6 janvier 2022
Arouna Sanganté : "Ce contrat pro avec le HAC était une priorité absolue"
Arouna Sanganté a signé son premier contrat pro en début de semaine, Le jeune et prometteur défenseur du HAC nous raconte son histoire et ses débuts dans le sport, des débuts avec un ballon non pas rond mais… oval !

Arouna, tu viens de signer ton premier contrat pro !
Oui, c’est le fruit d’années de travail, notamment au centre de formation, loin de ma famille, cela sans garantie de réussite : on le sait bien, tout le monde ne franchit pas le cap du contrat pro. Alors aujourd’hui je suis très heureux, mais je garde bien à l’esprit que c’est le début d’une nouvelle étape, le plus dur ne fait que commencer. Hormis le statut lui-même, rien ne changera, je vais continuer de donner le meilleur de moi-même comme je l’ai toujours fait, je reste discipliné, travailleur et rigoureux.
Pourtant, tu n’as pas commencé par le ballon rond !
C’est vrai, j’ai commencé par le rugby, même si je n’ai pas la carrure ! J’habitais à côté du stade Delaune à Saint-Denis où évoluait une équipe de rugby. Cela me plaisait, mais comme tout mon entourage jouait au foot, j’ai essayé et j’ai basculé vers le ballon rond. J’ai joué de U11 à U13 au Cosmos Saint-Denis avant de rejoindre le Red Star, dans un championnat de plus haut niveau. Le HAC m’a alors repéré, mais j’ai préféré faire une deuxième année avec le Red Star, cela me permettant également de rester dans mon environnement familial. Je suis arrivé au Havre pour intégrer les U16, j’ai réalisé deux bonnes saisons avant que la troisième ne soit un peu gâchée par une blessure. J’ai repris la saison dernière avec la N3, là encore cela s’est très bien passé.
Au terme de la saison dernière, la Covid 19 touche le groupe pro, un formidable coup de pouce du destin pour toi et d’autres jeunes !
On peut le dire comme cela ! Je savais ce match face à Troyes déterminant : si je faisais une bonne prestation, j’aurais une chance de reprendre avec les pros. J’avais déjà eu l’occasion de m’entraîner avec eux, mais je n’avais pas été suffisamment bon et j’étais retourné avec la réserve. J’avais vécu cela comme un gros échec. Je savais que si je voulais qu’on fasse de nouveau appel à moi, je devais faire de très bonnes prestations avec la réserve.
Oui, c’est le fruit d’années de travail, notamment au centre de formation, loin de ma famille, cela sans garantie de réussite : on le sait bien, tout le monde ne franchit pas le cap du contrat pro. Alors aujourd’hui je suis très heureux, mais je garde bien à l’esprit que c’est le début d’une nouvelle étape, le plus dur ne fait que commencer. Hormis le statut lui-même, rien ne changera, je vais continuer de donner le meilleur de moi-même comme je l’ai toujours fait, je reste discipliné, travailleur et rigoureux.
Pourtant, tu n’as pas commencé par le ballon rond !
C’est vrai, j’ai commencé par le rugby, même si je n’ai pas la carrure ! J’habitais à côté du stade Delaune à Saint-Denis où évoluait une équipe de rugby. Cela me plaisait, mais comme tout mon entourage jouait au foot, j’ai essayé et j’ai basculé vers le ballon rond. J’ai joué de U11 à U13 au Cosmos Saint-Denis avant de rejoindre le Red Star, dans un championnat de plus haut niveau. Le HAC m’a alors repéré, mais j’ai préféré faire une deuxième année avec le Red Star, cela me permettant également de rester dans mon environnement familial. Je suis arrivé au Havre pour intégrer les U16, j’ai réalisé deux bonnes saisons avant que la troisième ne soit un peu gâchée par une blessure. J’ai repris la saison dernière avec la N3, là encore cela s’est très bien passé.
Au terme de la saison dernière, la Covid 19 touche le groupe pro, un formidable coup de pouce du destin pour toi et d’autres jeunes !
On peut le dire comme cela ! Je savais ce match face à Troyes déterminant : si je faisais une bonne prestation, j’aurais une chance de reprendre avec les pros. J’avais déjà eu l’occasion de m’entraîner avec eux, mais je n’avais pas été suffisamment bon et j’étais retourné avec la réserve. J’avais vécu cela comme un gros échec. Je savais que si je voulais qu’on fasse de nouveau appel à moi, je devais faire de très bonnes prestations avec la réserve.
"J’ai compris qu’il se passait quelque chose"
Et cette saison, tu te retrouves lancé dans le grand bain !
Cette saison est extrêmement importante pour moi, je l’ai débutée dans la dernière année de mon contrat stagiaire. J’ai fait une bonne préparation cet été, le coach m’a fait confiance et m’a lancé pour remplacer Fernand Mayembo, blessé. J’ai saisi ma chance. Il y avait de la pression surtout sur le premier match de la saison face à Guingamp, mais c’était de la bonne pression, tu sais que tu n’as pas le choix, tu dois être concentré pendant 90 minutes. Lorsque j’ai débuté le deuxième match face à Sochaux, j’ai compris qu’il se passait quelque chose et que je ne devais rien lâcher ! Je savais bien qu’ensuite, avec le retour des titulaires, je serais à nouveau sur le banc. Le coach m’a toujours parlé et encouragé, je pouvais être amené à jouer à tout moment. Je me devais de rester toujours concentré !
Tu as retrouvé une place de titulaire lors des trois derniers matchs, mesures-tu une progression depuis tes six matchs de début de saison ?
Oui, cette expérience acquise en début de saison est précieuse aujourd’hui. Je n’ai plus l’impression d’arriver en terre inconnue, j’ai appris à connaître mes partenaires, découvert le niveau de la Ligue 2, je me sens plus à l’aise.
Aurais-tu pu signer ce premier contrat pro ailleurs qu’au HAC ?
Non, signer ce premier contrat pro avec le HAC était une priorité absolue. Si le club ne m’avait rien proposé, j’aurais bien sûr tenté ma chance autre part, mais dans la mesure où le HAC m’a fait cette proposition, pas un instant je n’ai imaginé faire mes débuts en professionnel ailleurs !
Propos recueillis par Emmanuel Lelaidier
Cette saison est extrêmement importante pour moi, je l’ai débutée dans la dernière année de mon contrat stagiaire. J’ai fait une bonne préparation cet été, le coach m’a fait confiance et m’a lancé pour remplacer Fernand Mayembo, blessé. J’ai saisi ma chance. Il y avait de la pression surtout sur le premier match de la saison face à Guingamp, mais c’était de la bonne pression, tu sais que tu n’as pas le choix, tu dois être concentré pendant 90 minutes. Lorsque j’ai débuté le deuxième match face à Sochaux, j’ai compris qu’il se passait quelque chose et que je ne devais rien lâcher ! Je savais bien qu’ensuite, avec le retour des titulaires, je serais à nouveau sur le banc. Le coach m’a toujours parlé et encouragé, je pouvais être amené à jouer à tout moment. Je me devais de rester toujours concentré !
Tu as retrouvé une place de titulaire lors des trois derniers matchs, mesures-tu une progression depuis tes six matchs de début de saison ?
Oui, cette expérience acquise en début de saison est précieuse aujourd’hui. Je n’ai plus l’impression d’arriver en terre inconnue, j’ai appris à connaître mes partenaires, découvert le niveau de la Ligue 2, je me sens plus à l’aise.
Aurais-tu pu signer ce premier contrat pro ailleurs qu’au HAC ?
Non, signer ce premier contrat pro avec le HAC était une priorité absolue. Si le club ne m’avait rien proposé, j’aurais bien sûr tenté ma chance autre part, mais dans la mesure où le HAC m’a fait cette proposition, pas un instant je n’ai imaginé faire mes débuts en professionnel ailleurs !
Propos recueillis par Emmanuel Lelaidier
Articles liés
34ème journée
17/05/2025 Strasbourg - HAC