18 septembre 2024
Festival Béton et le HAC : des liens bien cimentés !
Toujours prompt à faire rayonner Le Havre, le HAC s’associe à nouveau au Festival Béton, qui se déroulera ce week-end… Entretien avec Emmanuel Brochec, un des cofondateurs du festival… et supporter du HAC !...

Emmanuel Brochec, pouvez-vous faire une brève présentation du festival, de ses enjeux, des divers artistes et manifestations ?
Béton est un festival de musique et d'architecture, qui a lieu les 20, 21, et 22 septembre au Havre. Pour cette sixième édition, nous avons deux grands sites : un pour la musique au niveau de la Catène et un réservé à l'architecture à la Halle aux Poissons. La journée du vendredi sera plutôt tournée vers le rap avec par exemple TIF et Rounhaa. Le samedi sera plus electro-pop avec Etienne de Crécy et Isaac Delusion, entre autres. Nous avons aussi des scènes curatées par des collectifs locaux comme 329 ou Ervah. Au niveau de l'archi, vous pourrez retrouver à la Halle aux Poissons des conférences : des éditeurs spécialisés en archi viendront de toute la France. On fait partie de ceux qui revendiquent la singularité de cette ville, le patrimoine bétonné, c’est ce qu’on interroge sur Béton ! On ne dit pas que c’est l’idéal, on dit que ça a été comme ça pour nous, donc il faut revenir sur l’histoire, pourquoi le béton, parce que c’était un matériau pas cher, facile à utiliser. En trois générations, on est passé du sinistre à une forme de neutralité, à une vraie revendication des Havrais, parce que le port, parce que la ville, parce que la plage, parce que nos expressions, parce que notre club de foot… Ce sont toutes ces problématiques-là que l’on aime interroger sur Béton, on s’interroge sur le rapport à la ville. La géographie de la ville, le rapport à l’espace, le centre reconstruit, c’est quelque chose qu’il n’y a nulle part ailleurs.
Être pendant les Journées du Patrimoine fait que nous nous sommes bien coordonnés avec les équipes de la maison du Patrimoine, ce qui nous a permis de booster l'offre des grands classiques des visites comme l'appartement témoin ou le centre reconstruit. La Narrow House, avec Un Eté au Havre et l'Esadhar, la criée de dimanche, l’after au Cosmo avec les teams Helios… il y a beaucoup de choses, pour tous les goûts, et ce week-end permet d'en connaître un peu plus sur Le Havre, de voir la ville différemment ! La vraie tête d'affiche du festival, c'est Le Havre.
Présentez-vous ! Quel est votre parcours professionnel ?
Je travaille dans les médias, le brand content et la création. Et depuis plus de dix ans, j'ai aussi un pied dans l'événementiel avec des projets comme Béton LH et pas mal d'autres. Je vis entre Paris et LH, Paris pour le travail dans les médias et LH pour le projet Béton, et pour le HAC.
Quels sont les liens qui vous unissent au HAC ? Parlez-nous de votre passion Cie&Marine et du HAC Away !
Ma famille va au HAC depuis des générations, je suis né ici, la question trouve assez rapidement sa réponse, c'est simplement une histoire de racines. Moi, mon enfance, ce sont les patates de forain de Teddy Bertin et Ibou Ba qui croque la ligne ! Finalement on ne choisit pas trop qui on supporte, c'est comme ça. Certains arrivent à choisir, et se donnent du confort, en se déclarant fans du Real, mais c'est trop facile ! HAC Away est né de ça : en 2019, on se retrouvait un peu solo à Paris, alors on a monté une bande pour se réunir au Rochebrune dans le XIe, c'était super. Maintenant, on est une cinquantaine de passionnés, à Paris et un peu partout en France, on supporte toutes et tous le HAC à distance. On se retrouve souvent dans des bars pour échanger quand les matchs sont à l'extérieur, et beaucoup viennent aussi au stade pour les matchs à domicile.
D’après vous, que peut-on retirer de la collaboration des univers, en l’occurrence le musical, l’architectural, le sportif ? Pour vous, ce rapprochement avec le HAC est-il l’essence même des cultures, des passions, de l’ouverture vers la curiosité et donc vers l’humain ?
Depuis quelques années, nous échangeons avec le club, car notre point commun c'est la ville, notre poumon commun, c'est Le Havre. On s'inspire de notre ville, de la force qu'elle dégage. Le club est tourné vers l’énergie de la ville, les énergies culturelles et patrimoniales le nourrissent aussi. Que ce soit sur des valeurs sportives, créatives ou culturelles, notre vision est motivée par l'identité de cette ville, par ce côté téméraire et forcément différent des autres. Cette différence génère énormément d'ouvertures, l'idée de Béton est aussi de pouvoir faire découvrir Le Havre au plus grand nombre et d'en proposer une lecture un peu différente. Et puis, on le voit depuis des années maintenant, les événements sportifs et les événements culturels ne sont plus qu'un. Les artistes portent des maillots au quotidien, les playlists des joueurs proposent des artistes qui passent à Béton, on aurait presque pu voir Snoop Dogg avec un maillot du doyen des clubs français aux JO cet été !
Propos recueillis par Olivia Detivelle
Toutes les infos sur le site du Festival Béton - https://beton-lehavre.com/
ou sur instagram - https://www.instagram.com/beton_lehavre/
Béton est un festival de musique et d'architecture, qui a lieu les 20, 21, et 22 septembre au Havre. Pour cette sixième édition, nous avons deux grands sites : un pour la musique au niveau de la Catène et un réservé à l'architecture à la Halle aux Poissons. La journée du vendredi sera plutôt tournée vers le rap avec par exemple TIF et Rounhaa. Le samedi sera plus electro-pop avec Etienne de Crécy et Isaac Delusion, entre autres. Nous avons aussi des scènes curatées par des collectifs locaux comme 329 ou Ervah. Au niveau de l'archi, vous pourrez retrouver à la Halle aux Poissons des conférences : des éditeurs spécialisés en archi viendront de toute la France. On fait partie de ceux qui revendiquent la singularité de cette ville, le patrimoine bétonné, c’est ce qu’on interroge sur Béton ! On ne dit pas que c’est l’idéal, on dit que ça a été comme ça pour nous, donc il faut revenir sur l’histoire, pourquoi le béton, parce que c’était un matériau pas cher, facile à utiliser. En trois générations, on est passé du sinistre à une forme de neutralité, à une vraie revendication des Havrais, parce que le port, parce que la ville, parce que la plage, parce que nos expressions, parce que notre club de foot… Ce sont toutes ces problématiques-là que l’on aime interroger sur Béton, on s’interroge sur le rapport à la ville. La géographie de la ville, le rapport à l’espace, le centre reconstruit, c’est quelque chose qu’il n’y a nulle part ailleurs.
Être pendant les Journées du Patrimoine fait que nous nous sommes bien coordonnés avec les équipes de la maison du Patrimoine, ce qui nous a permis de booster l'offre des grands classiques des visites comme l'appartement témoin ou le centre reconstruit. La Narrow House, avec Un Eté au Havre et l'Esadhar, la criée de dimanche, l’after au Cosmo avec les teams Helios… il y a beaucoup de choses, pour tous les goûts, et ce week-end permet d'en connaître un peu plus sur Le Havre, de voir la ville différemment ! La vraie tête d'affiche du festival, c'est Le Havre.
Présentez-vous ! Quel est votre parcours professionnel ?
Je travaille dans les médias, le brand content et la création. Et depuis plus de dix ans, j'ai aussi un pied dans l'événementiel avec des projets comme Béton LH et pas mal d'autres. Je vis entre Paris et LH, Paris pour le travail dans les médias et LH pour le projet Béton, et pour le HAC.
Quels sont les liens qui vous unissent au HAC ? Parlez-nous de votre passion Cie&Marine et du HAC Away !
Ma famille va au HAC depuis des générations, je suis né ici, la question trouve assez rapidement sa réponse, c'est simplement une histoire de racines. Moi, mon enfance, ce sont les patates de forain de Teddy Bertin et Ibou Ba qui croque la ligne ! Finalement on ne choisit pas trop qui on supporte, c'est comme ça. Certains arrivent à choisir, et se donnent du confort, en se déclarant fans du Real, mais c'est trop facile ! HAC Away est né de ça : en 2019, on se retrouvait un peu solo à Paris, alors on a monté une bande pour se réunir au Rochebrune dans le XIe, c'était super. Maintenant, on est une cinquantaine de passionnés, à Paris et un peu partout en France, on supporte toutes et tous le HAC à distance. On se retrouve souvent dans des bars pour échanger quand les matchs sont à l'extérieur, et beaucoup viennent aussi au stade pour les matchs à domicile.
D’après vous, que peut-on retirer de la collaboration des univers, en l’occurrence le musical, l’architectural, le sportif ? Pour vous, ce rapprochement avec le HAC est-il l’essence même des cultures, des passions, de l’ouverture vers la curiosité et donc vers l’humain ?
Depuis quelques années, nous échangeons avec le club, car notre point commun c'est la ville, notre poumon commun, c'est Le Havre. On s'inspire de notre ville, de la force qu'elle dégage. Le club est tourné vers l’énergie de la ville, les énergies culturelles et patrimoniales le nourrissent aussi. Que ce soit sur des valeurs sportives, créatives ou culturelles, notre vision est motivée par l'identité de cette ville, par ce côté téméraire et forcément différent des autres. Cette différence génère énormément d'ouvertures, l'idée de Béton est aussi de pouvoir faire découvrir Le Havre au plus grand nombre et d'en proposer une lecture un peu différente. Et puis, on le voit depuis des années maintenant, les événements sportifs et les événements culturels ne sont plus qu'un. Les artistes portent des maillots au quotidien, les playlists des joueurs proposent des artistes qui passent à Béton, on aurait presque pu voir Snoop Dogg avec un maillot du doyen des clubs français aux JO cet été !
Propos recueillis par Olivia Detivelle
Toutes les infos sur le site du Festival Béton - https://beton-lehavre.com/
ou sur instagram - https://www.instagram.com/beton_lehavre/
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