14 mars 2016
Décalé: le 9-0 du PSG à Troyes vu par Philippe Bizeul
Le PSG a écrasé Troyes 9-0 ce week-end. Et si cela vous était déjà arrivé où si cela devait vous arriver, comment réagir ? Nous avons demandé à Philippe Bizeul, l'entraîneur adjoint de Bob Bradley comment il aurait géré cette situation.

Philippe, dans ta carrière as-tu reçu ou as-tu donné une telle correction à un adversaire ?
Non, le plus gros score marqué ou encaissé dans un sens comme dans l'autre est de quatre et tant mieux parce que quand c'est nous qui encaissons, cela fait mal. Après, j'ai quand même un souvenir qui remonte à plusieurs années maintenant, quand j'entraînais les équipes de jeunes à Rennes où le club avait encaissé un (7-1) à Metz.
Et comment vis-t-on cela ?
C'est souvent le lots des équipes qui sont relégables ou déjà relégués. Dans ces cas là, il y a un peu de morosité dans le club et quand on le subit, il y a une forme d'humiliation. C'est vraiment terrible.
Pour un groupe comme pour les Troyens qui sont lanterne rouge, est-ce de nature à les achever moralement ?
Je pense qu'il n'avaient probablement pas un gros moral avant, mais là je pense que cela à dû les toucher. Après il faut prendre en compte qu'en face c'était quand même le PSG, l'une des meilleure équipe d'Europe. Ils ne font pas le même championnat, ils ne font peut-être même pas le même football, c'est cela qui fait la différence.
Quand on est coach, dans une telle situation il y a un gros travail psychologique à faire derrière ?
Là il va leur falloir beaucoup d'imagination pour rebooster tout le monde. Dans tout les cas j'ai une pensée pour eux car aujourd'hui, à l'entraînement ce ne doit pas être très drôle.
Propos recueillis par Emmanuel Lelaidier
Non, le plus gros score marqué ou encaissé dans un sens comme dans l'autre est de quatre et tant mieux parce que quand c'est nous qui encaissons, cela fait mal. Après, j'ai quand même un souvenir qui remonte à plusieurs années maintenant, quand j'entraînais les équipes de jeunes à Rennes où le club avait encaissé un (7-1) à Metz.
Et comment vis-t-on cela ?
C'est souvent le lots des équipes qui sont relégables ou déjà relégués. Dans ces cas là, il y a un peu de morosité dans le club et quand on le subit, il y a une forme d'humiliation. C'est vraiment terrible.
Pour un groupe comme pour les Troyens qui sont lanterne rouge, est-ce de nature à les achever moralement ?
Je pense qu'il n'avaient probablement pas un gros moral avant, mais là je pense que cela à dû les toucher. Après il faut prendre en compte qu'en face c'était quand même le PSG, l'une des meilleure équipe d'Europe. Ils ne font pas le même championnat, ils ne font peut-être même pas le même football, c'est cela qui fait la différence.
Quand on est coach, dans une telle situation il y a un gros travail psychologique à faire derrière ?
Là il va leur falloir beaucoup d'imagination pour rebooster tout le monde. Dans tout les cas j'ai une pensée pour eux car aujourd'hui, à l'entraînement ce ne doit pas être très drôle.
Propos recueillis par Emmanuel Lelaidier