15 mars 2025
Avant Lyon - HAC : sacré Graal…
La 26e journée de Ligue 1 McDonald’s nous envoie du côté de Lyon… Un adversaire en forme, toujours en course en Europa Ligue. Mais le HAC est habitué aux défis hors norme…

Commençons par un conseil : si le titre de cet article ne vous évoque rien de particulier, si vous pensez que les Monty Python sont des reptiles vivant sur les rives de la Lézarde, n’hésitez pas à jouer du moteur de recherche. Il serait dommage de passer à côté d’un chef d’œuvre, on n’a pas tant d’occasions que ça de rigoler en ce moment. Et à l’aube de nous rendre dans la ville ayant vu naître le cinéma, le thème est respecté.
Sur l’écran noir de nos nuits blanches, l’OL, s’il n’est plus le super héros des blockbusters des années 2000, reste mieux qu’un honnête second rôle. Acteur majeur de Ligue 1, actuel sixième, le club rhodanien peut viser plus haut, puisqu’il n’est qu’à deux points de la quatrième place et des barrages pour ce fabuleux péplum qu’est la Ligue des Champions… En attendant, les hommes de Paulo Fonseca brillent en Ligue Europa, où ils ont disposé facilement des Roumains du FCSB en huitièmes de finale et se frotteront en quarts à Manchester United. « Gones » with the wind : depuis l’arrivée du technicien portugais (rappelons-le, suspendu jusqu’au 30 novembre par la LFP après son face à face avec l’arbitre Benoît Millot), soit un mois et demi, les Lyonnais soufflent presque tout sur leur passage et savent orienter le vent du boulet. Si Lacazette et les siens sont la troisième équipe d’Europe la plus efficace depuis début février (2,71 buts par match, derrière le PSG, 3,42, et Barcelone, 2,78), transformant depuis lors 78 % de leurs occasions, c’est aussi parce que le schéma de jeu est désormais parfaitement rodé, offensivement comme défensivement. Quelques stats ? En championnat, au premier rang des buteurs de l’OL, on trouve évidemment Lacazette (9 réalisations), suivi de Mikautadze (intenable jeudi soir face à Bucarest, avec 2 buts et 2 passes décisives) et Cherki, avec 6 buts chacun. Côté passeurs, c’est le dernier nommé qui mène la danse (9 assists). Enfin, l’OL, c’est aussi Lucas Perri, un gardien efficace (75,6 % d’arrêts), et « quelques » joueurs solides, comme Tagliafico, Maitland-Niles, Tolisso… Bref, pas des figurants. Du brutal. Du vitriol. Oui, vous avez compris, Lyon, ce sont des flingues de concours avec la puissance de feu d’un croiseur.
Ceci dit, un match reste un match (c’est profond, ça, n’est-ce pas !), et si la colline de Fourvière est aussi pentue que l’inclinaison du Groupama Stadium (une pensée aux supporters havrais qui prendront place tout en haut, et derrière un filet…), elle n’est pas non plus insurmontable. Il faudra « simplement » pour les Hacmen être, de la première à la dernière seconde, vigilants, sérieux, attentifs, solides, ne pas se laisser aspirer par le jeu lyonnais, se montrer efficaces à la moindre opportunité, croire en eux, et, pour tout cela, se passer de Mahamadou Diawara (prêté par l’OL et qui ne peut donc disputer cette rencontre) et d’Arouna Sangante, toujours blessé, avec, en plus, une incertitude sur la présence de Fodé Ballo-Touré et de Yanis Zouaoui. Ça fait beaucoup ? C’est de la Ligue 1, c’est l’élite, et jouer ce genre de matchs, avec tous les risques qu’ils comportent, fait circuler dans notre corps une adrénaline bienfaisante ! On n’est pas restés 14 ans de suite à les regarder à la télé pour se plaindre désormais d’être sous les feux de la rampe…
Grâce au retour de Junior Mwanga, Didier Digard disposera d’une solution supplémentaire pour revenir de Lyon avec le sourire. Barragistes, avec un point d’avance sur Saint-Etienne, 17e, et un de retard sur Reims, premier non relégable, les Ciel&Marine, que beaucoup voyaient condamnés à une époque pas si lointaine, ont montré qu’ils possédaient de la ressource mais aussi du talent… Il en fallut pour s’imposer à Lille et à Lens ! Certes, la vérité d’un match n’est pas celle d’un autre. Toutefois, ce dimanche, le HAC tentera tout, avec ses qualités, pour éviter le Voyage au bout de l’enfer que certains lui promettent… Véritablement un sacré Graal…
O.D.
Sur l’écran noir de nos nuits blanches, l’OL, s’il n’est plus le super héros des blockbusters des années 2000, reste mieux qu’un honnête second rôle. Acteur majeur de Ligue 1, actuel sixième, le club rhodanien peut viser plus haut, puisqu’il n’est qu’à deux points de la quatrième place et des barrages pour ce fabuleux péplum qu’est la Ligue des Champions… En attendant, les hommes de Paulo Fonseca brillent en Ligue Europa, où ils ont disposé facilement des Roumains du FCSB en huitièmes de finale et se frotteront en quarts à Manchester United. « Gones » with the wind : depuis l’arrivée du technicien portugais (rappelons-le, suspendu jusqu’au 30 novembre par la LFP après son face à face avec l’arbitre Benoît Millot), soit un mois et demi, les Lyonnais soufflent presque tout sur leur passage et savent orienter le vent du boulet. Si Lacazette et les siens sont la troisième équipe d’Europe la plus efficace depuis début février (2,71 buts par match, derrière le PSG, 3,42, et Barcelone, 2,78), transformant depuis lors 78 % de leurs occasions, c’est aussi parce que le schéma de jeu est désormais parfaitement rodé, offensivement comme défensivement. Quelques stats ? En championnat, au premier rang des buteurs de l’OL, on trouve évidemment Lacazette (9 réalisations), suivi de Mikautadze (intenable jeudi soir face à Bucarest, avec 2 buts et 2 passes décisives) et Cherki, avec 6 buts chacun. Côté passeurs, c’est le dernier nommé qui mène la danse (9 assists). Enfin, l’OL, c’est aussi Lucas Perri, un gardien efficace (75,6 % d’arrêts), et « quelques » joueurs solides, comme Tagliafico, Maitland-Niles, Tolisso… Bref, pas des figurants. Du brutal. Du vitriol. Oui, vous avez compris, Lyon, ce sont des flingues de concours avec la puissance de feu d’un croiseur.
Ceci dit, un match reste un match (c’est profond, ça, n’est-ce pas !), et si la colline de Fourvière est aussi pentue que l’inclinaison du Groupama Stadium (une pensée aux supporters havrais qui prendront place tout en haut, et derrière un filet…), elle n’est pas non plus insurmontable. Il faudra « simplement » pour les Hacmen être, de la première à la dernière seconde, vigilants, sérieux, attentifs, solides, ne pas se laisser aspirer par le jeu lyonnais, se montrer efficaces à la moindre opportunité, croire en eux, et, pour tout cela, se passer de Mahamadou Diawara (prêté par l’OL et qui ne peut donc disputer cette rencontre) et d’Arouna Sangante, toujours blessé, avec, en plus, une incertitude sur la présence de Fodé Ballo-Touré et de Yanis Zouaoui. Ça fait beaucoup ? C’est de la Ligue 1, c’est l’élite, et jouer ce genre de matchs, avec tous les risques qu’ils comportent, fait circuler dans notre corps une adrénaline bienfaisante ! On n’est pas restés 14 ans de suite à les regarder à la télé pour se plaindre désormais d’être sous les feux de la rampe…
Grâce au retour de Junior Mwanga, Didier Digard disposera d’une solution supplémentaire pour revenir de Lyon avec le sourire. Barragistes, avec un point d’avance sur Saint-Etienne, 17e, et un de retard sur Reims, premier non relégable, les Ciel&Marine, que beaucoup voyaient condamnés à une époque pas si lointaine, ont montré qu’ils possédaient de la ressource mais aussi du talent… Il en fallut pour s’imposer à Lille et à Lens ! Certes, la vérité d’un match n’est pas celle d’un autre. Toutefois, ce dimanche, le HAC tentera tout, avec ses qualités, pour éviter le Voyage au bout de l’enfer que certains lui promettent… Véritablement un sacré Graal…
O.D.
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