Avant HAC - Toulouse : le début de la lutte finale !

Comme on dit en bord de mer – ce qui est notre cas -, le HAC essuie actuellement un grain. Quatre défaites consécutives, une bourrasque ayant quelque peu noyé le matelas de sécurité que possédaient les Ciel&Marine par rapport à la zone rouge, faisant vaciller le navire en le renvoyant avant le début de cette journée à la 15e place, avec une longueur d’avance sur le barragiste, Montpellier, et quatre sur le premier relégable, Metz. Oui, un sacré grain. Que l’on pourrait transformer en grain de folie !

La folie, celle qui doit s’emparer du Stade Océane ce dimanche ! Un autre grain, de beauté cette fois, dans ce monde de brutes, cet antre havrais bien garni, coloré de bleu aussi en intérieur grâce aux écharpes tendues à bout de bras par un public chantant, bruyant, joyeux, enthousiaste ! Parmi ces supporters, qui n’est pas conscient du rôle essentiel, fondamental, voire prépondérant qu’il a à jouer ? Personne ! Chacun sait que l’union fait la noce, et que si le HAC n’y est pas vraiment actuellement, la victoire n’est pas loin de nous tenir à nouveau en liesse ! Non, au regard des prestations havraises, notamment contre Rennes et Reims, il ne manque pas grand-chose… Ce petit plus, les Hacmen s’efforceront de l’injecter… et compteront sur vous, supporters, pour le démultiplier !

L’adversaire du jour ? Le Toulouse FC, chez qui le HAC était allé s’imposer à l’aller (2-1), grâce à un doublé de Bayo dans les dernières minutes. Dixièmes avec 29 points, les Violets s’offrent un bouquet d’air depuis trois matches, trois succès de rang à Monaco, contre Lille, et contre Nice. Les hommes à surveiller ? Au premier rang, Gboho, arrivé au mercato d’hiver, acheté au Cercle de Bruges pour 2,5 millions : l’ailier a transformé le jeu toulousain. Evidemment, Dallinga (9 buts), Magri (4), ou encore Sierro (3, dont 2 sur cette série de trois victoires) sont des joueurs dont il faut se méfier et qui se sentent pousser des ailes paradoxalement depuis leur élimination en Coupe d’Europe par Benfica.

Cependant, qu’importent l’adversaire et sa dynamique, sa façon de jouer et ses individualités. Il reste dix matches à disputer, dix combats… dont six au Stade Océane. Avec le retour de Daler Kuziaev, qui a purgé ses quatre matches de suspension (quelle lourde sanction !), avec celui fort possible d’Oussama Targhalline, le HAC sera au complet pour entamer ce sprint final, cette dernière ligne droite. Une compétition dans la compétition, à haute intensité émotionnelle ! Mais après tout, au début de saison, qui n’aurait pas signé pour une 15e place à dix journées de la fin ? Chacun connaissait la difficulté de la tâche. Alors chacun connaît aussi sa mission : se battre, avec sa technique, son envie, son abnégation pour les Hacmen sur le terrain, avec sa voix et sa passion Ciel&Marine pour les supporters en tribune. Dans une même unité motrice. Dans une même synergie. Avec le même caractère insatiable. Avec la même ambition : celle de porter toujours plus haut le HAC mais aussi Le Havre. Un collectif nécessaire, l’aidant du bonheur, pour, à terme, nous emmener au septième ciel au soir du 18 mai…

O.D.