28 mai 2025
Alexandre Lerond : "Cette saison montre la force de caractère des garçons !"
Alexandre Lerond, entraîneur des U17 Ciel&Marine, revient sur la saison qui vient de s’achever et la bonne quatrième place de son équipe…
Les U17 terminent à la quatrième place. C’est une bonne saison ou il y a des regrets ?
Il y a toujours des regrets dans une saison. Après, c’est une bonne saison dans l’ensemble, avec plein de choses positives. Les petits regrets se situent sur la fin. A sept ou huit journées de la fin, on n’est pas si loin des play-offs, et nos deux résultats nuls à Drancy (2-2) et contre Le Mans (3-3) font qu’on n’arrive pas à basculer vers la partie du haut. Quand on regarde les meilleurs deuxièmes qui ont fait les play-offs, on se rend compte qu’on aurait fini meilleurs deuxièmes de France… Mais sur l’ensemble de la saison, il y a vraiment de bonnes choses.
Le HAC termine aussi troisième meilleure défense, avec 32 buts encaissés…
Aussi ! J’ajoute à cela que nous sommes l’équipe ayant le moins perdu cette saison en championnat, avec quatre défaites, ce qui n’est pas beaucoup sur un total de 26 matches. On a fait preuve de solidité et on est allés chercher des points très tard dans les matches, dans les dernières minutes, ça montre aussi la force de caractère des garçons et qu’on n’a rien lâché. C’est ça aussi qui fait qu’on n’a pas perdu beaucoup cette saison. Même quand on était menés, pas bien, on a su aller chercher des résultats.
Avec quelques belles séries d’invincibilité, de la J2 à la J8, donc sept matches, puis de la J19 à la J26, huit matches !
A la différence de la première série, trois victoires consécutives puis quatre nuls, la deuxième comporte plus de victoires : quatre de suite, deux nuls, puis encore deux victoires. Bon, ce sont ces deux nuls qui nous handicapent un peu… Mais oui, on a eu vraiment de belles séries, et on est allés les chercher à l’énergie et au cœur. Par exemple, à Rouen, on égalise à la 93e (NDLR : score final 1-1), au PSG, on est menés trois fois (NDLR : score final 3-3). J’ai bien aimé le match au Mans. On est rapidement menés 2 à 0, et on arrive à renverser le match pour gagner 3-2. Ça symbolise bien l’état d’esprit des garçons, comment ils ont abordé cette saison. Ils n’ont jamais triché, et même quand ils étaient moins bien, ils sont allés chercher les ressources mentales.
Un petit mot sur ton groupe ?
C’était un groupe très étoffé, pas si jeune que ça. On a utilisé beaucoup de joueurs, pas loin de tout le groupe. Parallèlement, peu de U17 évoluant dans les catégories au-dessus sont descendus, une seule fois pour Georges Gomis et Aboulaye Camara. Stephan Zagadou, lui, n’a pas vu les U17 de la saison, et c’est bien logique ! (rires) Le plus jeune fut Timéo Dubuc, un 2010, qui a joué deux matches avec nous.
C’était ta première expérience en tant que coach principal dans une catégorie nationale. Qu’en retiens-tu ?
Beaucoup de choses ! J’avais une bonne connaissance de la catégorie puisque cela faisait déjà cinq ans que j’y étais en qualité d’adjoint. La connaissance du public était là. Ça a été sur la capacité à mener les choses, à prendre les décisions, sur ces aspects-là que ça a été enrichissant. Je le faisais en U14 mais c’est plus facile, il y a moins de joueurs, moins d’enjeu sur l’aspect sportif en lui-même. Parallèlement, j’étais en formation toute la saison à Clairefontaine pour le DES. Ce fut donc une saison enrichissante, fatigante aussi, il y avait beaucoup de choses à faire ! Mais ce fut très positif sur le plan personnel.
Propos recueillis par Olivia Detivelle
Il y a toujours des regrets dans une saison. Après, c’est une bonne saison dans l’ensemble, avec plein de choses positives. Les petits regrets se situent sur la fin. A sept ou huit journées de la fin, on n’est pas si loin des play-offs, et nos deux résultats nuls à Drancy (2-2) et contre Le Mans (3-3) font qu’on n’arrive pas à basculer vers la partie du haut. Quand on regarde les meilleurs deuxièmes qui ont fait les play-offs, on se rend compte qu’on aurait fini meilleurs deuxièmes de France… Mais sur l’ensemble de la saison, il y a vraiment de bonnes choses.
Le HAC termine aussi troisième meilleure défense, avec 32 buts encaissés…
Aussi ! J’ajoute à cela que nous sommes l’équipe ayant le moins perdu cette saison en championnat, avec quatre défaites, ce qui n’est pas beaucoup sur un total de 26 matches. On a fait preuve de solidité et on est allés chercher des points très tard dans les matches, dans les dernières minutes, ça montre aussi la force de caractère des garçons et qu’on n’a rien lâché. C’est ça aussi qui fait qu’on n’a pas perdu beaucoup cette saison. Même quand on était menés, pas bien, on a su aller chercher des résultats.
Avec quelques belles séries d’invincibilité, de la J2 à la J8, donc sept matches, puis de la J19 à la J26, huit matches !
A la différence de la première série, trois victoires consécutives puis quatre nuls, la deuxième comporte plus de victoires : quatre de suite, deux nuls, puis encore deux victoires. Bon, ce sont ces deux nuls qui nous handicapent un peu… Mais oui, on a eu vraiment de belles séries, et on est allés les chercher à l’énergie et au cœur. Par exemple, à Rouen, on égalise à la 93e (NDLR : score final 1-1), au PSG, on est menés trois fois (NDLR : score final 3-3). J’ai bien aimé le match au Mans. On est rapidement menés 2 à 0, et on arrive à renverser le match pour gagner 3-2. Ça symbolise bien l’état d’esprit des garçons, comment ils ont abordé cette saison. Ils n’ont jamais triché, et même quand ils étaient moins bien, ils sont allés chercher les ressources mentales.
Un petit mot sur ton groupe ?
C’était un groupe très étoffé, pas si jeune que ça. On a utilisé beaucoup de joueurs, pas loin de tout le groupe. Parallèlement, peu de U17 évoluant dans les catégories au-dessus sont descendus, une seule fois pour Georges Gomis et Aboulaye Camara. Stephan Zagadou, lui, n’a pas vu les U17 de la saison, et c’est bien logique ! (rires) Le plus jeune fut Timéo Dubuc, un 2010, qui a joué deux matches avec nous.
C’était ta première expérience en tant que coach principal dans une catégorie nationale. Qu’en retiens-tu ?
Beaucoup de choses ! J’avais une bonne connaissance de la catégorie puisque cela faisait déjà cinq ans que j’y étais en qualité d’adjoint. La connaissance du public était là. Ça a été sur la capacité à mener les choses, à prendre les décisions, sur ces aspects-là que ça a été enrichissant. Je le faisais en U14 mais c’est plus facile, il y a moins de joueurs, moins d’enjeu sur l’aspect sportif en lui-même. Parallèlement, j’étais en formation toute la saison à Clairefontaine pour le DES. Ce fut donc une saison enrichissante, fatigante aussi, il y avait beaucoup de choses à faire ! Mais ce fut très positif sur le plan personnel.
Propos recueillis par Olivia Detivelle
