Avant ACA - HAC, Florian Pinteaux: "J’avais besoin de jouer"

Salut Florian, comment vas-tu ?
Florian Pinteaux : « Ca va impeccablement bien d’autant que depuis que je suis arrivé à Arles/Avignon, je débute tous le matches. J’ai eu ce que je recherchais, c'est-à-dire du temps de jeu. »

Quand on est un jeune joueur, le temps de jeu, c’est vraiment LA priorité ?
F.P : « Oui surtout qu’au Havre, il ne me restait que six moi. Je ne me voyais pas encore tout ce temps-là sans jouer car on s’set très bien comment cela se passe : il faut jouer pour se montrer et c’est pour cela que j’ai fais le choix de partir. »

Tu as changé de ville, mais tu as aussi changé de climat, tu préfères celui du sud ?
F.P : (Rire !) : « C’est sûr qu’il fait bien plus beau à Avignon qu’au Havre, c’est un point en plus, mais tu te doutes bien que je ne suis pas parti pour ça là-bas. »

Comment vivez-vous collectivement les difficultés sportives d’Arles/Avignon ?
F.P : « Ca se vit plutôt pas trop mal car depuis la reprise de janvier, on a quand même pris pas mal de points à l’extérieur et à domicile, on a réussi à battre quelques bonnes équipes. Le club y croit et on doit tous y croire car il y une remontée et il faut se battre jusqu’au bout en sachant que cela va être compliqué mais c’est encore jouable. Il faudra faire le travail. »

Est-ce que jouer contre le HAC va être un petit moment à part dans ta saison ?
F.P : « Je vais le vivre le plus possible comme un match comme un autre, mais c’est vrai que j’ai toujours de bons copains au HAC notamment Max (Maxime Le Marchand et Micka (Mickaël Le Bihan). Comme on dit : une fois sur le terrain on sera adversaire, mais on se retrouvera comme ami après le match.

Quels sont tes objectifs personnels ?
F.P : « Je m’en suis fixé surtout un : jouer le maximum de matches afin de me montrer. En cas de maintien, j’ai une année supplémentaire à Arles donc tout irait bien mais s’il n’y a pas de maintien, j’ai tout intérêt à faire les meilleures prestations possibles pour me montrer et après on verra se ce qui arrivera…

Elle doit peser cette incertitude du lendemain du footballeur professionnel ?
F.P : « C’est embêtant surtout maintenant que j’ai une petite fille. On y pense un peu plus mais en choisissant ce métier-là, on sait très bien ce qui nous attend. Il faut s’y préparer et savoir anticiper les choses.

As-tu analysé ton « échec » sportif au HAC ?
F.P : « Ce n’est pas un échec entre guillemets, c’est un échec mais si la première saison avait été plutôt correcte. Après pour bien analyser il aurait fallu que je comprenne bien tout ce qui n’allait pas mais je n’ai pas vraiment eu d’explication de la part du coach. Il m’a mis sur le côté sans forcément me dire pourquoi d’autant qu’il m’a ressorti deux fois du groupe après deux bons matches. Je suppose donc que mes prestations n’étaient pas assez bonnes pour lui, il n’y a rien à ajouter et je n’ai pas à chercher d’excuses.

Cela a été l’occasion pour toi d’une remise en cause
F.P : « Bien-sûr car comme je le disais, j’ai six mois pour montrer ce que je vaux réellement. Six mois, ça passe vite et j’ai tout intérêt à être bon. »

Et pour le moment, es-tu plutôt content de toi ?
F.P : « Je suis plutôt satisfait. Hormis deux ou trois matches un peu plus compliqué, je pense avoir réalisé de bonnes prestations. C’est plutôt pas trop mal dans l’ensemble.

Un bon résultat face au HAC C’est forcément une victoire pour Arles, compte-tenu de sa position actuelle ?
F.P : « Ne pas perdre à l’extérieur et gagner à domicile, telle est notre devise jusqu’à la fin de la saison. On reste sur deux nuls et une victoire. Il faut concrétiser cette série face au HAC. »

Tu n’as pas eu de problèmes d’adaptation dans ton nouveau club ?
F.P : « Il y a déjà Bruno Irles que j’avais déjà à Monaco. Il ya plusieurs ancien monégasques comme moi et l’équipe a tellement été remaniée au Mercato d’hiver que c’est presque une nouvelle équipe qui est repartie pour la deuxième partie de saison. »

Que peut-on te souhaiter ?
F.P : « Que tout se passe bien pour la fin de saison avec une signature à Arles en cas de maintien et sinon j’espère retrouver un autre club.

Propos recueillis par Pascal Leclerc