11 avril 2009

Avant Caen - HAC ce soir à Deschaseaux : jamais 2 sans 3 ?

Sans toutefois faire preuve d’excès de confiance, les Ciel et Marine semblent néanmoins sereins avant la venue du voisin caennais.

« Caen vient pour gagner mais nous aussi, je m’attends donc à un match engagé. » En une phrase, Frédéric Hantz a parfaitement résumé ce qui risque de se produire ce soir à Deschaseaux. Les Caennais, en panne depuis novembre dernier, savent que leur plus court déplacement de l’année risque aussi d’être aussi l’un des plus importants. Certainement que Franck Dumas a dû cocher la case victoire car lorsque l’on se déplace chez le vingtième et que l’on a un besoin impératif de points, il est évident qu’il ne peut en être autrement.

De leur côté, les Ciel et Marine sortent d’une victoire méritée à Monaco. Méritée, certes mais pas forcément significative compte tenu du peu d’envie des joueurs de la Principauté de gagner le match. Pour autant, ce succès a redonné une certaine confiance au groupe havrais qui, des dires même de leur coach a été particulièrement appliqué et concentré cette semaine, à l’entraînement.

La pression est d’avantage sur les épaules des Bas-Normands. Ayant perdu deux fois depuis le début de la saison face au HAC, ils doivent engranger les points maintenant car la fin du championnat sera particulièrement difficile pour eux. N’y aurait-il donc plus aucun enjeu pour les Havrais ? Que nenni ! Dixit Christophe Revault qui a rappelé que mathématiquement le HAC n’était pas mort et que de toute façon, la victoire était impérative pour redonner de la fierté au public havrais. Et là, tout le monde sera d’accord avec notre expérimenté gardien.

Pascal Leclerc

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