Avant Nancy - HAC : Jean-Marc Nobilo « Gardons le même état d’esprit »

« Pour moi, Nancy, c’est un peu la référence. » En disant cela, coach Nobilo veut-il dire qu’il aimerait voir le HAC grandir à la mode nancéenne ?  Il est vrai que depuis son retour parmi l’élite, le club lorrain monte crescendo au firmament du football français, sans vague, sans défrayer la chronique en ce qui concerne les transferts. Cela ne l’a pas empêché de jouer les troublions en Ligue 1 avec un budget qui n’a rien à voir avec certaines grosses cylindrées beaucoup plus  médiatiques.

Malgré tout, cette saison, les hommes de Pablo Corréa connaissent des difficultés dans leur entame de championnat et notamment sur le plan offensif : « Ce n’est pas forcément bon signe, » prévient  Christophe Revault : « Ils vont certainement vouloir ouvrir leur compteur contre nous. Cette équipe a un gros potentiel. A nous, de repousser le moment ou elle se réveillera. »

Malgré les points qui n’ont pas été pris à Toulouse et contre Marseille, Les Havrais ont  de quoi avoir des motifs de satisfaction. Le jeu havrais  lors des trois premières journée démontre une réelle volonté d’aller de l’avant basée pour des principes de jeu mis en place par Jean-Marc Nobilo depuis la saison dernière : « La manière, on l’a, au moins sur 75 minutes de jeu, reste maintenant  à l’accompagner de résultat,» dit l’entraîneur. « Le coach avait  prévenu qu’il faudrait sept huit matches pour apprendre toutes les ficelles de la ligue 1. Il avait raison, » explique Christophe Revault .

Le jeu est présent, alors que reste t-il à apprendre aux Ciel et Marine pour transformer la manière en efficacité : « En autre, prendre l’adversaire plus haut afin de diminuer les situations dangereuses, notamment les coup de pieds arrêtés aux abords de la surface, » dit le gardien havrais. De par son expérience,  il connaît la dangerosité des coups des coup de pieds arrêtés dans le football moderne. Les Havrais en ont fait la dure expérience avec deux coups francs payés cash, à Toulouse (sur une faute inexistante, d’ailleurs) et contre Marseille, ce qui a permis aux joueurs de Gerrets d’empocher les trois points. (Là encore à cause d’un coup de sifflet de l’arbitre difficilement compréhensible).

Le résultat est là. Trois matches, Une victoire contre Nice et deux défaites : « Il n’y a pas le feu au lac, » dit Capitaine Revault, estimant qu’en continuant de jouer de la sorte, les points vont finir par venir : « On aurait pu faire trois matches nuls, on aurait eu le même nombre de points. Dans l’esprit des gens, c’est certainement plus positif. Moi, je pense qu’il vaut mieux gagner un match, quitte à en perdre deux derrière. »

Dans tous les cas, cela fera toujours trois points au compteur. Et ce n’est peut-être pas si mal que ça pour un début ?