24 octobre 2010

Benjamin Genton répond aux internautes : « On peut monter dès cette saison »

 

4éme et dernier volet sur Benjamin Genton qui à cette occasion répond aux questions que vous lui avez posé par internet… 

 

Supporter du HAC depuis tout petit, je voulais te demander pourquoi une équipe comme le HAC,  avec un tel centre de formation, pouvait passer son temps à faire l'ascenseur ? Si l’on montait cette année, resterais-tu ? (Gregory)
B.G. : « On a les moyens de monter dès cette saison, j’en suis convaincu. Même si l’on peut regretter d’avoir perdu des points à l’extérieur - certainement par manque d’expérience - notre début de saison est encourageant d’autant que, depuis Tours, nous commençons à ne pas revenir bredouilles de nos déplacements. Si nous parvenons à bien faire le boulot défensivement, avec la qualité de nos attaquants, nous pouvons faire très mal. Quant à savoir si je compte rester au HAC, j’ai signé un contrat de 3 ans, je m’y sens bien, ma famille est bien ici, je ne vois pas pourquoi je partirais. »

Avec ton œil de nouveau, et surtout avec ton expérience, pourrais-tu expliquer pourquoi le HAC n'arrive pas à franchir le cap pour être un  club de Ligue 1 qui dure, comme peut l'être Lorient aujourd'hui. (Ludo de Vendée)
B. G. : « Je pense qu’il y a beaucoup de similitudes entre les deux clubs, comme il y a beaucoup de ressemblances entre les deux villes. Ce sont deux clubs sains, stables, basés sur la formation. Quand je vois des Nestor, Mendes, Fofana, et autres Rako, le HAC a de l’avenir. Les infrastructures sont superbes, qu’il s’agisse du centre d’entraînement, du très beau centre de formation, du vrai stade qu’est Deschaseaux, et du magnifique stade qui va arriver dans quelque temps. Alors, oui, le HAC est taillé pour évoluer en Ligue 1. Il faut s’inspirer de ce qu’a fait Lorient lorsque nous sommes montés. On sait que le plus difficile et le plus important est de s’accrocher lors des deux premières saisons. Lorsque ce cap est passé, le club peut ensuite grandir. Aujourd’hui, Lorient, sans être parmi les plus grands clubs de France, parvient à se stabiliser en Ligue 1. Je suis convaincu que c’est possible au HAC.
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Bonjour, Benjamin ! Comment s'est passée ton intégration au HAC sur le plan sportif comme sur le plan moral ? (Camille Dumont)
B.G. : « Franchement, j’ai été très bien accueilli par tout le monde. Il faut quand même se souvenir que je suis arrivé très tard, à quelques jours du match de coupe de la Ligue face au Mans (premier match officiel de la saison). Je n’ai donc pu participer à la préparation avec mes coéquipiers. Même si j’étais au point physiquement grâce à la préparation que j’ai faite avec Lorient, il  a fallu un peu de temps pour trouver les automatismes, mais, grâce au travail de Cédric Daury et de son staff, et de l’ambiance dans le groupe, je suis parvenu à combler ce petit décalage.??

Qu'aimeriez-vous changer au HAC ? (Isabelle Lecoq)
B.G. : « Ce n’est pas une question à laquelle il est facile de répondre, d’autant que je ne suis pas là depuis longtemps. (Réflexion) Ah oui ! Si je pouvais changer quelque chose, ce serait de faire venir davantage de monde au stade. Je sais que le HAC a perdu du public par rapport à la saison dernière, alors, si j’ai un message à faire passer, ce serait de venir plus nombreux nous encourager. On a besoin du public pour gagner, surtout dans les moments difficiles. »

Passer de la Ligue 1 à la Ligue 2, quelle est la différence ? (Alan de Criquetot l'Esneval)
B.G. : « On ne va pas se cacher que c’est avant tout sur le plan de la visibilité que la différence se fait. La Ligue 2 est beaucoup moins médiatique, et c’est aussi pour cela qu’un club comme le HAC doit retrouver la Ligue 1 le plus rapidement possible. J’ai connu la Ligue 2 avec Créteil puis Lorient, le niveau n’a pas beaucoup changé. Par contre, il y a davantage d’anciens joueurs de Ligue 1, c’est bien pour le niveau technique. La particularité, cette saison, vient surtout du fait qu’il y a au moins dix clubs en course pour la montée. Ce sera un championnat extrêmement serré et difficile. »?

Pourquoi as-tu quitté Lorient ? (Alexis Affagard)
B.G. : « Le choix était clair : remplaçant en Ligue 1 à Lorient ou titulaire en Ligue 2 dans un club hiérarchiquement inférieur mais ambitieux. D’abord, je dois dire que quitter Lorient, un club où j’ai connu tant de belles années, n’a pas été un choix facile. Cela a même été un déchirement de partir d’un club où je me sentais si bien, et d’une région où j’avais mes amis.  Mais, à trente ans, il fallait faire le bon choix. Christian Gourcuff a été très clair. Il me considérait comme un joueur important de l’effectif, mais, en défense axiale, j’étais son troisième choix, le remplaçant du numéro un. Je l’acceptais sans problème, mais, à trente ans, j’ai préféré tenter une nouvelle aventure. J’avais très envie de retrouver du temps de jeu dans un bon club de Ligue 2. Je peux vous dire qu’aujourd’hui  je suis à 300% havrais,  même si je n’oublierai jamais ce que j’ai vécu à Lorient. »

Que penses-tu de ton début de saison au sein de l'effectif ? (Florent Paimparay)
B.G. : « Je suis plutôt satisfait, même s’il a fallu trouver les automatismes avec mes partenaires que j’ai rejoints après la préparation. Aujourd’hui, ça va de mieux en mieux.

Pourquoi avoir choisi le HAC ? ?
B.G. : « J’avais visé trois ou quatre clubs. Si j’ai choisi le HAC, c’est d’abord parce que j’ai été séduit par le discours de Cédric Daury.  Ensuite, pour moi, le HAC n’est pas n’importe quel club. Enfin, par le biais des matches que je suivais à la télé la saison dernière, j’ai pu constater le potentiel de ce club. Franchement, je suis convaincu que le HAC a tout pour jouer les premiers rôles en Ligue 2, voire retrouver la Ligue 1 très rapidement. En tous cas, on va tout faire pour y parvenir ! »

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