A Troyes, il a tout connu…
Arrivé à l’ESTAC en 1986, Nicolas Dehon a vécu toutes ses années de footballeur là-bas avec six montées et une reconversion d’entraîneur des gardiens qu’il a débuté avec Alain Perrin qui lui a mis le pied à l’étrier.
Peu de gens peuvent se targuer de connaître l’ESTAC comme notre entraîneur des gardiens. En effet, si l’histoire footballistique de Nicolas Dehon s’est écrite dans le club phare de l’Aube,Troyes doit aussi quelque part son histoire à un joueur dont la fidélité a été sans retenue : « J’ai vu le club évolué sous toutes ses coutures de Division d’Honneur au niveau professionnel. »
Pour cette fidélité, un homme va lui renvoyer l’ascenseur. Il s’agit d’Alain Perrin. L’actuel entraîneur de l ‘Olympique Lyonnais qui crée en 2000 un poste d’entraîneur des gardiens : « J’ai trois CV sous les yeux mais si tu passes le diplôme, le poste est pour toi, » lui dit-il. Aussitôt dit, aussitôt fait et Nicolas démarre sa reconversion : « Je prenais déjà les sports- études et je voulais en faire mon métier » explique t-il.

Pour lui, le HAC ne l’a pas changé énormément de Troyes : « Ce sont deux clubs qui ont la fibre humaine. Aujourd’hui les deux clubs jouent les premiers rôles dans le championnat de Ligue 2 : « C’est un match qui sentira, par le niveau des deux équipes, par l’enjeu, par l’ambiance, un peu la Ligue 1.
En disant cela, Nicolas sait très bien que la route qui mène à la Ligue 1 est encore longue et semée d’embûches : « Ne nous trompons, quelque soit l’équipe qui gagnera lundi, ce ne sera pas le match de la montée. Il faudra en gagner d’autres. » Mais bien sûr si les deux clubs retrouvaient l’élite à la fin de la saison, on sait qu’il y aurait un homme particulièrement heureux. N’est-ce pas, Nico…
Pascal Leclerc