Bouadla: « m’inscrire dans la durée avec le HAC »
En 2007/2008, Sélim Bouadla compte parmi les grands espoirs du HAC, il enchaîne les matches de Ligue 2 si bien qu’en janvier 2008, à 19 ans seulement, le HAC lui propose un contrat pro qu’il paraphera. Cette année-là, il joue 18 matches en Ligue 2 mais le 10 mai 2008, le conte de fée va se transformer en chemin de croix. Alors qu’il dispute match de CFA à Quevilly avec la réserve, le jeune milieu de terrain havrais se blesse. Victime d’une grosse entorse au genoux sa saison est terminée. Les ennuis ne font que commencer, Selim voit donc préparation perturbée par cette blessure. Cette préparation manquée, il la traînera comme un boulet pendant la première moitié du championnat, ne faisant que petites 2 apparitions en Ligue 1 (face à Lyon puis à Auxerre). Dès lors un prêt s’impose pour obtenir du temps de jeu. Et alors que tout semblait repartir pour lui, Selim est de nouveau victime d’une blessure qui met fin à nouveau prématurément à sa saison. Si l’horizon semble enfin se dégager pour Selim, revenons sur 16 mois de galère…
Interview de Selim Bouadla
Te voici de retour au HAC après un prêt et ta blessure, comment vas-tu ?
Ça va très bien, la reprise et la préparation se sont bien passées pour l’instant.
Commençons par revenir sur ton prêt de 6 mois au Paris FC la saison dernière, quel en était le but ?
Comme à la fin du mois de janvier, l’équipe était presque condamnée à descendre en Ligue 2, on s’est mis d’accord avec Jean-Marc Nobilo et Frédéric Hantz pour que je parte afin de préparer la saison à venir. J’ai donc été prêté au Paris FC dans le but essentiellement d’avoir un maximum de temps de jeu.
Malheureusement après seulement 6 semaines au PFC, tu te blesses ?
Oui, c’est vraiment dommage car tout se passait vraiment très bien, j’avais été très bien accueilli, en plus je connaissais un peu de monde là-bas car je suis originaire de Paris et le club était 5e au classement. J’enchaînais les matches comme titulaire jusqu’à ce 14 mars, face à Arles, ou je suis victime d’une fracture du cinquième métatarse après 6 minutes de match. Cette blessure est synonyme de « saison terminée » et je dois retourner à Saint-Laurent pour me faire soigner.
Le retour du HAC en Ligue 2 te donne-t-il plus d’espoirs de jouer ?
On peut voir ça comme ça. Mais la saison dernière, c’était différent, je n’ai pas eu de temps de jeu (NDLR une fois titulaire et une fois remplaçant) car je revenais après une grosse entorse du genou qui avait perturbé toute ma période préparation. J’ai mis du temps à revenir, j’ai traîné ce handicap toute la saison. Même quand je jouais, je n’étais pas à l’aise physiquement, je n’étais pas à 100%. Après ça traîne, ça traîne et ça m'a pénalisé.
Lors de l’entretien que tu as eu avec lui, quel discours t’a tenu Cédric Daury ?
Je l’ai rencontré début juillet pendant le stage à Ploufragan, il compte sur moi cette saison, mais après, ça dépendra de moi. Si je suis bon à l’entraînement, je sais que je j’aurais ma chance. Mais ce qui est sûr c’est que c’est à moi de gagner ma place. Moi je compte m’inscrire dans la durée avec le HAC !
Quelles sont tes ambitions pour cette saison ?
C’est tout simplement d’avoir un maximum de temps de jeu, faire une saison pleine si possible !
Propos recueillis pas Emmanuel Lelaidier
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