12 août 2013
Arnaud a passé le match avec... Geoffrey Malfleury
Nouvelle rubrique sur hac-foot.com ! Arnaud suivra chaque rencontre à domicile avec un invité surprise. Cette semaine et pour la première de la saison, c'est Geoffrey Malfleury qui se prête au jeu.

Concentré, déterminé et surmotivé. Pour cette première de la saison au stade Océane, Geoffrey Malfleury est à l'image de ses partenaires : remonté comme une pendule. Seule différence, lui restera en tribune, béquilles en main car atèle au pied. Stoppé en pleine préparation par une vilaine fracture du 5e métatarse du pied droit, il mange son pain noir et prend son mal en patience. Sans s'apitoyer sur son sort. « Il n'y a jamais de bon moment pour se blesser, rappelle le natif d'Aubervilliers, mais en pleine prépa, ça met un gros coup d'arrêt. Ça me rappelle la saison dernière*, et c'est rageant. » Pas question pour autant de jouer les fatalistes : « C'est frustrant car j'ai envie de jouer dans cette équipe, mais il faut d'abord penser à la santé. Je vais bien me soigner pour revenir à 100% ». Selon lui, ce ne sera pas avant un bon mois, en fonction des conclusions du chirurgien à la fin du mois.
Le bilan médical étant dressé et le coup d'envoi venant d'être sifflé, « Geof » se plonge dans son match. Ici, deux profils se distinguent : ceux que la tension fait parler, et ceux qu'elle fait taire. A un mètre d'intervalle, les deux exemples sont frappants. Au dernier rang du banc de touche, Benjamin Genton pourrait commenter la rencontre pour n'importe quelle station de radio. Au premier rang des tribunes, Geoffrey Malfleury a la mâchoire serrée. « Les mecs qui commentent, ça me dérange, lance-t-il dans un éclat de rire. Je préfère regarder sans trop parler, ça me stresse moins. » Sur certains joueurs ou faits de jeu, il ne pourra toutefois pas se retenir. Salibur, le meilleur clermontois ? « Une boule de muscles, très à l'aise techniquement. » La sortie sur civière de Capelle (19e) ? « Ça fait toujours peur. Quand on sort comme ça, on sait que c'est inquiétant. Je le souhaite à personne. » Le tacle salvateur de Touré dans sa surface de réparation (33e) ? « Digne d'un Ben' Genton ! Par contre, si Zargo ne touche pas le ballon... » Les sifflets du public, à la pause ? « Il ne faut pas faire ça, y'a une autre mi-temps à jouer. » Le penalty réclamé par Rivière (64e) ? « Il peut siffler l'arbitre là, non?! » Sur le but clermontois (12e), il sera toutefois resté silencieux. Comme sur l'occasion manquée par Riyad Mahrez, dans la lancée (15e), où il monta ses mains sur sa tête.
Au fil des minutes et des difficultés havraises à rattraper ce but de retard, Geoffrey Malfleury paraissait de plus en plus tendu. Un coup d'oeil furtif et ponctuel sur le smartphone pour surveiller le résultat du Red Star 93, son ancien club pensionnaire de National, et il recentre vite son attention sur la pelouse du Stade Océane. Malheureusement, l'égalisation ne viendra pas. « Clermont n'a fait que jouer le contre, mais c'est le jeu qui veut ça. Ils ont su être costauds. » Une pointe d'amertume, donc, et une soif inchangée de victoires. Celles qui permettront au HAC de décoller dans ce championnat, mais aussi celle qui lui permettra d'y contribuer : un rétablissement rapide. Pour le moment, les béquilles restent indispensables pour se déplacer, et pratiques pour appeler l'ascenseur. Un détour en salle d'interview, et Geoffrey Malfleury quitte le stade Océane. Toujours aussi déterminé, et toujours aussi disponible.
Arnaud Boubet
* blessé au genou durant la préparation estivale, il avait manqué la première journée et la réception d'Arles/Avignon
Le bilan médical étant dressé et le coup d'envoi venant d'être sifflé, « Geof » se plonge dans son match. Ici, deux profils se distinguent : ceux que la tension fait parler, et ceux qu'elle fait taire. A un mètre d'intervalle, les deux exemples sont frappants. Au dernier rang du banc de touche, Benjamin Genton pourrait commenter la rencontre pour n'importe quelle station de radio. Au premier rang des tribunes, Geoffrey Malfleury a la mâchoire serrée. « Les mecs qui commentent, ça me dérange, lance-t-il dans un éclat de rire. Je préfère regarder sans trop parler, ça me stresse moins. » Sur certains joueurs ou faits de jeu, il ne pourra toutefois pas se retenir. Salibur, le meilleur clermontois ? « Une boule de muscles, très à l'aise techniquement. » La sortie sur civière de Capelle (19e) ? « Ça fait toujours peur. Quand on sort comme ça, on sait que c'est inquiétant. Je le souhaite à personne. » Le tacle salvateur de Touré dans sa surface de réparation (33e) ? « Digne d'un Ben' Genton ! Par contre, si Zargo ne touche pas le ballon... » Les sifflets du public, à la pause ? « Il ne faut pas faire ça, y'a une autre mi-temps à jouer. » Le penalty réclamé par Rivière (64e) ? « Il peut siffler l'arbitre là, non?! » Sur le but clermontois (12e), il sera toutefois resté silencieux. Comme sur l'occasion manquée par Riyad Mahrez, dans la lancée (15e), où il monta ses mains sur sa tête.
Au fil des minutes et des difficultés havraises à rattraper ce but de retard, Geoffrey Malfleury paraissait de plus en plus tendu. Un coup d'oeil furtif et ponctuel sur le smartphone pour surveiller le résultat du Red Star 93, son ancien club pensionnaire de National, et il recentre vite son attention sur la pelouse du Stade Océane. Malheureusement, l'égalisation ne viendra pas. « Clermont n'a fait que jouer le contre, mais c'est le jeu qui veut ça. Ils ont su être costauds. » Une pointe d'amertume, donc, et une soif inchangée de victoires. Celles qui permettront au HAC de décoller dans ce championnat, mais aussi celle qui lui permettra d'y contribuer : un rétablissement rapide. Pour le moment, les béquilles restent indispensables pour se déplacer, et pratiques pour appeler l'ascenseur. Un détour en salle d'interview, et Geoffrey Malfleury quitte le stade Océane. Toujours aussi déterminé, et toujours aussi disponible.
Arnaud Boubet
* blessé au genou durant la préparation estivale, il avait manqué la première journée et la réception d'Arles/Avignon
34ème journée
17/05/2025 Strasbourg - HAC