Alexandre Lerond : "A titre personnel, c’était une ambition"

Alexandre, peux-tu te présenter ?
Cela fait une dizaine d’années que je suis éducateur, j’ai commencé en 2014 au FC Rouen. J’ai commencé avec les petites catégories, de l’école de foot à U13. J’étais en parallèle très souvent adjoint des équipes de foot à onze, U17, U19, réserve. Petit à petit, j’ai monté les échelons, et il y a cinq ans, j’ai rejoint le HAC, d’abord en tant qu’éducateur U13 puis responsable de l’école de foot, après comme éducateur U14, et donc plus récemment comme coach des U17 nationaux.

Ton année s’annonce chargée…
Oui, c’est une année importante pour moi, avec une première en U17 dans un club pro. Et surtout le diplôme, le DES, le Diplôme d’Etat Supérieur, qui ouvre la porte aux U17, parce que sans l’accès au diplôme, il n’y a pas de U17… Ça va être une année charnière !

Comment va se dérouler cette formation au DES ?
J’ai huit semaines de formation dans l’année, globalement réparties en une semaine de présentiel à Clairefontaine toutes les quatre ou cinq semaines. Pendant ce temps, François Rodrigues et Michaël Bunel prendront en charge l’équipe U17. Ces sessions de formation se dérouleront du lundi au jeudi, donc je raterai trois jours d’entraînement parce que les jeunes ne s’entraînent pas le lundi. Je les récupèrerai le vendredi et le samedi, avec des matches le dimanche. Le diplôme donne accès à l’entraînement des catégories U17, U19, réserve, et le fait d’être en formation couvre cet accès. Ça va être chargé de temps en temps ! Ma première semaine commence dès lundi. Je prendrai la route directement après le match à Caen pour rejoindre Clairefontaine.

Entraîner au niveau national jeunes, tu en avais envie depuis longtemps ?
A titre personnel, c’était une ambition, François Rodrigues le savait. Aujourd’hui, ma volonté est de passer le DES, d’aller après au Formateur. Pas forcément l’enchaîner mais de le faire à moyen terme. Ces ambitions-là en termes de diplômes coïncident avec des ambitions en termes d’équipes. Aujourd’hui, je connais bien le public de préformation, je le côtoie depuis dix ans, et j’avais l’idée d’aller sur la formation. Quand il y a eu l’opportunité, ça s’est fait très naturellement.

Propos recueillis par O.D.