12 avril 2021
David Karsenty: "Je prends le football comme un partage"
Vous avez certainement déjà vu sa Blanche-Neige arborant fièrement le logo du HAC : David Karsenty, passionné de football et amoureux du Havre, nous évoque son œuvre mais aussi ses meilleurs souvenirs de supporter du HAC.
Quel est votre premier souvenir Ciel&Marine ?
Ce sont mes premiers matches de footballeur ! Avant d’aller jouer au Port Autonome, j’ai fait mes débuts chez les poussins au club du Mont-Gaillard (que mon père a fondé avec des copains), et nous affrontions le HAC !
Votre plus grand souvenir de supporter havrais ?
C’était en 1985 à Deschaseaux, la montée du HAC en Première Division contre Mulhouse, avec un but de Pascal Pain. Je me rappelle cette journée, j’avais 13 ans et j’étais au collège. On attendait tous ça, il y avait un engouement fou dans la ville ! Le stade était blindé, ça tremblait, je me souviendrai toujours de cette ferveur. Depuis, il y a eu évidemment d’autres montées, d’autres souvenirs, mais ça reste ma plus belle émotion.
Hormis celui-ci, y a-t-il un match référence ?
Oui, au Stade Océane, contre Bourg-en-Bresse en 2016, ce fameux match où il nous a manqué un but pour monter (NDLR : victoire 5-0 du HAC). J’étais venu en famille, avec entre autres mon fiston qui pleurait à la fin. On était à deux doigts ! Beaucoup de gens n’y croyaient pas au début, et finalement voyaient les buts s’enchaîner. C’est un peu traumatisant, c’est à la fois un bon et un mauvais souvenir…
Un Hacman préféré ?
J’aimais bien Tedj Bensaoula dans les années 80, un joueur d’une telle élégance ! Et bien entendu, Vikash Dhorasoo, avec qui j’étais au lycée et qui était assez proche de mon frère qui a joué au HAC. Et aujourd’hui, j’aime bien Victor Lekhal.
Avec qui venez-vous au stade ?
Je viens avec mon fiston, parfois avec ma fille, mon beau-père, des cousins… Je prends le football comme un partage, un moment pour se réunir en famille ou avec des copains. C’est un bon lien social.
Pouvez-vous nous parler de votre travail et notamment de cette Blanche-Neige arborant le logo du HAC ?
Cela fait une quinzaine d’années que je vis de mon art ! J’avais une petite boutique de sérigraphie de tee-shirts et sweat-shirts, avec un atelier pour peindre. Des copains m’ont encouragé à montrer mon travail et Jean-Pierre Hamon, venu en curieux, m’a proposé de l’exposer. Aujourd’hui, j’expose dans plusieurs galeries françaises et européennes. Je fais revivre les personnages qui ont marqué notre inconscient collectif, des chanteurs, des acteurs, et je les détourne à ma manière. Quant à Blanche-Neige, la première a été faite avec le logo LH. Comme je suis attaché à ma ville, je me suis dit qu’il pourrait être intéressant de l’habiller avec le maillot du HAC, pour rester connecté à la fois au Havre et au football.
Ce sont mes premiers matches de footballeur ! Avant d’aller jouer au Port Autonome, j’ai fait mes débuts chez les poussins au club du Mont-Gaillard (que mon père a fondé avec des copains), et nous affrontions le HAC !
Votre plus grand souvenir de supporter havrais ?
C’était en 1985 à Deschaseaux, la montée du HAC en Première Division contre Mulhouse, avec un but de Pascal Pain. Je me rappelle cette journée, j’avais 13 ans et j’étais au collège. On attendait tous ça, il y avait un engouement fou dans la ville ! Le stade était blindé, ça tremblait, je me souviendrai toujours de cette ferveur. Depuis, il y a eu évidemment d’autres montées, d’autres souvenirs, mais ça reste ma plus belle émotion.
Hormis celui-ci, y a-t-il un match référence ?
Oui, au Stade Océane, contre Bourg-en-Bresse en 2016, ce fameux match où il nous a manqué un but pour monter (NDLR : victoire 5-0 du HAC). J’étais venu en famille, avec entre autres mon fiston qui pleurait à la fin. On était à deux doigts ! Beaucoup de gens n’y croyaient pas au début, et finalement voyaient les buts s’enchaîner. C’est un peu traumatisant, c’est à la fois un bon et un mauvais souvenir…
Un Hacman préféré ?
J’aimais bien Tedj Bensaoula dans les années 80, un joueur d’une telle élégance ! Et bien entendu, Vikash Dhorasoo, avec qui j’étais au lycée et qui était assez proche de mon frère qui a joué au HAC. Et aujourd’hui, j’aime bien Victor Lekhal.
Avec qui venez-vous au stade ?
Je viens avec mon fiston, parfois avec ma fille, mon beau-père, des cousins… Je prends le football comme un partage, un moment pour se réunir en famille ou avec des copains. C’est un bon lien social.
Pouvez-vous nous parler de votre travail et notamment de cette Blanche-Neige arborant le logo du HAC ?
Cela fait une quinzaine d’années que je vis de mon art ! J’avais une petite boutique de sérigraphie de tee-shirts et sweat-shirts, avec un atelier pour peindre. Des copains m’ont encouragé à montrer mon travail et Jean-Pierre Hamon, venu en curieux, m’a proposé de l’exposer. Aujourd’hui, j’expose dans plusieurs galeries françaises et européennes. Je fais revivre les personnages qui ont marqué notre inconscient collectif, des chanteurs, des acteurs, et je les détourne à ma manière. Quant à Blanche-Neige, la première a été faite avec le logo LH. Comme je suis attaché à ma ville, je me suis dit qu’il pourrait être intéressant de l’habiller avec le maillot du HAC, pour rester connecté à la fois au Havre et au football.
