20 avril 2024
Avant HAC - Metz : il était une foi...
Un rendez-vous au sommet, au sommet de l’émotion : voilà ce qu’est ce HAC – Metz où tous les fidèles des Ciel&Marine doivent se retrouver…

Qu’un dimanche soit jour de Metz, rien de plus normal. Est-il nécessaire de convoquer les adeptes, de prêcher les convaincus ? Non. Certainement pas. Car les amoureux Ciel&Marine, eux qui ne pèchent pas par orgueil, avaient coché la date de ce duel entre promus dès le début de saison.
La lecture du classement leur donne bien raison : deux petits points séparent Havrais et Messins. Le HAC, 15e, en compte 28, Metz, barragiste depuis la défaite de Lorient ce vendredi à Nice (3-0), 26. Précisons que Lorient, 17e (26 points également), compte un match en retard à disputer chez lui face au PSG le 24 avril (on soulignera au passage ces matches déplacés pour cause de compétitions européennes…). Autant dire que ce dimanche ne sera pas une partie de plaisir… Quoiqu’il ne tienne qu’à nous, joueurs, staff, supporters, d’en faire un plaisir tout entier.
En face, les Lorrains ne l’entendent pas de cette oreille. Ni d’une autre, d’ailleurs. Vainqueurs de Lens la semaine dernière (2-1), renouant ainsi avec le succès après trois défaites consécutives, ils ont repris espoir grâce à Mikautadze, leur buteur de l’année passée, parti sous d’autres cieux, ceux de l’Ajax d’Amsterdam. Et rentré au bercail sous forme de prêt pour retrouver de la confiance. Ce qu’il fait : brillant (9 buts, dont 4 lors des deux dernières journées, et 3 passes décisives), le messie messin est pris pour une lanterne par les Grenats, puisqu’il les éclaire. Il sera bien évidemment l’homme à suivre, voire même à précéder, au sein de nos adversaires. Derrière lui, Udol affiche des stats correctes (4 buts, 3 assists) dans une équipe où on se méfiera également entre autres de Van den Kerkhof (3 passes décisives). Avant-dernière défense (49 buts encaissés), le FC Metz compte toutefois souvent sur les sauvetages d’Oukidja…
Côté havrais, en plus des incertitudes entourant Lloris et Targhalline, les trois absences pour suspension posent évidemment des interrogations. Sans sa patte gauche caviar (Opéri), sans ses guides expérimentés que sont Ayew et Touré, Luka Elsner doit trouver d’autres solutions. Lesquelles passeront peut-être par Momo Bayo, lui qui, cette semaine, a refusé le jour de repos hebdomadaire accordé à l’équipe pour venir s’entraîner, ou par Josué Casimir, auteur d’une très bonne entrée face à Nantes… et, de toute manière, par un collectif infrangible. Le coach havrais y parviendra. Comme son équipe parviendra à s’extraire de ce Charybde infernal. Mais pas en solitaire. Depuis vingt mois, le HAC a beaucoup offert : des résultats, des vibrations, des larmes de joie… Nos plus belles émotions sportives en quinze ans… Pour continuer d’écrire cette histoire (rappelons au passage que les Hacmen ont toujours leur destin entre leurs mains), il faudra un public reconnaissant d’avoir été touché en plein cœur, brûlant de passion, submergé par la ferveur ! Il faudra donner à ce Stade Océane une vraie gueule d’atmosphère, faire de lui un volcan en éruption explosive ! Oui, il est plus difficile de soutenir dans la difficulté que dans la liesse : ce sont bien là les sens du mot « supporter », porter à bout de bras ou endurer… Il ne tient qu’à chaque fidèle Ciel&Marine, prosélyte ou non, de manifester bruyamment sa foi. Le Havre vaut bien un Metz, non ?
O.D.
La lecture du classement leur donne bien raison : deux petits points séparent Havrais et Messins. Le HAC, 15e, en compte 28, Metz, barragiste depuis la défaite de Lorient ce vendredi à Nice (3-0), 26. Précisons que Lorient, 17e (26 points également), compte un match en retard à disputer chez lui face au PSG le 24 avril (on soulignera au passage ces matches déplacés pour cause de compétitions européennes…). Autant dire que ce dimanche ne sera pas une partie de plaisir… Quoiqu’il ne tienne qu’à nous, joueurs, staff, supporters, d’en faire un plaisir tout entier.
En face, les Lorrains ne l’entendent pas de cette oreille. Ni d’une autre, d’ailleurs. Vainqueurs de Lens la semaine dernière (2-1), renouant ainsi avec le succès après trois défaites consécutives, ils ont repris espoir grâce à Mikautadze, leur buteur de l’année passée, parti sous d’autres cieux, ceux de l’Ajax d’Amsterdam. Et rentré au bercail sous forme de prêt pour retrouver de la confiance. Ce qu’il fait : brillant (9 buts, dont 4 lors des deux dernières journées, et 3 passes décisives), le messie messin est pris pour une lanterne par les Grenats, puisqu’il les éclaire. Il sera bien évidemment l’homme à suivre, voire même à précéder, au sein de nos adversaires. Derrière lui, Udol affiche des stats correctes (4 buts, 3 assists) dans une équipe où on se méfiera également entre autres de Van den Kerkhof (3 passes décisives). Avant-dernière défense (49 buts encaissés), le FC Metz compte toutefois souvent sur les sauvetages d’Oukidja…
Côté havrais, en plus des incertitudes entourant Lloris et Targhalline, les trois absences pour suspension posent évidemment des interrogations. Sans sa patte gauche caviar (Opéri), sans ses guides expérimentés que sont Ayew et Touré, Luka Elsner doit trouver d’autres solutions. Lesquelles passeront peut-être par Momo Bayo, lui qui, cette semaine, a refusé le jour de repos hebdomadaire accordé à l’équipe pour venir s’entraîner, ou par Josué Casimir, auteur d’une très bonne entrée face à Nantes… et, de toute manière, par un collectif infrangible. Le coach havrais y parviendra. Comme son équipe parviendra à s’extraire de ce Charybde infernal. Mais pas en solitaire. Depuis vingt mois, le HAC a beaucoup offert : des résultats, des vibrations, des larmes de joie… Nos plus belles émotions sportives en quinze ans… Pour continuer d’écrire cette histoire (rappelons au passage que les Hacmen ont toujours leur destin entre leurs mains), il faudra un public reconnaissant d’avoir été touché en plein cœur, brûlant de passion, submergé par la ferveur ! Il faudra donner à ce Stade Océane une vraie gueule d’atmosphère, faire de lui un volcan en éruption explosive ! Oui, il est plus difficile de soutenir dans la difficulté que dans la liesse : ce sont bien là les sens du mot « supporter », porter à bout de bras ou endurer… Il ne tient qu’à chaque fidèle Ciel&Marine, prosélyte ou non, de manifester bruyamment sa foi. Le Havre vaut bien un Metz, non ?
O.D.
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