21 novembre 2025
Avant Paris SG - HAC : avec strass mais sans stress !
Le HAC se déplace ce samedi soir au Parc des Princes, antre du champion de France et d’Europe en titre. Un défi XXL pourtant sans réelle pression…
Cette 13e journée de Ligue 1 McDonald’s pourrait avoir un titre de conte de fées : « Voyage au Parc des Princes ». C’est vrai… C’est joli, comme nom, le Parc des Princes ! Cela nous évoque de charmantes rencontres, des bambins à la mise impeccable suivis de pages non moins distingués… Bien plus en tout cas que le nom précédent de ce lieu, a priori « queue du bois de Boulogne », endroit dont la réputation liée à ses buissons ardents n’est plus à faire ! Bref, le Parc des Princes, ce pourrait être une balade au grand air, agrémentée de jeux et de rires enfantins. Sauf que… non.
Le Parc des Princes, c’est l’antre d’une bête féroce, certes comme on en rencontre parfois dans les histoires enfantines, mais sans happy end. Là, c’est le dragon qui gagne, renversant tout sur son passage, jusqu’à s’emparer d’une coupe aux grandes oreilles qui se refusait à lui depuis des lustres. Le Parc des Princes, c’est désormais le palais du roi d’Europe, au passage évidemment roi de France.
Un roi que l’on dit moins éblouissant, moins rayonnant, chahuté par quelques uns de ses sujets. Paris au mois doute ? Mouais… Le PSG reste installé sur le trône du championnat (27 points), avec deux longueurs d’avance sur son dauphin, l’OM. Meilleure défense (11 buts encaissés), deuxième meilleure attaque (24 réalisations), les Parisiens ont certes été récemment tenus en échec à Lorient (1-1), mais ont su dans la foulée prendre la mesure de Nice (1-0) et de Lyon (3-2 au Groupama Stadium). Vitinha, lui, règne sur les passeurs décisifs (5 assists à son actif). D’accord, pour retrouver un joueur du PSG dans le classement des meilleurs buteurs, il faut descendre un peu : Barcola et Joao Neves affichent 4 réalisations chacun, loin des 9 du Strasbourgeois Panichelli. Cependant, de Mendes (2) à Hakimi (2 également), de Ruiz (1) à Zabarnyi (1), de Ramos (2) à Dembélé (2), le danger vient d’absolument partout ! C’est la grande force de l’équipe de Luis Enrique : un collectif efficace, en mode rouleau compresseur. Malgré les nombreuses absences successives (Mendes, Hakimi, Doué, Dembélé ne joueront pas contre nous), le PSG, ce n’est pas du lourd : pour l’adversaire, c’est du pesant, de l’oppressant, de l’étouffant. Bref, un casse-tête pour n’importe quelle équipe, et samedi, c’est notre tour d’essayer de le résoudre.
Toutefois, et sans trop y réfléchir, que voilà un joyeux problème ! On aime le foot aussi pour ça, non ? Ne remontons pas trop loin dans le temps et rappelons-nous la tenue de matches beaucoup moins prestigieux, beaucoup moins médiatisés. Un temps qui nous paraissait bien long dans une division inférieure que nous avons eu tout le loisir d’explorer. Alors, la Ligue 1, le PSG, le Parc, c’est un grand oui ! Avec tous les risques que cela comporte ? Quels risques ? Quelle pression ? Celle de perdre ? Mais qui reprocherait au HAC, plus petit budget de Ligue 1, actuel 12e (14 points), de trébucher au Parc face à une équipe dont le nom s’écrit en capital(es) ?
Didier Digard et les siens vont donc s’efforcer de montrer un beau visage pour ce match en prime-time, plein de strass mais sans stress. Devant un parcage visiteurs rempli (1000 supporters Ciel&Marine y prendront place), les Ciel&Marine essaieront de prendre Marquinhos et les siens en défaut. « Ne pas avoir de regrets ! », exprimait le coach havrais hier en conférence de presse. On regrette rarement d’avoir osé mais toujours de ne pas avoir essayé. Une philosophie - parfois difficile à appliquer - portant toutefois ses fruits… Alors, même privés d’Ally Samatta, en phase de réathlétisation, peut-être d’Arouna Sangante, malade cette semaine et victime d’un coup à l’épaule face à Nantes, et de Mory Diaw, lui aussi gêné lors de son rassemblement avec le Sénégal, le HAC va tenter. Tenter le sort, tenter les dieux du foot ? Oh, trop incertain ! Non, tenter, par son investissement, par son courage, par ses efforts, par son jeu, par son sérieux, bref, faire les choses bien afin d’être récompensé. Et si ça ne suffit pas, que ce soit purement, uniquement, simplement la haute qualité de l’adversaire qui nous empêche d’aller au bout… du conte.
O.D.
Le Parc des Princes, c’est l’antre d’une bête féroce, certes comme on en rencontre parfois dans les histoires enfantines, mais sans happy end. Là, c’est le dragon qui gagne, renversant tout sur son passage, jusqu’à s’emparer d’une coupe aux grandes oreilles qui se refusait à lui depuis des lustres. Le Parc des Princes, c’est désormais le palais du roi d’Europe, au passage évidemment roi de France.
Un roi que l’on dit moins éblouissant, moins rayonnant, chahuté par quelques uns de ses sujets. Paris au mois doute ? Mouais… Le PSG reste installé sur le trône du championnat (27 points), avec deux longueurs d’avance sur son dauphin, l’OM. Meilleure défense (11 buts encaissés), deuxième meilleure attaque (24 réalisations), les Parisiens ont certes été récemment tenus en échec à Lorient (1-1), mais ont su dans la foulée prendre la mesure de Nice (1-0) et de Lyon (3-2 au Groupama Stadium). Vitinha, lui, règne sur les passeurs décisifs (5 assists à son actif). D’accord, pour retrouver un joueur du PSG dans le classement des meilleurs buteurs, il faut descendre un peu : Barcola et Joao Neves affichent 4 réalisations chacun, loin des 9 du Strasbourgeois Panichelli. Cependant, de Mendes (2) à Hakimi (2 également), de Ruiz (1) à Zabarnyi (1), de Ramos (2) à Dembélé (2), le danger vient d’absolument partout ! C’est la grande force de l’équipe de Luis Enrique : un collectif efficace, en mode rouleau compresseur. Malgré les nombreuses absences successives (Mendes, Hakimi, Doué, Dembélé ne joueront pas contre nous), le PSG, ce n’est pas du lourd : pour l’adversaire, c’est du pesant, de l’oppressant, de l’étouffant. Bref, un casse-tête pour n’importe quelle équipe, et samedi, c’est notre tour d’essayer de le résoudre.
Toutefois, et sans trop y réfléchir, que voilà un joyeux problème ! On aime le foot aussi pour ça, non ? Ne remontons pas trop loin dans le temps et rappelons-nous la tenue de matches beaucoup moins prestigieux, beaucoup moins médiatisés. Un temps qui nous paraissait bien long dans une division inférieure que nous avons eu tout le loisir d’explorer. Alors, la Ligue 1, le PSG, le Parc, c’est un grand oui ! Avec tous les risques que cela comporte ? Quels risques ? Quelle pression ? Celle de perdre ? Mais qui reprocherait au HAC, plus petit budget de Ligue 1, actuel 12e (14 points), de trébucher au Parc face à une équipe dont le nom s’écrit en capital(es) ?
Didier Digard et les siens vont donc s’efforcer de montrer un beau visage pour ce match en prime-time, plein de strass mais sans stress. Devant un parcage visiteurs rempli (1000 supporters Ciel&Marine y prendront place), les Ciel&Marine essaieront de prendre Marquinhos et les siens en défaut. « Ne pas avoir de regrets ! », exprimait le coach havrais hier en conférence de presse. On regrette rarement d’avoir osé mais toujours de ne pas avoir essayé. Une philosophie - parfois difficile à appliquer - portant toutefois ses fruits… Alors, même privés d’Ally Samatta, en phase de réathlétisation, peut-être d’Arouna Sangante, malade cette semaine et victime d’un coup à l’épaule face à Nantes, et de Mory Diaw, lui aussi gêné lors de son rassemblement avec le Sénégal, le HAC va tenter. Tenter le sort, tenter les dieux du foot ? Oh, trop incertain ! Non, tenter, par son investissement, par son courage, par ses efforts, par son jeu, par son sérieux, bref, faire les choses bien afin d’être récompensé. Et si ça ne suffit pas, que ce soit purement, uniquement, simplement la haute qualité de l’adversaire qui nous empêche d’aller au bout… du conte.
O.D.
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