26 août 2013
Arnaud a passé le match avec... deux nouveaux abonnés
Porte D, travée E5, en bord de pelouse. Gildas et Baptiste, père et fils, assistent à leur troisième match au Stade Océane, et attendent beaucoup de leurs protégés. Rencontre.

Ils étaient venus voir l'Equipe de France affronter l'Uruguay en août dernier (0-0), et avaient assisté à la victoire surprise de Clermont plus récemment (0-1). A chaque fois, ils avaient attendu un but à fêter sans jamais l'obtenir. « Ca va venir, sourit Gildas, 42 ans, alors que les joueurs entrent sur la pelouse. De toute façon, on a la carte pour toute la saison! » Des buts, c'est ce que veut voir Baptiste, son fiston de 10 ans : « Je veux les voir marquer plusieurs fois! »
Originaires de Sanvic, les père et fils vont donc suivre toute la saison du HAC à domicile en bord de pelouse. L'occasion de faire renaître totalement la passion de longue date de Gildas : « j'étais abonné à Deschaseaux à l'époque des Piveteau, Mahut et compagnie. Pour différentes raisons, je ne suis plus venu au stade mais quand on est havrais, on suit toujours d'une manière ou d'une autre le HAC. Et aujourd'hui, je veux faire découvrir tout cela à mon fils! » Baptiste n'en demandait pas tant, et c'est donc à deux qu'ils suivront toute la saison des « Ciel & Marine » au stade Océane. « Même si le football a bien changé, je veux faire découvrir à Baptiste l'environnement, le stade et l'ambiance d'un match de football, explique Gildas. Depuis quelque temps, il s'intéresse au foot. Et puis que ce soit à Deschaseaux ou ici, je me sens totalement en sécurité, donc je n'ai pas hésité à l'emmener avec moi. »
Comptez sur Gildas pour véhiculer à son fiston les valeurs fortes du HAC ! « Le joueur que j'apprécie le plus, c'est Yohann Rivière. Ne serait-ce que pour sa combativité. J'ai connu l'époque des Uvenard et Delaunay... Mouiller le maillot, c'est particulièrement important. Dans tous les stades, c'est ce que les gens préfèrent. » Quand on évoque la richesse de la formation havraise, Gildas n'hésite toutefois pas à mettre un bémol : « Dans l'ensemble, je suis déçu des joueurs formés au HAC qui partent faire de belles carrières ailleurs mais qui ne reviennent pas donner un coup de main sur une saison ou deux. Ils pourraient rendre ce que le club leur a donné! » Les sujets de discussion se succèdent avec Gildas, alors que Baptiste garde les yeux rivés sur la pelouse, entre deux batailles avec des moustiques particulièrement assoiffés. Puis Nancy ouvre le score, le fiston peste, et le papa souligne une certaine logique : « Ils se rapprochaient de plus en plus, et eux tentent leur chance de loin, chose que l'on ne fait presque jamais... »
Pris par une fin de match rythmée, Gildas s'emballa deux fois sur le coup-franc de Touré et la frappe de l'extérieur du pied de Mesloub. Les bras furtivement levés piégés par l'effet d'optique, père et fils commençaient à s'y résoudre : le HAC se dirigeait vers un troisième revers. « Il y a de l'espoir quand même, nuançait Gildas. C'était mieux que contre Clermont. » Puis Pinteaux plaça sa tête salvatrice au bout du suspense, et père et fils pouvaient enfin découvrir une petite scène de liesse au stade Océane. En attendant la suivante, évidemment...
Arnaud Boubet
Originaires de Sanvic, les père et fils vont donc suivre toute la saison du HAC à domicile en bord de pelouse. L'occasion de faire renaître totalement la passion de longue date de Gildas : « j'étais abonné à Deschaseaux à l'époque des Piveteau, Mahut et compagnie. Pour différentes raisons, je ne suis plus venu au stade mais quand on est havrais, on suit toujours d'une manière ou d'une autre le HAC. Et aujourd'hui, je veux faire découvrir tout cela à mon fils! » Baptiste n'en demandait pas tant, et c'est donc à deux qu'ils suivront toute la saison des « Ciel & Marine » au stade Océane. « Même si le football a bien changé, je veux faire découvrir à Baptiste l'environnement, le stade et l'ambiance d'un match de football, explique Gildas. Depuis quelque temps, il s'intéresse au foot. Et puis que ce soit à Deschaseaux ou ici, je me sens totalement en sécurité, donc je n'ai pas hésité à l'emmener avec moi. »
Comptez sur Gildas pour véhiculer à son fiston les valeurs fortes du HAC ! « Le joueur que j'apprécie le plus, c'est Yohann Rivière. Ne serait-ce que pour sa combativité. J'ai connu l'époque des Uvenard et Delaunay... Mouiller le maillot, c'est particulièrement important. Dans tous les stades, c'est ce que les gens préfèrent. » Quand on évoque la richesse de la formation havraise, Gildas n'hésite toutefois pas à mettre un bémol : « Dans l'ensemble, je suis déçu des joueurs formés au HAC qui partent faire de belles carrières ailleurs mais qui ne reviennent pas donner un coup de main sur une saison ou deux. Ils pourraient rendre ce que le club leur a donné! » Les sujets de discussion se succèdent avec Gildas, alors que Baptiste garde les yeux rivés sur la pelouse, entre deux batailles avec des moustiques particulièrement assoiffés. Puis Nancy ouvre le score, le fiston peste, et le papa souligne une certaine logique : « Ils se rapprochaient de plus en plus, et eux tentent leur chance de loin, chose que l'on ne fait presque jamais... »
Pris par une fin de match rythmée, Gildas s'emballa deux fois sur le coup-franc de Touré et la frappe de l'extérieur du pied de Mesloub. Les bras furtivement levés piégés par l'effet d'optique, père et fils commençaient à s'y résoudre : le HAC se dirigeait vers un troisième revers. « Il y a de l'espoir quand même, nuançait Gildas. C'était mieux que contre Clermont. » Puis Pinteaux plaça sa tête salvatrice au bout du suspense, et père et fils pouvaient enfin découvrir une petite scène de liesse au stade Océane. En attendant la suivante, évidemment...
Arnaud Boubet
34ème journée
17/05/2025 Strasbourg - HAC