HAC - Ajaccio (1-0) : la revue de presse

« Je sais que je ne l'ai pas touché mais le joueur joue bien le coup en faisant du cinéma ». C'est avec ces mots chargés de mauvaise foi que Kévin Diaz s'est exprimé sur le site officiel ajaccien (ac-ajaccio.com) par rapport à son attentat sur Jamel Aït Ben Idir (photo ci-contre). Chacun est libre de se faire son idée en visionnant le résumé de la rencontre disponible sur la page d'accueil du site... Quoi qu'il en soit, cette 41ème minute fut le tournant d'une partie jusqu'alors bien terne, puisque l'ACA récoltait deux exclusions, N'Diaye rejoignant Diaz au vestiaire après des mots durs envers l'arbitre.

« Plus que laborieux » après la pause, les « Ciel et Marine » parvenaient néanmoins à prendre l'avantage et à le conserver: « un joli but de Fofana a permis à ce Havre poussif de l'emporter avec réussite ». La preuve qu'« une piètre prestation peut déboucher sur une opération en or »! (Luc Hagège, L'Equipe)

« Pas de quoi fanfaronner », titre Le Havre Presse. Marie-Paule Salmon se focalise sur les derniers instants de la partie: « la crainte au bout du pied, les Havrais jouaient avec le feu. A vouloir trop garder le ballon, à le faire tourner derrière, ils poussaient même le public à les siffler. N'obtenant finalement que l'essentiel ». Un succès qui aurait malgré tout mérité autre issue que la bronca de Deschaseaux...

Quant aux scènes déplorables qui ont conclu la soirée, Luc Hagège (L'Equipe) résume la situation: « partis d'une échauffourée entre joueurs, de sérieux incidents ont éclaté sur le terrain après la rencontre. Une bagarre générale a eu lieu, puis un envahissement de terrain de la part de certains supporters havrais situés derrière un but, nécessitant l'intervention des forces de l'ordre. Le calme est revenu après plusieurs minutes de confusion totale. Les délégués ont longuement reçu les dirigeants et les deux entraîneurs. Olivier Pantaloni, celui d'Ajaccio, n'a pas souhaité s'exprimer, tandis que son homologue normand, Cédric Daury, ne savourait pas vraiment ce succès: « c'est une victoire au goût amer. C'était très tendu, ça s'est mal terminé, c'est dommageable pour tout le monde » »...

Arnaud Boubet