14 novembre 2013
Avant Saint-Amand - HAC en Coupe, Otis N'Goma: "ce n'est pas une revanche, ce sont des retrouvailles"
Otis N’Goma, ex-sélectionneur de la République Démocratique du Congo est depuis cet été à la tête de l’équipe de Saint-Amand (DH). Avant le match qui va opposer le SAFC au HAC dimanche, rencontre avec un personnage chaleureux qui connaît aussi bien le foot amateur que le foot pro.

Otis N’Goma, vous faite parti de ces personnes qui ont une très longue expérience dans le milieu du football, tant dans le football de haut-niveau que le football amateur ?
Oui j’ai débuté à Valenciennes dans les années 90, avec les équipes de jeunes, les U15, puis U17, un club avec lequel j’ai fini assistant de Robert Dewilder avec l'effectif professionnel. J’ai eu des joueurs comme Daniel Moreira ou Jeremy Janot avant qu’il ne parte à Saint-Étienne. Ensuite j’ai passé 2 saisons à Saint-Amand puis Cambrai en CFA2. À cette époque, je jouais déjà contre la réserve du HAC face à des joueurs comme Hoarau ou des joueurs que je connais bien qui sont aussi des compatriotes comme Mandanda ou Milambo.
Dans cette période on avait notamment sorti le Stade de Reims de Cédric Fauré et de Julien Feret chez eux en 2006, Ensuite, en 1/32ème nous avions perdu au terme des prolongations contre Marseille au Stadium de Lille.
De là j’ai été appelé pour assurer l’intérim à la tête de la sélection de la République Démocratique du Congo. Dans cette période, nous avons rencontré l’équipe de France de Domenech le 5 février 2008 à Marbella. Face à Mandanda, Diarra, Sagna, Mexes Boumsong et autre Brian et Nasri, nous avions fait un match nul (0-0). Ensuite j’ai quitté la sélection pour y revenir en 2010. C’est là que j’ai convoqué pour la première fois votre joueur Distel Zola. J’ai ensuite été confirmé adjoint de Robert Nouzaret, mais quand celui-ci est parti et à l’arrivée de Claude Leroy, on a mis un terme à mon contrat en septembre 2012. C’est dommage nous avions pourtant eu de bons résultats avec la Sélection Nationale. Alors je suis revenu dans le Nord de la France.
Vous êtes finalement très attaché au Nord de la France ?
Oui, cette région m’a donné beaucoup, c’est aussi là que j’ai passé mes diplômes. Je m'y suis aussi marié et élevé mes enfants.
Cette saison Saint-Amand fait un bon début de championnat en DH, classé 5ème avec 3 victoires, 3 nuls et seulement une défaite ?
Nous avons été handicapé par les départs tardifs de plusieurs joueurs avant le début du championnat. Cela a perturbé la préparation du groupe. Je dirais plutôt que c’est un départ moyen pour mon équipe.
Et votre parcours en Coupe s’est passé plutôt tranquillement hormis un 5ème tour très chaud face à Tourcoing ?
Oui, c’est vrai que nous avons joué des équipes plus faibles que la notre et c’est vrai également qu’il a fallu batailler pour passer face à Tourcoing qui a une belle équipe avec beaucoup des joueurs issus du centre de formation du LOSC et qui est d’ailleurs devant nous en championnat.
Comment voyez vous ce prochain tour face au HAC ?
Comme je l’ai dit à mes joueurs, nous sommes en mode « alerte orange ». Nous craignons cet obstacle car nous redoutons la colère du HAC car cette équipe n’est pas à sa place. On a peur de se faire ridiculiser et de ne pas faire honneur au football d’en bas que nous représentons. On va essayer d’éviter que ce soit un après-midi de tempête. Ce n’est plus la même équipe que la saison dernière à l'époque où elle était venue jouer ici, plus le même entraîneur même si Christophe Revault est toujours dans le club. Je suis venu voir le HAC vendredi face à Angers. Je crois que le HAC a une très belle équipe avec des joueurs de haut niveau, cette équipe est imprévisible même si aujourd’hui est elle doute un peu avec le manque de résultat. Maintenant, la Coupe de France peut être un moyen pour eux de se relancer et de changer d’air. Sur ce que j'ai vu vendredi face à Angers, ils auraient mérité de marquer un deuxième but qui leur aurait permis à coup sûr de remporter le match.
Quand vous avez vu sortir le nom du HAC comme adversaire de Saint-Amand, quelle a été votre réaction ?
Nous sommes très contents de retomber sur le HAC. Quand vous jouez contre le club doyen, c’est formidable, il faut avoir la banane ! C’est un club historique, c’est une vraie chance et une joie immense. Et en plus je vais retrouver Distel Zola que j’apprécie beaucoup.
Le mot revanche n’a jamais circulé dans les couloirs ?
Non, pour nous ce n’est pas une revanche, mais des retrouvailles !
Avez-vous une préparation différente des autres semaines ou au contraire, vous n'avez rien changé ?
Non, nous gardons nos habitudes, mais on s ‘adaptera au rang de notre adversaire en ne modifiant que quelques détails. On attend avec ferveur ce match.
Finalement sur un plan personnel, vous êtes plutôt content de jouer le HAC, un club qui a vu passer de nombreux joueurs Congolais ?
Oui, beaucoup de mes compatriotes sont passés par Le Havre, et le HAC est bien connu du côté de la fédération Congolaise.
Propos recueillis par Emmanuel Lelaidier
Oui j’ai débuté à Valenciennes dans les années 90, avec les équipes de jeunes, les U15, puis U17, un club avec lequel j’ai fini assistant de Robert Dewilder avec l'effectif professionnel. J’ai eu des joueurs comme Daniel Moreira ou Jeremy Janot avant qu’il ne parte à Saint-Étienne. Ensuite j’ai passé 2 saisons à Saint-Amand puis Cambrai en CFA2. À cette époque, je jouais déjà contre la réserve du HAC face à des joueurs comme Hoarau ou des joueurs que je connais bien qui sont aussi des compatriotes comme Mandanda ou Milambo.
Dans cette période on avait notamment sorti le Stade de Reims de Cédric Fauré et de Julien Feret chez eux en 2006, Ensuite, en 1/32ème nous avions perdu au terme des prolongations contre Marseille au Stadium de Lille.
De là j’ai été appelé pour assurer l’intérim à la tête de la sélection de la République Démocratique du Congo. Dans cette période, nous avons rencontré l’équipe de France de Domenech le 5 février 2008 à Marbella. Face à Mandanda, Diarra, Sagna, Mexes Boumsong et autre Brian et Nasri, nous avions fait un match nul (0-0). Ensuite j’ai quitté la sélection pour y revenir en 2010. C’est là que j’ai convoqué pour la première fois votre joueur Distel Zola. J’ai ensuite été confirmé adjoint de Robert Nouzaret, mais quand celui-ci est parti et à l’arrivée de Claude Leroy, on a mis un terme à mon contrat en septembre 2012. C’est dommage nous avions pourtant eu de bons résultats avec la Sélection Nationale. Alors je suis revenu dans le Nord de la France.
Vous êtes finalement très attaché au Nord de la France ?
Oui, cette région m’a donné beaucoup, c’est aussi là que j’ai passé mes diplômes. Je m'y suis aussi marié et élevé mes enfants.
Cette saison Saint-Amand fait un bon début de championnat en DH, classé 5ème avec 3 victoires, 3 nuls et seulement une défaite ?
Nous avons été handicapé par les départs tardifs de plusieurs joueurs avant le début du championnat. Cela a perturbé la préparation du groupe. Je dirais plutôt que c’est un départ moyen pour mon équipe.
Et votre parcours en Coupe s’est passé plutôt tranquillement hormis un 5ème tour très chaud face à Tourcoing ?
Oui, c’est vrai que nous avons joué des équipes plus faibles que la notre et c’est vrai également qu’il a fallu batailler pour passer face à Tourcoing qui a une belle équipe avec beaucoup des joueurs issus du centre de formation du LOSC et qui est d’ailleurs devant nous en championnat.
Comment voyez vous ce prochain tour face au HAC ?
Comme je l’ai dit à mes joueurs, nous sommes en mode « alerte orange ». Nous craignons cet obstacle car nous redoutons la colère du HAC car cette équipe n’est pas à sa place. On a peur de se faire ridiculiser et de ne pas faire honneur au football d’en bas que nous représentons. On va essayer d’éviter que ce soit un après-midi de tempête. Ce n’est plus la même équipe que la saison dernière à l'époque où elle était venue jouer ici, plus le même entraîneur même si Christophe Revault est toujours dans le club. Je suis venu voir le HAC vendredi face à Angers. Je crois que le HAC a une très belle équipe avec des joueurs de haut niveau, cette équipe est imprévisible même si aujourd’hui est elle doute un peu avec le manque de résultat. Maintenant, la Coupe de France peut être un moyen pour eux de se relancer et de changer d’air. Sur ce que j'ai vu vendredi face à Angers, ils auraient mérité de marquer un deuxième but qui leur aurait permis à coup sûr de remporter le match.
Quand vous avez vu sortir le nom du HAC comme adversaire de Saint-Amand, quelle a été votre réaction ?
Nous sommes très contents de retomber sur le HAC. Quand vous jouez contre le club doyen, c’est formidable, il faut avoir la banane ! C’est un club historique, c’est une vraie chance et une joie immense. Et en plus je vais retrouver Distel Zola que j’apprécie beaucoup.
Le mot revanche n’a jamais circulé dans les couloirs ?
Non, pour nous ce n’est pas une revanche, mais des retrouvailles !
Avez-vous une préparation différente des autres semaines ou au contraire, vous n'avez rien changé ?
Non, nous gardons nos habitudes, mais on s ‘adaptera au rang de notre adversaire en ne modifiant que quelques détails. On attend avec ferveur ce match.
Finalement sur un plan personnel, vous êtes plutôt content de jouer le HAC, un club qui a vu passer de nombreux joueurs Congolais ?
Oui, beaucoup de mes compatriotes sont passés par Le Havre, et le HAC est bien connu du côté de la fédération Congolaise.
Propos recueillis par Emmanuel Lelaidier
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