22 février 2025
Christophe Revault, l'éternel
Les rencontres entre le HAC et Toulouse sont toujours l’occasion de célébrer la mémoire de Christophe Revault, personnage marquant pour les deux clubs…

Il n’est jamais simple d’écrire sur les grands hommes. La peur de ne pas dénicher les mots justes, de ne pas opter pour les termes adéquats, de ne pas savoir transmettre l’admiration, l’amour, ou n’importe quelle émotion que suscite la moindre pensée. Une fois que l’on a compris que l’on ne serait jamais à la hauteur, c’est plus simple.
Car comment être à la hauteur de Christophe Revault ? Comment relater son investissement ? Au HAC tout d’abord, lui qui n’a jamais compté ni son temps ni son énergie, acceptant toutes les tâches avec un seul but : servir le club. Sa mission. Celle d’une vie. Jusqu’à parfois s’effacer pour ne pas remettre en question les institutions. Christophe, ce fut d’abord le jeune gardien débarqué à 16 ans à la Cavée, en 1988. Physique imposant, mental d’acier, et un charisme comme on en rêverait. De quoi construire une première partie de carrière au HAC, de ses débuts en Ligue 2, en août 1989, dans l’improbable stade de Saint-Seurin-sur-l’Isle, à ceux en Ligue 1 en avril 1993 dans un Parc des Princes qu’il éblouit, de ses trois étoiles France Football glanées en 1995, 1996, 1997, à ses multiples présences dans le Stop 10 de Canal +. Puis vint le départ, pour le PSG, puis Rennes, et surtout Toulouse, là où il vécut des moments difficiles sur et en dehors du terrain, de la relégation en National à l’explosion de l’usine AZF. Mais où ses qualités sportives et humaines firent tout autant l’unanimité. Il encadra les Pitchouns et fut l’un des piliers des deux remontées consécutives ramenant parmi l’élite un Téfécé qui lui en sera visiblement éternellement reconnaissant.
Comme les supporters havrais de son retour au HAC, en 2007, après un nouveau détour par Rennes. La belle histoire pouvait continuer à s’écrire, brassard de capitaine au bras, avec une consécration en forme de titre de champion de Ligue 2 un an plus tard. Puis, devant un Deschaseaux aussi ému que lui, une fin de carrière un soir de mai 2010. Qui ne signifia nullement le terme de son histoire Ciel&Marine. De conseiller du président à entraîneur intérimaire (deux périodes, en 2012 et 2015, couronnées de succès !) en passant par directeur sportif, Christophe s’investit dans tous les rôles, pour le bien du club. Seulement le bien du club. Un modèle de dévouement faisant que sa mémoire doit être entretenue, son histoire transmise. C’est pour cela que le centre de formation du HAC, où il passa de si belles années, porte son nom.
Au moment de l’hommage qui lui sera rendu ce dimanche en avant-match, nous serons nombreux à ne plus avoir les mots. Alors, laissons l’émotion et les souvenirs nous submerger. Et si vous ne connaissez pas l’histoire de Christophe, allez voir les nombreux reportages et vidéos jalonnant internet. Et éprouvez. Vous comprendrez.
O.D.
Car comment être à la hauteur de Christophe Revault ? Comment relater son investissement ? Au HAC tout d’abord, lui qui n’a jamais compté ni son temps ni son énergie, acceptant toutes les tâches avec un seul but : servir le club. Sa mission. Celle d’une vie. Jusqu’à parfois s’effacer pour ne pas remettre en question les institutions. Christophe, ce fut d’abord le jeune gardien débarqué à 16 ans à la Cavée, en 1988. Physique imposant, mental d’acier, et un charisme comme on en rêverait. De quoi construire une première partie de carrière au HAC, de ses débuts en Ligue 2, en août 1989, dans l’improbable stade de Saint-Seurin-sur-l’Isle, à ceux en Ligue 1 en avril 1993 dans un Parc des Princes qu’il éblouit, de ses trois étoiles France Football glanées en 1995, 1996, 1997, à ses multiples présences dans le Stop 10 de Canal +. Puis vint le départ, pour le PSG, puis Rennes, et surtout Toulouse, là où il vécut des moments difficiles sur et en dehors du terrain, de la relégation en National à l’explosion de l’usine AZF. Mais où ses qualités sportives et humaines firent tout autant l’unanimité. Il encadra les Pitchouns et fut l’un des piliers des deux remontées consécutives ramenant parmi l’élite un Téfécé qui lui en sera visiblement éternellement reconnaissant.
Comme les supporters havrais de son retour au HAC, en 2007, après un nouveau détour par Rennes. La belle histoire pouvait continuer à s’écrire, brassard de capitaine au bras, avec une consécration en forme de titre de champion de Ligue 2 un an plus tard. Puis, devant un Deschaseaux aussi ému que lui, une fin de carrière un soir de mai 2010. Qui ne signifia nullement le terme de son histoire Ciel&Marine. De conseiller du président à entraîneur intérimaire (deux périodes, en 2012 et 2015, couronnées de succès !) en passant par directeur sportif, Christophe s’investit dans tous les rôles, pour le bien du club. Seulement le bien du club. Un modèle de dévouement faisant que sa mémoire doit être entretenue, son histoire transmise. C’est pour cela que le centre de formation du HAC, où il passa de si belles années, porte son nom.
Au moment de l’hommage qui lui sera rendu ce dimanche en avant-match, nous serons nombreux à ne plus avoir les mots. Alors, laissons l’émotion et les souvenirs nous submerger. Et si vous ne connaissez pas l’histoire de Christophe, allez voir les nombreux reportages et vidéos jalonnant internet. Et éprouvez. Vous comprendrez.
O.D.
Articles liés
22/02 - Avant HAC - Toulouse : chœurs et âmes
La semaine passée, la communion entre équipe et public, malgré la défaite face à Nice, a marqué les esprits. Les uns en tribunes, les autres sur le terrain, sont à présents conscients que le maintien n’est pas une mission impossible, et donneront tout pour battre Toulouse ce dimanche (17 h 15 au Stade Océane)…32ème journée
04/05/2025 Auxerre - HAC
33ème journée
10/05/2025 HAC - Marseille
34ème journée
18/05/2025 Strasbourg - HAC