23 avril 2014
Arnaud a passé la mi-temps avec Dylan Louiserre
Fraîchement distingué à la cérémonie des Majors, Dylan Louiserre a gentiment accepté une entrevue à la mi-temps du match contre Tours.
Propre dans son style vestimentaire, rigoureux dans la coiffure, Dylan Louiserre fait attention à son image. Il en a fini avec la touffe de bouclettes qu'il arborait quelques années plus tôt, quand il répétait ses gammes à la Cavée Verte ou qu'il y regardait ses aînés se produire en CFA de la fenêtre de sa chambre. « Je pense à Drissa (Traoré) ou Malamine (Diarra) notamment, explique-t-il. J'étais petit, j'avais 14 ans environ. On les voyait comme des grands. Ça nous faisait rêver... » Et puis Dylan a gentiment transformé ces espoirs en une certaine réalité. En 8 saisons au club, il a assimilé les exigences qui devaient être les siennes pour y parvenir. Et pour la troisième année consécutive, il a été sacré Major de sa catégorie, alors qu'il vient de découvrir le monde Senior par le biais du CFA 2, en complément de sa saison en U19 Nationaux. « Ça montre que le travail paye, avancera-t-il modestement, aussi bien sur le plan sportif, humain que scolaire. On pense toujours qu'un autre mériterait autant cette récompense. Ça tombe sur moi, et j'en suis vraiment très content. »
Arrivé à l'âge de 11 ans au HAC en provenance de la région rouennaise (« Mais je n'ai jamais joué au FCR, je viens de Oissel », s'empressera-t-il de préciser), Dylan ne cache pas sa reconnaissance : « Je suis arrivé tout petit... La formation havraise m'a tout donné. Elle représente tout pour moi. J'espère vraiment devenir professionnel. Et si possible, c'est bien évidemment ici que j'aimerais sortir... » La trajectoire de Victor Lekhal (la blessure en moins) lui donne des étoiles dans les yeux. « C'est vrai que ça donne envie. J'espère aussi avoir ma chance. Pour ça, il n'y a qu'une chose à faire : travailler. Le reste suivra. » Fan de Xavi, Iniesta et Verratti et supporter de leur club respectif, le jeune milieu Havrais tente ensuite l'autoportrait : « Je suis bon techniquement, intelligent tactiquement et je pense avoir un bon volume de jeu. Je dois encore progresser sur le plan athlétique, me renforcer musculairement pour pouvoir aller plus au duel, même si j'ai récemment franchi un petit palier dans ce domaine. » On comprend d'autant plus ses modèles...
Arnaud Boubet
Arrivé à l'âge de 11 ans au HAC en provenance de la région rouennaise (« Mais je n'ai jamais joué au FCR, je viens de Oissel », s'empressera-t-il de préciser), Dylan ne cache pas sa reconnaissance : « Je suis arrivé tout petit... La formation havraise m'a tout donné. Elle représente tout pour moi. J'espère vraiment devenir professionnel. Et si possible, c'est bien évidemment ici que j'aimerais sortir... » La trajectoire de Victor Lekhal (la blessure en moins) lui donne des étoiles dans les yeux. « C'est vrai que ça donne envie. J'espère aussi avoir ma chance. Pour ça, il n'y a qu'une chose à faire : travailler. Le reste suivra. » Fan de Xavi, Iniesta et Verratti et supporter de leur club respectif, le jeune milieu Havrais tente ensuite l'autoportrait : « Je suis bon techniquement, intelligent tactiquement et je pense avoir un bon volume de jeu. Je dois encore progresser sur le plan athlétique, me renforcer musculairement pour pouvoir aller plus au duel, même si j'ai récemment franchi un petit palier dans ce domaine. » On comprend d'autant plus ses modèles...
Arnaud Boubet
