[Dossier] Et si le HAC était le meilleur club formateur de France ?
Au delà des critères définis par la Fédération Française de Football pour établir un classement des Centres de Formation dans lequel le HAC figure en bonne position, l’intelligente intégration des jeunes dans le groupe pro ne serait-il pas celui qui compte le plus ?

L’entraîneur a mis en place cette saison une organisation générale du groupe professionnel prenant en compte l’intégration d’une quinzaine de jeunes issus de la Cavée Verte, même si quelques-uns étant déjà dans le groupe pro la saison dernière : « À partir de là, j’ai mis en place avec le staff, une intégration planifiée des jeunes qui prend en compte la performance, aussi bien à l’entraînement que lors des matches de CFA, ces deux conditions devant être remplie pour les faire rentrer ».

Si beaucoup de monde a été surpris par cette « révolution » dans l’organisation, force est de constater aujourd’hui que si des Benjamin Police, Sélim Bouadla et autre Jean-Pascal Fontaine ont réussi à s’intégrer au niveau professionnel, c’est bien parce que justement ils ont bénéficié d’un entraînement supérieur au niveau du rythme, de l’opposition, de l’intensité ou de la vitesse à ce qu’ils auraient vécu en restant cantonner au groupe réserve : « Le résultat de l’investissement de la formation, c’est tout de même bien lorsque le jeune rentre chez les pros » estime Jean-Marc Nobilo.
Mais attention, un HAC en Ligue 2 avec un Centre de Formation aussi performant, reste à coup sûr un vivier de recrutement pour les clubs étrangers et de Ligue 1. L’intégration rapide des meilleurs jeunes chez les pros est aussi un moyen de les garder à la « maison » : « Le seul moyen que nous ayons pour retenir un jeune est de lui proposer un vrai projet sportif. A partir du moment où il s’entraîne avec les pros et qu’on lui donne la possibilité de jouer, il y a moins de chance de le voir partir ailleurs trop tôt » conclue l’entraîneur Havrais.
Pascal Leclerc