Cédric Bardon: "Je veux partir"
L’attaquant du Levski Sofia, Cédric Bardon, souhaite changer d’air au Mercato. Pisté par certaines équipes françaises, dont Sedan, l’ancien Havrais espère que les négociations aboutiront au plus vite.
Cédric Bardon, quelle est votre situation au Levski Sofia ? Je suis sur le départ.
Pourquoi n’avez-vous pas joué ces deux dernières rencontres avant la trêve ? Il y a des raisons que je n’ai pas trop envie d’évoquer, mais il y a une chose sûre : j’ai envie d’aller voir ailleurs. J’ai surtout besoin de passer à autre chose, de connaître chose que la Bulgarie. En deux ans et demi là-bas, j’ai tout gagné. Il est temps de tourner la page.
En avez-vous parlé avec les dirigeants bulgares ? Oui, c’est fait. Ils m’ont compris mais, maintenant, il faut aussi que je trouve le bon défi. Je n’ai pas envie de faire n’importe quoi.
Où souhaitez-vous poursuivre votre carrière ? Mon objectif premier serait de retourner en France, pour un tas de raisons, mais le marché n’est pas encore très actif. C’est compliqué parce-que je n’ai pas envie de retourner en Bulgarie pour partir en stage pendant trois semaines. Je risque de me retrouver bloqué. J’espère que la situation va rapidement se décanter.
« Pas encore d’offre concrète en France »
Avez-vous des touches ? Il y a des petites possibilités qui se manifestent mais il n’y a pas encore d’offre concrète. Tant qu’il n’y a pas de discussion sérieuse, ça reste des on-dit.
Sedan, Metz et Nantes auraient un œil sur vos prestations ? Je ne sais pas. On me parle de certains de club qui pourraient être intéressés par mes services mais on en reste au même point. Rien de concret. Pourtant, j’aimerai bien que les choses s’accélèrent car les matches reprennent très tôt en France. Il faut du temps pour retrouver le rythme de la compétition. Mais aussi pour s’intégrer dans un nouvel effectif. En tout cas, je n’ai pas la tête à retourner en Bulgarie.
Avez-vous le sentiment d’avoir été oublié du côté de la France ? Je ne sais pas trop. Simplement, en France, quand on est un joueur de trente et un ans, c’est compliqué. Je connais ce paramètre. Les clubs sont un peu réticents pour engager des joueurs de cet âge. Mais je pense encore pouvoir rendre des services. J’en suis sûr. Après, si ça ne se fait en France, ce sera ailleurs.
Quel souvenir garderez-vous de votre passage en Bulgarie ? Un bon souvenir. Ça permit de venir chercher ce que j’étais venu chercher : des titres. C’est toujours sympa d’écrire quelques lignes sur son palmarès. Maintenant, même si c’est un championnat dominé par quatre, cinq équipes, ça reste un sentiment particulier que d’être sacré champion. En plus, j’ai goûté à la Ligue des champions. C’était vraiment bien.
Comment vivez-vous cette situation ? Ça va être un mois assez galère. Je ne veux pas attendre « ad vitam æternam » mais j’espère vraiment pouvoir trouver une solution. J’ai encore un an et demi de contrat mais je me vois mal retourner au Levski Sofia.
(yahoo.fr)
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