1 février 2015
Avant HAC - VAFC, Anthony Le Tallec: "C’est un rendez-vous à part pour moi"
Anthony Le Tallec, l’attaquant valenciennois foulera pour la première fois la pelouse du Stade Océane en tant que joueur. Celui qui a été l’un des fleurons de la formation havraise, celui qui a débuté avec les pros du HAC à 16 ans et demi avec son compère Florent Sinama-Pongolle, celui que le HAC ne pouvait retenir tellement les plus grands clubs européens le voulaient considère aujourd’hui encore le HAC comme le club de son cœur même s’il prévient que demain, il n’y aura aucun cadeau. Entretien !

C’est un match important pour les deux équipes ?
Anthony Le Tallec : « Oui c’est vrai ! Les résultats ne sont pas en faveur des deux équipes en ce moment. C’est un match compliqué entre deux formations qui ont besoin de points. Les équipes de derrière ayant perdu, en cas de victoire cela permettrait de souffler un peu. Je pense qu’un match nul n’arrangerait personne. »
Comme le HAC, Valenciennes visait certainement beaucoup plus haut au départ de la saison ?
A L : « Par rapport à notre effectif je dirai oui, mais si l’on regarde notre début de saison compliqué, on ne vise plus que le maintien aujourd’hui. On avait réussi à sortir de cette zone rouge avant de replonger. On sait donc ce qu’il faut faire pour remonter au classement. Cela passera par de la solidarité, par de la rigueur. On voudrait retrouver rapidement, le milieu de tableau. »
Pensez-vous qu’il soit de plus en plus compliqué de faire vivre normalement un club de foot quand on voit les difficultés rencontré par le HAC ou Valenciennes ?
A.L : « Ca devient effectivement très très compliqué. Le marché est de plus en plus dur notamment en France où les clubs rencontrent de plus en plus de difficulté financière. C’est dommage pour le HAC que Maillol ait parlé pour rien car beaucoup de gens y ont cru et il y a un gros potentiel au Havre. Même si parfois l’histoire prêtait à sourire, je suis déçu pour les supporters pour la ville. Le Havre mérite bien mieux que cela. »
Anthony Le Tallec : « Oui c’est vrai ! Les résultats ne sont pas en faveur des deux équipes en ce moment. C’est un match compliqué entre deux formations qui ont besoin de points. Les équipes de derrière ayant perdu, en cas de victoire cela permettrait de souffler un peu. Je pense qu’un match nul n’arrangerait personne. »
Comme le HAC, Valenciennes visait certainement beaucoup plus haut au départ de la saison ?
A L : « Par rapport à notre effectif je dirai oui, mais si l’on regarde notre début de saison compliqué, on ne vise plus que le maintien aujourd’hui. On avait réussi à sortir de cette zone rouge avant de replonger. On sait donc ce qu’il faut faire pour remonter au classement. Cela passera par de la solidarité, par de la rigueur. On voudrait retrouver rapidement, le milieu de tableau. »
Pensez-vous qu’il soit de plus en plus compliqué de faire vivre normalement un club de foot quand on voit les difficultés rencontré par le HAC ou Valenciennes ?
A.L : « Ca devient effectivement très très compliqué. Le marché est de plus en plus dur notamment en France où les clubs rencontrent de plus en plus de difficulté financière. C’est dommage pour le HAC que Maillol ait parlé pour rien car beaucoup de gens y ont cru et il y a un gros potentiel au Havre. Même si parfois l’histoire prêtait à sourire, je suis déçu pour les supporters pour la ville. Le Havre mérite bien mieux que cela. »

Vous avez tout juste, trente ans et pourtant vous faîtes votre dix septième saison chez les professionnels, le temps passe vite, non ?
A.L : « Ca passe, ça passe… Ca me fait bizarre de revenir au Havre car c’est là bas que j’ai tout appris des débutants aux pros. C’est au Havre aussi que j’ai tous mes amis. Il va y avoir beaucoup de gens que j’aime dans les tribunes. Pour moi, c’est évidemment un rendez-vous spécial. »
Est-ce que tous les souvenirs que vous avez ici sont marqué à vie ?
A.L : « Bien sûr ! Vous savez, le HAC est le premier club pour lequel je regarde pour les résultats. Ce club est tout pour moi. J’ai un énorme respect pour ce club et pourquoi-pas un jour y revenir ? On ne sait jamais dans le foot. Tous les gens autour de moi m’en parlent, même les supporters du HAC que je croise lorsque je reviens au Havre m’en parlent. Dans le foot on ne peut jamais savoir… »
Ce serait une très belle histoire de terminer votre carrière là où elle a commencé ?
A.L : « Oui mais en attendant demain il y a un match, (rire !) et il n’y aura pas de cadeau. »
Avez-vous un petit message à faire passer aux supporters du HAC ?
A.L : « C’est avec eux que j’ai commencé. On a connu des bons et des moins bons moments. J’ai l’occasion de les revoir souvent dans mon « Foot Salle » que j’ai monté au Havre. Il me dise qu’ils aimeraient que des anciens reviennent aider le club. Ca me fait chaud au cœur. Ca montre qu’on a laissé de bons souvenirs.
Et quel votre plus beau souvenir du HAC ?
A.L : « La montée en Ligue 1 avec Alain Cavéglia. J’avais marqué des buts, c’était mes débuts pros.
Et pour finir quel regard portez-vous sur votre carrière ?
La fierté d’être toujours là seize ans plus tard, même si je sais que j’aurais pu faire beaucoup mieux. Je n’aurais pas du partir de Liverpool à un moment donné. Ce choix a freiné ma carrière, mais j’ai toujours été présent au plus haut niveau. J’en suis fier et ce n’est pas fini. J’ai encore quatre, cinq années devant moi, je pense…
Propose recueillis par Pascal Leclerc
A.L : « Ca passe, ça passe… Ca me fait bizarre de revenir au Havre car c’est là bas que j’ai tout appris des débutants aux pros. C’est au Havre aussi que j’ai tous mes amis. Il va y avoir beaucoup de gens que j’aime dans les tribunes. Pour moi, c’est évidemment un rendez-vous spécial. »
Est-ce que tous les souvenirs que vous avez ici sont marqué à vie ?
A.L : « Bien sûr ! Vous savez, le HAC est le premier club pour lequel je regarde pour les résultats. Ce club est tout pour moi. J’ai un énorme respect pour ce club et pourquoi-pas un jour y revenir ? On ne sait jamais dans le foot. Tous les gens autour de moi m’en parlent, même les supporters du HAC que je croise lorsque je reviens au Havre m’en parlent. Dans le foot on ne peut jamais savoir… »
Ce serait une très belle histoire de terminer votre carrière là où elle a commencé ?
A.L : « Oui mais en attendant demain il y a un match, (rire !) et il n’y aura pas de cadeau. »
Avez-vous un petit message à faire passer aux supporters du HAC ?
A.L : « C’est avec eux que j’ai commencé. On a connu des bons et des moins bons moments. J’ai l’occasion de les revoir souvent dans mon « Foot Salle » que j’ai monté au Havre. Il me dise qu’ils aimeraient que des anciens reviennent aider le club. Ca me fait chaud au cœur. Ca montre qu’on a laissé de bons souvenirs.
Et quel votre plus beau souvenir du HAC ?
A.L : « La montée en Ligue 1 avec Alain Cavéglia. J’avais marqué des buts, c’était mes débuts pros.
Et pour finir quel regard portez-vous sur votre carrière ?
La fierté d’être toujours là seize ans plus tard, même si je sais que j’aurais pu faire beaucoup mieux. Je n’aurais pas du partir de Liverpool à un moment donné. Ce choix a freiné ma carrière, mais j’ai toujours été présent au plus haut niveau. J’en suis fier et ce n’est pas fini. J’ai encore quatre, cinq années devant moi, je pense…
Propose recueillis par Pascal Leclerc