3 points de suture pour Benjamin Genton

Footballeur : un métier pas toujours facile. Et ce n'est pas Benjamin Genton qui dira le contraire. Vendredi soir, à la 59ème minute du match face au Mans, le défenseur Havrais est victime d'un coup de coup de Manceau Dieye. Benjamin Genton s'écroule, touché à l'arcade sourcilière de la paupière gauche. Douloureuse, cette blessure est aussi très impressionnante en raison d'un saignement abondant. Et si Benjamin a pu reprendre le jeu après quelques minutes passées entre les mains du staff médical, il n'a pas échappé aux points de suture après la rencontre.

Benjamin, comme ça va depuis vendredi soir ?
Déjà merci, c'est sympa de prendre de mes nouvelles. Ça s'est très bien passé, le "Doc" m'a mis 3 points de suture et aujourd'hui, pour être honnête, je ne ressemble à rien ! J'ai l'oeil qui a beaucoup gonflé, encore plus qu'hier soir et en plus il est à la fois rouge, bleu et violet, ce n'est pas très beau ! À part ça, ça va.

Une blessure toujours impressionnante ?
Oui c'est sûr. Par contre je tiens à remercier le staff médical, ils ont fait du bon boulot, ils ont fait vite pour me mettre le bandage, on n'a pas perdu trop de temps. C'est vrai qu'ensuite cela m'a un peu gêné et que je voyais moins bien, mais ils ont fait ça superbement bien.   

Et il y a le moment où il faut te poser les points de suture ?
Alors là, grosse appréhension ! Je ne te cache pas que je n'avais pas trop envie qu'ils me mettent des points de suture parce que je n'aime pas trop ça, mais il le fallait vraiment parce qu'il y avait une belle entaille quand même. Voilà, maintenant c'est fait et c'est une bonne chose.

Les 2 jours de repos accordés au groupe par Cédric Daury tombent au bon moment ?
Tout à fait, ces 2 jours de repos vont faire du bien, 2 jours qui permettent de bien se reposer. On fera le point lundi avec le staff médical pour voir combien de temps je vais garder les points. Je pense que je vais les garder une semaine et qu'ils me le retireront avant le match contre Evian.

Propos recueillis par Emmanuel Lelaidier