[CFA] HAC (B) - Lille (B) : 2 - 1. Le travail commence à porter ses fruits
Depuis deux matches, les jeunes protégés de Johann Louvel et Bruno Rohart concrétisent leur sérieux et leur application dans le travail par un bon match nul à Compiègne et une belle victoire dimanche dernier à la Cavée-Verte face à la « B » du LOSC.

Jusque là, ils travaillaient dur à l’entraînement, s’appliquaient dans le respect des consignes, mais, hormis une nette victoire lors de la première journée, ils avaient enregistré trois revers d’affilée : de quoi ressentir de la frustration. Avec cette victoire face à Lille, la réserve du HAC allie enfin efficacité et beau jeu, ce qui donne à penser que la jeunesse havraise commence à s’aguerrir face à des formations pour la plupart beaucoup plus expérimentées : «Dimanche dernier, les garçons ont su concrétiser leur moment fort du match. Ils ont réussi à maintenir le cap jusqu’au coup de sifflet final et c’est pour eux une belle récompense de leurs efforts», estime Johann Louvel, leur coach.
Face à des joueurs talentueux que sont ces jeunes Lillois, les Hacmen ont réussi à bouger une solide défense nordiste, preuve qu’en restant accroché à une ligne directrice claire, les résultats finissent forcément par arriver : «Je suis content pour les jeunes car ils le méritent», insiste le technicien havrais. Avec une moyenne d’âge de 19 ans, la CFA havraise a forcément besoin de temps pour accumuler de l’expérience : «On est dans un nouveau cycle. Le groupe est très jeune et, face à ces équipes expérimentées, mes joueurs apprennent le métier match après match. N’oublions pas que nous n’avons pas les mêmes objectifs que les clubs amateurs. Pour une réserve pro comme la nôtre, nous préparons avant tout l’avenir de nos jeunes talents», explique Johann Louvel.
Il est évident que la réserve havraise va encore souffrir dans les semaines à venir. Bastia la semaine prochaine, et ensuite Villemonble et Metz B, le calendrier est costaud, mais, pour le coach de la réserve, « souffrir aujourd’hui, c’est gagner du temps pour la suite.»
Pascal Leclerc