Avant HAC - Châteauroux : Hausser le rythme

Si on vous parle de Berry, à qui pensez-vous ? Non, pas à Richard, pas même à Jules, mais plus sûrement à nos visiteurs du soir, les joueurs de la Berrichonne de Châteauroux. De vieilles connaissances… Nombre de Hacmen ont porté les couleurs castelroussines, et vice versa : Bruno Roux, Teddy Bertin, le regretté Valéry Mezague, Jean-Philippe Mateta… le dernier en date étant le jeune Elies Mahmoud, Ciel&Marine depuis cet été. Par ailleurs, le nouveau directeur sportif de ce club n’est-il pas le Havrais Aldo Angoula ?

Mais trêve de bavardages, il est temps de planter le décor, qui n’est pas des plus gais : un stade Océane limité à mille spectateurs pour cause de mesures sanitaires préfectorales. Le HAC devra ainsi faire sans ses supporters pour battre Châteauroux. Oui, là est l’enjeu : gagner à domicile pour se relancer, faire oublier la défaite au Paris FC (3-0) lors de la dernière journée de championnat il y a deux semaines. Paris, nouveau leader, qui a chipé la place de Niort, battu par… Châteauroux (2-0).

Evidemment, ce samedi, les Castelroussins tenteront de bonifier ce coup d’éclat. Avec les solides Rémi Mulumba (meilleur buteur du club avec deux buts), l’international togolais Gilles Sunu ou encore Ilyas Chouaref, ils ont quelques arguments à faire valoir, même privés des défenseurs Ibrahim Cissé et Nama Fofana, tous deux suspendus. Méfiance donc devant cette équipe pointant à la 13e place (7 points), à deux longueurs des Havrais…

Serré, ce classement : les Ciel&Marine, 11e (9 points), ne sont qu’à quatre unités du leader parisien, trois du podium, deux des play-offs. Cependant, chacun sait qu’il n’y a ni temps ni points à perdre, et les HACMen devront ce samedi montrer un visage conquérant, similaire à celui vu par exemple à Nancy (victoire 1 à 0) : de la solidité, de la constance, du caractère ! Du caractère comme celui semblant habiter Khalid Boutaïb, qui déclarait à son arrivée au HAC la semaine passée « avoir la rage ». Voilà ce qui devra animer les Havrais : la rage, la fougue, la fièvre… du samedi soir, bien entendu, pour hausser le rythme et surtout le conserver sur la durée.

O.D.