15 décembre 2023
Christopher Opéri : « Faire une grosse deuxième partie de saison ! »
Co meilleur passeur du HAC (trois passes décisives, comme Josué Casimir), Christopher Opéri confie son envie d’atteindre le plus rapidement possible l’objectif maintien…
Un an et demi après ton arrivée au HAC, quel bilan personnel dresses-tu ?
La saison dernière fut exceptionnelle ! Elle nous a permis de monter en Ligue 1. Sur le plan personnel et collectif, je pense que ce fut ma meilleure saison. A présent, nous allons chercher à maintenir ce que nous avions l’année dernière, même si c’est un peu différent.
Retiens-tu un moment particulier de la saison dernière ?
Il y en a eu tellement, c’est difficile ! Mais pour en citer un, le dernier match à la maison contre Dijon, où nous faisons la fête tous ensemble !
Sur cette saison plus précisément, quel regard portes-tu ?
Pour le moment, je ne fais pas encore de bilan, la saison est encore longue. Je ne suis de toute façon jamais satisfait de ce que je fais, on peut toujours faire mieux. Je regarde surtout là où je peux progresser. C’est pareil collectivement, nous travaillons beaucoup pour nous améliorer. Nous préparons les deux matches très importants qui arrivent, Nice et Reims, nous avons à cœur de prendre des points avant la trêve.
Vous êtes ressortis vexés du match à Strasbourg ?
Très vexés, très frustrés. A cause surtout de la première mi-temps ! Nous savions que dès l’entame il fallait mettre ce qu’il fallait et ça n’a pas du tout été le cas. C’est très regrettable ! Nous avons réagi en deuxième mi-temps, c’était un peu tard, et ce but à la fin était évitable. Maintenant, la seule chose à faire est de relever la tête et d’aller au combat face à Nice à la maison.
Nice, qui n’a encaissé que six buts en quinze matches…
Oui, nous savons que c’est une très bonne équipe, solide. Ce ne sera pas simple. Mais mentalement, nous nous préparons à vivre un grand match. Nous avons les ressources. Il faut prendre conscience que nous pouvons battre n’importe quelle équipe, faire mal à n’importe quel adversaire. Il faut l’appliquer sur le terrain.
La Ligue 1, elle est comme tu l’imaginais ?
Oui… Bien sûr, médiatiquement, cela a plus d’impact, c’est très regardé. Nous essayons de faire abstraction de tout cela, nous sommes focalisés sur l’objectif maintien. Nous avons même le potentiel pour faire plus.
Tu es né en Côte d’Ivoire. Ce pays représente quoi pour toi ?
C’est le pays de mon père, de ma famille, mes racines. Il m’arrive d’y retourner, la dernière fois, c’était il y a deux ans. C’est toujours plaisant, extraordinaire, même si je suis arrivé en France à l’âge de 3 ans.
Comment es-tu venu au foot ?
Mon père m’avait inscrit au judo, pour que je fasse une activité sportive. J’en ai fait un an mais ça ne m’a pas plu. Ensuite, il m’a inscrit au foot. De mes 6 ans à mes 14 ans, j’étais au FO Plaisir, ensuite je suis parti au SM Caen, où j’ai fait ma formation sans y signer pro. J’ai signé pro à Châteauroux, où je suis resté quatre saisons, puis un an à La Gantoise, avant de venir au Havre.
As-tu toujours voulu être footballeur ?
Quand j’étais petit, je n’avais pas ça en tête. Cela s’est développé au fil du temps : plus je grandissais, plus je prenais conscience que j’avais un bon niveau, un potentiel, et je prenais de plus en plus de plaisir, je regardais de plus en plus les matches, et j’ai eu envie de faire ce métier.
Avais-tu des idoles ?
Oui, Ronaldinho, je le regardais toujours avec le Barça. Drogba aussi, que j’aime beaucoup, avec Chelsea, un club dont je suis encore aujourd’hui supporter. Ce sont vraiment les deux grands qui m’ont fait aimer le football. Pourtant, ça n’a rien à voir avec le poste de latéral gauche ! Mais ils m’ont tout simplement fait rêver…
Et si tu n’avais pas été footballeur, qu’aurais-tu fait ?
Je pense que je me serais orienté vers le management des unités commerciales. Après mon bac STMG, je m’étais inscrit au BTS, j’avais commencé à faire cela, mais avec les entraînements, ce n’était pas possible de suivre les cours, qui avaient lieu de 8 h à 17 h. J’ai donc dû faire un choix et j’ai arrêté mes études.
Le foot, c’est ta grande passion, ou il y a autre chose ?
Le foot est vraiment ma passion n° 1, mais j’aime aussi beaucoup le basket et la NBA, je regarde NBA Extra tous les midis, puisque les matches sont assez tard, vers 2 ou 3 h du matin ! Je regarde aussi beaucoup de foot, évidemment, mais j’ai mes limites, j’aime bien faire autre chose. J’ai parfois besoin de prendre un peu de recul.
As-tu des souvenirs de téléspectateur sportif ?
Le coup de boule de Zinedine Zidane en 2006 ! J’étais petit, ça m’a marqué, je crois que j’avais même pleuré. Zidane, c’était aussi un joueur que j’aimais beaucoup. Autrement, c’est la victoire de la Côte d’Ivoire à la CAN en 2015, et aussi la victoire de la France en Coupe du Monde 2018. C’était incroyable !
Si tu étais un autre sportif pour une journée, qui serais-tu ?
Un joueur de NBA, Devin Booker.
Donc, le basket a vraiment beaucoup d’importance !
Oui, c’est à la fois le sport et côté spectaculaire. Je suis la NBA depuis longtemps, et la première fois que je suis allé voir un match, cela m’a fait encore plus l’aimer. Je garde des souvenirs incroyables des matches que j’ai vus.
Si tu organisais un dîner avec des sportifs célèbres, qui choisirais-tu ?
Ronaldinho et Kobe Bryant ! Lui, c’était un exemple de travail, de motivation, un sportif très inspirant.
En dehors du sport, que fais-tu ?
Je regarde des séries, des films. Un film culte, c’est encore du basket, « Magic Baskets », un film que j’aime depuis tout petit. En série, je dirais « Snowfall ». Sinon, j’écoute de la musique, du rap US, du RnB, un peu de rap français… comme celui d’Arouna Sangante (rires) !
Un livre ?
La Bible. Je suis très croyant. Avant les matches, je fais mes prières, c’est ma base depuis très longtemps.
As-tu un vœu pour 2024 ?
Faire une grosse deuxième partie de saison, tous ensemble, atteindre les objectifs du club. Et plus encore si possible.
Propos recueillis par Olivia Detivelle
La saison dernière fut exceptionnelle ! Elle nous a permis de monter en Ligue 1. Sur le plan personnel et collectif, je pense que ce fut ma meilleure saison. A présent, nous allons chercher à maintenir ce que nous avions l’année dernière, même si c’est un peu différent.
Retiens-tu un moment particulier de la saison dernière ?
Il y en a eu tellement, c’est difficile ! Mais pour en citer un, le dernier match à la maison contre Dijon, où nous faisons la fête tous ensemble !
Sur cette saison plus précisément, quel regard portes-tu ?
Pour le moment, je ne fais pas encore de bilan, la saison est encore longue. Je ne suis de toute façon jamais satisfait de ce que je fais, on peut toujours faire mieux. Je regarde surtout là où je peux progresser. C’est pareil collectivement, nous travaillons beaucoup pour nous améliorer. Nous préparons les deux matches très importants qui arrivent, Nice et Reims, nous avons à cœur de prendre des points avant la trêve.
Vous êtes ressortis vexés du match à Strasbourg ?
Très vexés, très frustrés. A cause surtout de la première mi-temps ! Nous savions que dès l’entame il fallait mettre ce qu’il fallait et ça n’a pas du tout été le cas. C’est très regrettable ! Nous avons réagi en deuxième mi-temps, c’était un peu tard, et ce but à la fin était évitable. Maintenant, la seule chose à faire est de relever la tête et d’aller au combat face à Nice à la maison.
Nice, qui n’a encaissé que six buts en quinze matches…
Oui, nous savons que c’est une très bonne équipe, solide. Ce ne sera pas simple. Mais mentalement, nous nous préparons à vivre un grand match. Nous avons les ressources. Il faut prendre conscience que nous pouvons battre n’importe quelle équipe, faire mal à n’importe quel adversaire. Il faut l’appliquer sur le terrain.
La Ligue 1, elle est comme tu l’imaginais ?
Oui… Bien sûr, médiatiquement, cela a plus d’impact, c’est très regardé. Nous essayons de faire abstraction de tout cela, nous sommes focalisés sur l’objectif maintien. Nous avons même le potentiel pour faire plus.
Tu es né en Côte d’Ivoire. Ce pays représente quoi pour toi ?
C’est le pays de mon père, de ma famille, mes racines. Il m’arrive d’y retourner, la dernière fois, c’était il y a deux ans. C’est toujours plaisant, extraordinaire, même si je suis arrivé en France à l’âge de 3 ans.
Comment es-tu venu au foot ?
Mon père m’avait inscrit au judo, pour que je fasse une activité sportive. J’en ai fait un an mais ça ne m’a pas plu. Ensuite, il m’a inscrit au foot. De mes 6 ans à mes 14 ans, j’étais au FO Plaisir, ensuite je suis parti au SM Caen, où j’ai fait ma formation sans y signer pro. J’ai signé pro à Châteauroux, où je suis resté quatre saisons, puis un an à La Gantoise, avant de venir au Havre.
As-tu toujours voulu être footballeur ?
Quand j’étais petit, je n’avais pas ça en tête. Cela s’est développé au fil du temps : plus je grandissais, plus je prenais conscience que j’avais un bon niveau, un potentiel, et je prenais de plus en plus de plaisir, je regardais de plus en plus les matches, et j’ai eu envie de faire ce métier.
Avais-tu des idoles ?
Oui, Ronaldinho, je le regardais toujours avec le Barça. Drogba aussi, que j’aime beaucoup, avec Chelsea, un club dont je suis encore aujourd’hui supporter. Ce sont vraiment les deux grands qui m’ont fait aimer le football. Pourtant, ça n’a rien à voir avec le poste de latéral gauche ! Mais ils m’ont tout simplement fait rêver…
Et si tu n’avais pas été footballeur, qu’aurais-tu fait ?
Je pense que je me serais orienté vers le management des unités commerciales. Après mon bac STMG, je m’étais inscrit au BTS, j’avais commencé à faire cela, mais avec les entraînements, ce n’était pas possible de suivre les cours, qui avaient lieu de 8 h à 17 h. J’ai donc dû faire un choix et j’ai arrêté mes études.
Le foot, c’est ta grande passion, ou il y a autre chose ?
Le foot est vraiment ma passion n° 1, mais j’aime aussi beaucoup le basket et la NBA, je regarde NBA Extra tous les midis, puisque les matches sont assez tard, vers 2 ou 3 h du matin ! Je regarde aussi beaucoup de foot, évidemment, mais j’ai mes limites, j’aime bien faire autre chose. J’ai parfois besoin de prendre un peu de recul.
As-tu des souvenirs de téléspectateur sportif ?
Le coup de boule de Zinedine Zidane en 2006 ! J’étais petit, ça m’a marqué, je crois que j’avais même pleuré. Zidane, c’était aussi un joueur que j’aimais beaucoup. Autrement, c’est la victoire de la Côte d’Ivoire à la CAN en 2015, et aussi la victoire de la France en Coupe du Monde 2018. C’était incroyable !
Si tu étais un autre sportif pour une journée, qui serais-tu ?
Un joueur de NBA, Devin Booker.
Donc, le basket a vraiment beaucoup d’importance !
Oui, c’est à la fois le sport et côté spectaculaire. Je suis la NBA depuis longtemps, et la première fois que je suis allé voir un match, cela m’a fait encore plus l’aimer. Je garde des souvenirs incroyables des matches que j’ai vus.
Si tu organisais un dîner avec des sportifs célèbres, qui choisirais-tu ?
Ronaldinho et Kobe Bryant ! Lui, c’était un exemple de travail, de motivation, un sportif très inspirant.
En dehors du sport, que fais-tu ?
Je regarde des séries, des films. Un film culte, c’est encore du basket, « Magic Baskets », un film que j’aime depuis tout petit. En série, je dirais « Snowfall ». Sinon, j’écoute de la musique, du rap US, du RnB, un peu de rap français… comme celui d’Arouna Sangante (rires) !
Un livre ?
La Bible. Je suis très croyant. Avant les matches, je fais mes prières, c’est ma base depuis très longtemps.
As-tu un vœu pour 2024 ?
Faire une grosse deuxième partie de saison, tous ensemble, atteindre les objectifs du club. Et plus encore si possible.
Propos recueillis par Olivia Detivelle
18ème journée
19/01/2025 Reims - HAC
19ème journée
26/01/2025 HAC - Brest
20ème journée
02/02/2025 Angers - HAC
21ème journée
09/02/2025 Lille - HAC