Grenoble - HAC : 2 - 1

Pas d’occasion dans les dix premières minutes de jeu. Malgré la meilleure volonté du monde, on ne peut pas demander à des joueurs de foot de se transformer en pratiquants de water-polo. Pourtant les Ciel et Marine vont marquer sur leur première action dangereuse. A la 13’, Lesage tire un coup franc côté droit. Le ballon est d’abord repoussé par le mur grenoblois. Le buteur havrais le récupère et centre du droit. Un centre puissant que repousse trop mollement Kermorgant. Médaci est là, bien placé pour pousser le ballon au fond des filets de Winbée.
Cet avantage n’aurait pu être que de courte durée lorsque à la 17’, un Grenoblois est stoppé irrégulièrement par Hénin. Le coup franc est plein axe à 20 mètres, tiré deux fois parce que le mur havrais était trop prêt. Le tir grenoblois n’est pas cadré. Les locaux remettent ça vingt minutes plus tard. Cette fois, c’est Kermorgant qui se colle au coup franc. Un coup de pied arrêté plus lointain mais cette fois cadré qui oblige Mandanda à une belle parade.

Les minutes passent et la tension monte. Grenoble tente une poussée. Le HAC tient bon mais serait bien inspiré de doubler la mise. Côté terrain la boue a depuis trop longtemps remplacé ce qui pouvait rester de pelouse. Pour les joueurs, il est impossible pratiquer le football. Le ballon est systématiquement ralenti. Il reste 12’ dans le temps réglementaire. Traoré est à deux doigts d’être à la réception d’un centre de Anin. Sur le corner, Traoré reprend mais trop mollement.
La fin de match est difficile pour le HAC et à force de pousser, les Grenoblois sont récompensés de leurs efforts par un but de Pelé de la tête. Quel dommage de se faire rejoindre à ce moment du match. Et dans les arrêts de jeu , c’est la douche froide lorsque sur un mauvais renvoi, Giroud récupère le ballon et expédie un tir qui fait mouche. Les Ciel et Marine sont abattus. Ils savent que la victoire qui leur a longtemps tendu les bras leur a définitivement échappé.
Emmanuel Lelaidier