4 janvier 2022
Frédéric Gonçalves: "Nous pouvons encore faire mieux"
Arrivé cet été à la tête de l’équipe féminine du HAC, Frédéric Gonçalves dresse un bilan à la trêve alors que, à une journée de la fin des matches aller, le HAC est dans le top 4.

Frédéric, à la trêve, le HAC est dans la course à la montée, à un petit point des deux leaders, Metz et Lille. Êtes-vous satisfait de cette première partie de saison ?
Globalement, je suis satisfait, notamment si on se souvient du début de saison : lorsque je suis arrivé au club, nous ne savions pas encore si nous serions maintenus ou pas en D1 Arkema, puis il a fallu rebâtir une équipe après le départ de nombreuses joueuses lié à cette relégation. Nous sommes presque repartis d’une feuille blanche. Nous avons donc été obligés de recruter beaucoup, j’estime que ce recrutement a été bon. Après, il fallait espérer que « la mayonnaise prenne » entre toutes ces nouvelles joueuses, je dirai que cette cohésion a eu lieu. Si au mois de juillet on m’avait dit que nous serions dans le top 4 à la trêve, j’aurais signé tout de suite ! Match après match, l’équipe continue de progresser et je pense à présent que nous pouvons encore faire mieux dans ce championnat.
Quels sont vos points de satisfaction ?
Ma principale satisfaction est que, malgré l’absence de compétition pour l’immense partie de mon effectif qui a été recruté en D2 et je rappelle que la D2 a quasiment eu une saison blanche l’an passé, les joueuses répondent présent à l’entraînement et en match, nous avons un très faible taux de blessures et la production générale est très intéressante. Je n’oublie pas un autre point important : nous avons des joueuses qui cohabitent bien ensemble, l’ambiance dans le groupe est très bonne, c’est aussi un élément très important.
Inversement, quels sont vos regrets ?
Franchement, je n’en vois pas vraiment, je n’ai pas de déception particulière, nous sommes toujours en course en championnat et en Coupe de France. J’ai pu avoir de petites déceptions à certains moments lorsque nous n’avons pas remporté des rencontres que nous aurions pu gagner comme contre Strasbourg au stade Océane, mais ce fut vite oublié. Nous allons essayer d’être plus productifs offensivement afin d’éviter cela à l’avenir.
A l’instar des garçons, votre groupe intègre pas mal de jeunes joueuses issues du centre de formation.
Oui, c’est une vraie réussite à ce niveau, nous avons une très belle génération en U19 qui arrive sous la direction de leur entraîneur Maxime Di Liberto. Avec Laure Lepailleur, nous avons intégré deux jeunes joueuses issues de ces U19 dans notre effectif cette saison : Aissata Baradji et Solenn Levesque, désormais à plein temps avec nous. J’ai aussi trois autres U19 s’entraînant régulièrement avec nous : Emma Amprimo, Yama Lelo et Marine Furet, qui ont déjà joué en matchs officiels, en championnat ou en Coupe de France. Sur le match de Coupe à Valenciennes, j’ai intégré la jeune Emeline Minot. Dès lors, nos U19 se sentent concernées. C’était une volonté de Laure Lepailleur qui a mis ce système en place, je partage totalement sa vision de la formation et nous allons bien sûr continuer avec cette même philosophie. Lorsque j’étais à Saint-Maur, j’avais l’effectif le plus jeune de D2 féminine avec une moyenne d’âge de 19 ans et demi, alors si une jeune joueuse est meilleure qu’une plus expérimentée, cela ne me posera pas de problème pour la faire jouer. Nous avons une excellente génération avec nos U19 et un très bon formateur, l’avenir est prometteur !
Propos recueillis par Emmanuel Lelaidier
Globalement, je suis satisfait, notamment si on se souvient du début de saison : lorsque je suis arrivé au club, nous ne savions pas encore si nous serions maintenus ou pas en D1 Arkema, puis il a fallu rebâtir une équipe après le départ de nombreuses joueuses lié à cette relégation. Nous sommes presque repartis d’une feuille blanche. Nous avons donc été obligés de recruter beaucoup, j’estime que ce recrutement a été bon. Après, il fallait espérer que « la mayonnaise prenne » entre toutes ces nouvelles joueuses, je dirai que cette cohésion a eu lieu. Si au mois de juillet on m’avait dit que nous serions dans le top 4 à la trêve, j’aurais signé tout de suite ! Match après match, l’équipe continue de progresser et je pense à présent que nous pouvons encore faire mieux dans ce championnat.
Quels sont vos points de satisfaction ?
Ma principale satisfaction est que, malgré l’absence de compétition pour l’immense partie de mon effectif qui a été recruté en D2 et je rappelle que la D2 a quasiment eu une saison blanche l’an passé, les joueuses répondent présent à l’entraînement et en match, nous avons un très faible taux de blessures et la production générale est très intéressante. Je n’oublie pas un autre point important : nous avons des joueuses qui cohabitent bien ensemble, l’ambiance dans le groupe est très bonne, c’est aussi un élément très important.
Inversement, quels sont vos regrets ?
Franchement, je n’en vois pas vraiment, je n’ai pas de déception particulière, nous sommes toujours en course en championnat et en Coupe de France. J’ai pu avoir de petites déceptions à certains moments lorsque nous n’avons pas remporté des rencontres que nous aurions pu gagner comme contre Strasbourg au stade Océane, mais ce fut vite oublié. Nous allons essayer d’être plus productifs offensivement afin d’éviter cela à l’avenir.
A l’instar des garçons, votre groupe intègre pas mal de jeunes joueuses issues du centre de formation.
Oui, c’est une vraie réussite à ce niveau, nous avons une très belle génération en U19 qui arrive sous la direction de leur entraîneur Maxime Di Liberto. Avec Laure Lepailleur, nous avons intégré deux jeunes joueuses issues de ces U19 dans notre effectif cette saison : Aissata Baradji et Solenn Levesque, désormais à plein temps avec nous. J’ai aussi trois autres U19 s’entraînant régulièrement avec nous : Emma Amprimo, Yama Lelo et Marine Furet, qui ont déjà joué en matchs officiels, en championnat ou en Coupe de France. Sur le match de Coupe à Valenciennes, j’ai intégré la jeune Emeline Minot. Dès lors, nos U19 se sentent concernées. C’était une volonté de Laure Lepailleur qui a mis ce système en place, je partage totalement sa vision de la formation et nous allons bien sûr continuer avec cette même philosophie. Lorsque j’étais à Saint-Maur, j’avais l’effectif le plus jeune de D2 féminine avec une moyenne d’âge de 19 ans et demi, alors si une jeune joueuse est meilleure qu’une plus expérimentée, cela ne me posera pas de problème pour la faire jouer. Nous avons une excellente génération avec nos U19 et un très bon formateur, l’avenir est prometteur !
Propos recueillis par Emmanuel Lelaidier
32ème journée
04/05/2025 Auxerre - HAC
33ème journée
10/05/2025 HAC - Marseille
34ème journée
18/05/2025 Strasbourg - HAC