24 février 2024
Avant HAC - Reims : en ordre de maintien !
Ce dimanche, le HAC reçoit le Stade de Reims (15 h). Avec en ligne de mire les trois points, qui permettraient aux Ciel&Marine de relancer la machine après deux défaites consécutives.

Il est certainement plus compliqué d’être optimiste que pessimiste. Pourquoi ? Parce que « le pessimisme est d’humeur et l’optimisme de volonté », dixit Alain (non, pas Caveglia, Alain, tout court, le philosophe !). Alors, faut-il pardonner ? Pardonner de tomber dans la facilité à ceux qui, tout à coup, s’affolent, vitupèrent, tirent la sonnette des larmes, à la lecture d’un classement leur sautant au visage en les cinglant d’une affreuse vérité : le HAC joue le maintien !
Quoi ??? Le champion de Ligue 2, l’un des plus petits budgets du championnat, condamné à batailler ??? Eh oui… Après avoir balayé tout sur leur passage la saison passée, voilà nos Ciel&Marine forcés d’enfiler le bleu de chauffe… Etonnant ? Bien sûr que non. Nous savions qu’il y aurait des moments où le championnat nous astreindrait à ranger nos rêves (bien au chaud, ça peut servir…) et nous opposerait un réel implacable, en forme de clubs jouant l’Europe, rodés à ces joutes de la Ligue 1, contre lesquels la moindre erreur se paie cash. L’apprentissage ! Ce dernier ne se déroulant pas si mal à la lecture du classement : 12e, le HAC compte sept points d’avance sur le 17e, Metz, huit sur le dernier, Clermont. Et oui, seulement deux sur le barragiste, Nantes. Il reste douze rencontres pour s’éloigner de cette zone de turbulences.
Le premier de ces douze travaux herculéens, c’est la réception du Stade de Reims. Un lion de Némée devant lequel il faudra faire preuve de ruse tant la bête est difficile à dresser et son cuir dur à transpercer. Les Champenois, 8e avec 31 points, réalisent un championnat de bonne facture, même si, pour eux aussi, février n’est pas spécialement florissant (normal, ce n’est pas la saison !), avec deux défaites et deux nuls sur les quatre dernières journées (dont tout de même un bon match face à Lens, 1-1, le week-end dernier). Ce seront donc deux formations pas vraiment en forme qui s’affronteront, avec la même ambition : se relancer ! Et du côté de cette équipe de Still, on comptera sur Teuma (6 buts), sur Daramy et Ito (2 buts et 5 passes décisives chacun), mais aussi sur Amir Richardson (3 buts et 1 assist), de retour au Stade Océane, pour accomplir cette tâche et recoller à l’ambition rémoise plus ou moins avouée de décrocher une place européenne…
Chaque supporter havrais se souvient avec quelque amertume du match aller, de ce rouge infligé à Rassoul Ndiaye à la 21e, de ce but de Nakamura quatre minutes plus tard, pour, à l’arrivée, juste avant la trêve, une défaite toujours pas digérée, et pas à cause des agapes de Noël… A la nécessité comptable et morale de renouer ce dimanche avec la victoire s’ajoute une légère faim de revanche qu’il ne serait pas désagréable d’assouvir. Même si ce match se disputera encore sans Daler Kuziaev, toujours suspendu après son rouge reçu en Coupe de France à Strasbourg, également sans Rassoul Ndiaye (révocation du sursis), mais pour lequel nous retrouverons Mohamed Bayo. Une rencontre où il faudra resserrer les rangs, retrouver une solidité défensive sans aucune faille, et la belle discipline faisant la force de nos Hacmen.
Le HAC disposera toutefois d’un atout majeur : son Stade Océane, son public, ses supporters ! Ce dynamisme que ceux-ci sont capables d’insuffler dans une enceinte où il n’y a plus d’abonnés absents, où les fans paient contents ! Et où l’enthousiasme est une maladie qui se gagne (comme déclarait Voltaire, qui aurait dit encore bien plus s’il avait connu le football !). Une fièvre « tifoïde », avec frissons garantis, pleine de couleurs Ciel&Marine, pleine de passion. Et qui pèsera à coup sûr lourd dans le résultat final.
O.D.
Quoi ??? Le champion de Ligue 2, l’un des plus petits budgets du championnat, condamné à batailler ??? Eh oui… Après avoir balayé tout sur leur passage la saison passée, voilà nos Ciel&Marine forcés d’enfiler le bleu de chauffe… Etonnant ? Bien sûr que non. Nous savions qu’il y aurait des moments où le championnat nous astreindrait à ranger nos rêves (bien au chaud, ça peut servir…) et nous opposerait un réel implacable, en forme de clubs jouant l’Europe, rodés à ces joutes de la Ligue 1, contre lesquels la moindre erreur se paie cash. L’apprentissage ! Ce dernier ne se déroulant pas si mal à la lecture du classement : 12e, le HAC compte sept points d’avance sur le 17e, Metz, huit sur le dernier, Clermont. Et oui, seulement deux sur le barragiste, Nantes. Il reste douze rencontres pour s’éloigner de cette zone de turbulences.
Le premier de ces douze travaux herculéens, c’est la réception du Stade de Reims. Un lion de Némée devant lequel il faudra faire preuve de ruse tant la bête est difficile à dresser et son cuir dur à transpercer. Les Champenois, 8e avec 31 points, réalisent un championnat de bonne facture, même si, pour eux aussi, février n’est pas spécialement florissant (normal, ce n’est pas la saison !), avec deux défaites et deux nuls sur les quatre dernières journées (dont tout de même un bon match face à Lens, 1-1, le week-end dernier). Ce seront donc deux formations pas vraiment en forme qui s’affronteront, avec la même ambition : se relancer ! Et du côté de cette équipe de Still, on comptera sur Teuma (6 buts), sur Daramy et Ito (2 buts et 5 passes décisives chacun), mais aussi sur Amir Richardson (3 buts et 1 assist), de retour au Stade Océane, pour accomplir cette tâche et recoller à l’ambition rémoise plus ou moins avouée de décrocher une place européenne…
Chaque supporter havrais se souvient avec quelque amertume du match aller, de ce rouge infligé à Rassoul Ndiaye à la 21e, de ce but de Nakamura quatre minutes plus tard, pour, à l’arrivée, juste avant la trêve, une défaite toujours pas digérée, et pas à cause des agapes de Noël… A la nécessité comptable et morale de renouer ce dimanche avec la victoire s’ajoute une légère faim de revanche qu’il ne serait pas désagréable d’assouvir. Même si ce match se disputera encore sans Daler Kuziaev, toujours suspendu après son rouge reçu en Coupe de France à Strasbourg, également sans Rassoul Ndiaye (révocation du sursis), mais pour lequel nous retrouverons Mohamed Bayo. Une rencontre où il faudra resserrer les rangs, retrouver une solidité défensive sans aucune faille, et la belle discipline faisant la force de nos Hacmen.
Le HAC disposera toutefois d’un atout majeur : son Stade Océane, son public, ses supporters ! Ce dynamisme que ceux-ci sont capables d’insuffler dans une enceinte où il n’y a plus d’abonnés absents, où les fans paient contents ! Et où l’enthousiasme est une maladie qui se gagne (comme déclarait Voltaire, qui aurait dit encore bien plus s’il avait connu le football !). Une fièvre « tifoïde », avec frissons garantis, pleine de couleurs Ciel&Marine, pleine de passion. Et qui pèsera à coup sûr lourd dans le résultat final.
O.D.
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