15 février 2008
Une bonne chose de faite

Gueugnon - HAC : 3 - 4

Le HAC repart de Gueugnon avec les trois points de la victoire. C’est forcément la très bonne nouvelle du week-end, mais il ne faut pas occulter les difficultés rencontrées par les hommes de Jean-Marc Nobilo pour venir à bout de forgerons courageux dans une rencontre à rebondissements.


Match des extrêmes, ce Gueugnon – HAC l’est sur le papier certes, l’est aussi à la vue du classement, mais rencontrer une équipe au pied du mur, plus vieux sociétaire de la Ligue 2 (1970) peut s’avérer un traquenard si l’on n’y prend pas garde : « Il faut prendre ce match comme un match de Coupe, » a prévenu Jean-Marc Nobilo. Le coach havrais ne pouvait trouver meilleure formule car les Forgerons ont vendu chèrement leur peau revenant à (3-4) alors qu’ils étaient menés (1-4). Une victoire importante sur le plan comptable mas qui montre que le football de haut niveau ne permet pas le moindre relâchement.

    Le match démarre sur un bon rythme. Les deux équipes tentent d’entrée de s’imposer. A un tir de Vincent à la 10’ (il avait peut-être mieux à faire), Hoarau répond une minute plus tard par une frappe au-dessus de la cage de Tangara. Chacune des équipes joue avec ses armes. Gueugnon met du cœur à l’ouvrage et obtient le premier corner du match. (14’).

Alors que le match est équilibré, Hoarau est merveilleusement  servi par Aït Ben Idir. L’attaquant normand s’échappe côté gauche et sert Nikézic plein axe dans la surface. Hauw n’a d’autre solution que de commettre la faute sur l’attaquant normand qui s’écroule. Monsieur Biton indique le point de penalty. Hoarau ne rate pas l’occasion d’ouvrir le score. (16’)

    La défense gueugnonnaise donne des signes de faiblesse évidents. La paire Hoarau-Nikezic se frise les moustaches devant la lenteur des défenseurs bourguignons. C’est donc fort logiquement que le duo d’attaque normand les prend une nouvelle fois de vitesse. A la 21’, Hoarau, servi par Nikezic bute une première fois sur Tangara, mais parvient dans un angle complètement fermé à battre le portier local sur sa deuxième tentative. Voilà Notre goaleador qui conforte sa place de meilleur buteur de la Ligue 2 avec  19 buts au compteur

    (2-0), que pouvions-nous demander de plus aux Ciel et Marine ? De continuer ainsi ! Mais c’est tout l’inverse qui va se produire puisque à la 29’, Vincent réduit le score à la suite d’une action confuse dans la surface havraise. Vincent tire une première fois, le ballon est repoussé mais lu revient dans les pieds. Revault est masqué. Son second tir fait mouche.

    Voilà les Forgerons remontés à bloc qui redoublent d’effort. Le HAC a tout à coup perdu de sa superbe et doit se méfier de cette équipe gueugnonnaise bien meilleure offensivement que défensivement. La mi-temps est sifflée sur le score de (1-2). A la reprise, les Forgerons continuent de mettre du cœur à l’ouvrage.

    Les Havrais tiennent le score, mais le match est loin d’être joué. Seulement, le HAC possède des individualités capables de faire la différence à n’importe quel moment et lorsque Davidas prend toute la défense adverse de vitesse et qu’il donne un caviar à Nikezic, ce dernier ne rate pas l’occasion de crucifier Tangara à bout portant.(53’)

    Davidas est intenable. A la 62’, il combine parfaitement avec Hoarau puis il adresse un nouveau centre parfait pour une tête d’Alla pas assez appuyée pour tromper Tangara. Au fil des minutes, les Ciel et Marine semblent de nouveau les patrons sur le terrain. Et c’est fort logiquement que les hommes de Jean-Marc Nobilo enfoncent le clou à la 67’ grâce à un doublé de Nikezic, servi par Anin.

    Décidemment les Forgerons ne veulent pas mourir. Trois minutes plus tard, sur un coup franc tiré par Bernardet, Kébé place une tête au premier poteau qui ne laisse aucune chance à Revault. Six buts, le match est devenu fou. Il reste 10 minutes dans le temps réglementaire. Mézague a fait son entrée. Il faut maintenant tenir. Hoarau servi parfaitement par Nikezic rate le cadre.

    A la 86’, l’impensable va se produire. Le HAC domine les débats, mais la volonté gueugnonnaise va encore payer lorsque Devaux décoche une frappe exceptionnelle sans contrôle de vingt mètres. Le ballon est légèrement dévié. Revault est battu pour la troisième fois de la soirée. Les dernières minutes seront longues, très longues mais les Ciel et Marine parviennent à préserver  leur avantage et remportent un match de folie, la 9e victoire à l’extérieur. OUF !

 Pascal Leclerc

 

 

 

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