Laissez mes mauvais souvenirs tranquilles »
Contrairement au tour précédent à Vierzon (2-0), avec treize absents recensés (internationaux, suspendus, blessés), le HAC devrait aligner « une équipe plus proche de l’effectif habituel ». Qui doit une revanche à lui-même et à son coach après le nul fâcheux concédé contre Amiens, samedi en Ligue 2, à la 90e. En conférence de presse, l’ancien consultant de L’Equipe 21 avait exprimé son mécontentement voire son agacement.
Au fait, quelle grosse désillusion en Coupe retient-elle l’attention de Paul Le Guen ? « Laissez mes mauvais souvenirs tranquilles », a-t-il enfin lâché dans un grand sourire.