19 avril 2021
Crise sanitaire: Comment recruter de jeunes joueurs?
Le recrutement des jeunes joueurs est un enjeu majeur pour l’Academy Ciel&Marine. En effet, cette démarche est viscéralement liée au futur du club. En cette période sanitaire complexe, la tâche demande inévitablement une adaptation du processus. Franck Sale, directeur du Recrutement, nous explique le modus operandi de ce travail.

Comment fonctionne la cellule de recrutement de l’Academy ?
En temps normal, douze personnes travaillent au recrutement des jeunes joueurs. Nous sommes essentiellement sur la région Normandie mais aussi dans les régions limitrophes dont l’Île-de-France. Nous avons également un référent à l’étranger. Dès la reprise de la saison, nous suivons les matchs. Nous regardons attentivement le niveau des joueurs, leurs performances, leur progression ainsi que leur environnement. Chaque lundi, je reçois les rapports des joueurs suivis le week-end. La cellule est articulée autour d’un axe principal : un suivi extrêmement qualitatif. Quand nous recrutons un joueur, nous partons du principe qu’il a le potentiel pour rejoindre un jour l’équipe première.
Comment avez-vous adapté votre fonctionnement en cette période de Covid ?
Aujourd’hui, il n’y a plus de matchs, le processus n’est donc pas simple. Malgré tout, nous avons répondu à nos objectifs pour la préformation car une grande partie de notre exercice repose sur un énorme travail en amont. En revanche, la problématique se rencontre plus sur la post formation (+ de 18 ans). Par exemple, nous avons pu suivre les matchs du Togo et du Bénin en U20 lors des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations, mais avec la période sanitaire, il n’est dorénavant plus possible de continuer à nous déplacer si facilement à l’étranger. Cependant, je reste positif, je pense que nous avons réussi à accomplir nos différentes missions cette saison. Il faut bien garder en tête que l’anticipation est le maître-mot.
Avec cette adaptation liée à la période sanitaire que nous traversons, la marge d’erreur n’est-elle pas plus grande ?
Nous devons être plus prudents. La responsabilité qui nous incombe est double. En premier lieu, il est impératif de se rendre compte que proposer à un joueur de nous rejoindre, c’est croire en lui et en son potentiel. Cependant, nous avons également une responsabilité envers le jeune et sa famille car, malheureusement, ils ne signeront pas tous professionnels, c’est un fait. Nous nous devons donc de ne rien négliger. Pour celui qui ne deviendra pas professionnel, ses aptitudes physiques et scolaires peuvent lui ouvrir de nombreuses autres portes. En somme, nous essayons de prendre en compte tous les paramètres afin de ne rien laisser au hasard.
Propos recueillis par Olivier Geai
En temps normal, douze personnes travaillent au recrutement des jeunes joueurs. Nous sommes essentiellement sur la région Normandie mais aussi dans les régions limitrophes dont l’Île-de-France. Nous avons également un référent à l’étranger. Dès la reprise de la saison, nous suivons les matchs. Nous regardons attentivement le niveau des joueurs, leurs performances, leur progression ainsi que leur environnement. Chaque lundi, je reçois les rapports des joueurs suivis le week-end. La cellule est articulée autour d’un axe principal : un suivi extrêmement qualitatif. Quand nous recrutons un joueur, nous partons du principe qu’il a le potentiel pour rejoindre un jour l’équipe première.
Comment avez-vous adapté votre fonctionnement en cette période de Covid ?
Aujourd’hui, il n’y a plus de matchs, le processus n’est donc pas simple. Malgré tout, nous avons répondu à nos objectifs pour la préformation car une grande partie de notre exercice repose sur un énorme travail en amont. En revanche, la problématique se rencontre plus sur la post formation (+ de 18 ans). Par exemple, nous avons pu suivre les matchs du Togo et du Bénin en U20 lors des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations, mais avec la période sanitaire, il n’est dorénavant plus possible de continuer à nous déplacer si facilement à l’étranger. Cependant, je reste positif, je pense que nous avons réussi à accomplir nos différentes missions cette saison. Il faut bien garder en tête que l’anticipation est le maître-mot.
Avec cette adaptation liée à la période sanitaire que nous traversons, la marge d’erreur n’est-elle pas plus grande ?
Nous devons être plus prudents. La responsabilité qui nous incombe est double. En premier lieu, il est impératif de se rendre compte que proposer à un joueur de nous rejoindre, c’est croire en lui et en son potentiel. Cependant, nous avons également une responsabilité envers le jeune et sa famille car, malheureusement, ils ne signeront pas tous professionnels, c’est un fait. Nous nous devons donc de ne rien négliger. Pour celui qui ne deviendra pas professionnel, ses aptitudes physiques et scolaires peuvent lui ouvrir de nombreuses autres portes. En somme, nous essayons de prendre en compte tous les paramètres afin de ne rien laisser au hasard.
Propos recueillis par Olivier Geai
32ème journée
04/05/2025 Auxerre - HAC
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