Avant HAC - Auxerre : De l’orgueil !

Trois défaites consécutives. Le mois de novembre, guère brillant pour le HAC, a été conclu de manière catastrophique par la raclée reçue samedi à Bonal, devant une équipe pourtant en plein doute. Mais les Ciel&Marine n’ont pas su appuyer là où ça faisait mal. Résultat ? Ils ont donné confiance à des Sochaliens qui n’en demandaient pas tant et qui ont tué le match en vingt minutes.

Alors maintenant, il n’y a aucune alternative : seule la victoire importe. L’enchaînement des matches a ce côté positif de laisser tout le monde dans l’action et, dès ce mardi, Auxerre (6e, 20 points) se présentera au Stade Océane. L’AJA, qui a concédé samedi le nul (1-1) sur sa pelouse devant Valenciennes, réalise un joli parcours émaillé de coups d’éclats ne laissant pas indifférent, comme cette récente victoire 3 à 0 sur la pelouse du Paris FC. Avec une attaque brillante, la meilleure du championnat (22 buts) au milieu de laquelle un nom bien connu tire son épingle du jeu : Mickaël Le Bihan ! Havrais durant deux saisons, meilleur buteur du championnat 2014-2015 (18 buts), celui qui a enchaîné les pépins physiques depuis son départ de la Porte Océane semble revenu à son niveau d’alors, puisqu’il mène la danse avec 10 réalisations. Autant dire qu’il faudra le surveiller comme le lait sur le feu… Surtout qu’avec Autret et Dugimont, les Auxerrois ont aussi d’autres arguments à faire valoir : cette fois, la vigilance ne devra pas être un vain mot.

De la 3e place fin octobre, les Hacmen ont chuté à la 12e (16 points). On a beau répéter toutes les semaines que le championnat est serré, il y a bien un moment où les écarts vont se créer : afin d’espérer quelque chose, il faudra être du bon côté de la barrière pour éviter qu’elle ne nous soit claquée au nez. De la solidité défensive, de la solidarité, de l’engagement, les Ciel&Marine ont su en faire preuve à plusieurs reprises. Désormais, il va leur falloir remettre l’ouvrage sur le métier, appliquer les fondamentaux et montrer un autre visage que celui de samedi pour se sortir rapidement d’une ornière où ils sont tombés tout seuls.

O.D.