HAC - (B) - Plabennec : 2 - 2. Le HAC rejoint sur le fil
Alors qu'ils menaient de deux buts, les Ciel et Marine ont fini par craquer dans les arrêts de jeu contre Plabennec, fraîchement relégué de National.

Techniquement et tactiquement, les Ciel et Marine ont toutefois prouvé que le CFA était taillé pour eux. Face à un adversaire encore en National la saison passée, ils ont largement tenu la comparaison. D'abord fermé, le jeu se résumait à une rigueur défensive. La charnière composée de Diarra et Dikamona (23 ans, aîné havrais ce samedi) s'avérait d'entrée efficace, Perre (arrivé de Gueugnon) trouvant sa place dans le couloir droit. Jamais les Havrais ne furent dépassés, au même titre que les Bretons d'ailleurs. Jusqu'à l'approche de la mi-temps, où Mahrez débloquait les compteurs en profitant d'un centre de Perre, justement, allumant Monnier à bout portant (1-0, 43').

Cette efficacité perdurait en deuxième période, puisque sur la première incursion havraise signée Diawara, Pelletier était poussé à la faute, offrant le penalty du break à Traoré (2-0, 50'). A cet instant précis, il était difficile d'imaginer un retour breton. Et pourtant... Moins tranchant physiquement, les Normands cédaient du terrain au fil des minutes, et la réduction du score rapide de Pinvidic sur un penalty peu évident sifflé à l'encontre de Ba plongeait les Ciel et Marine dans le doute (2-1, 65'). Toujours envieux de bien faire, ils s'accrochaient. En bon capitaine, « Rako » régnait dans l'entrejeu. En leader technique offensif, Mahrez multipliait les efforts. Après avoir régalé pied gauche une bonne partie du match, l'ancien joueur de Quimper aurait pu trouver la lucarne du droit (77'). Pire encore, Boketsu avait l'opportunité de réduire à néant les espoirs bretons en défiant Monnier en duel, servi idéalement par Koukoui. Après un crochet un peu long sur le gardien, il croisait toutefois trop sa frappe au moment de conclure (79').
Et le pire arriva... Samba n'en revient d'ailleurs toujours pas. Héroïque devant Papin après une malheureuse glissade de N'Tangu (76'), le portier havrais devait abdiquer à l'entame des arrêts de jeu. Un long coup-franc de Coat, une déviation astucieuse de la tête de Pinvidic, défenseur central repositionné avant-centre, et le retard accusé par les Bretons était comblé in extremis (2-2, 90'). Si la frustration occupe naturellement les esprits havrais après cette première levée, il ne faudra toutefois pas oublier cette première heure de jeu encourageante. Et que ce retournement de situation serve de leçon...
Arnaud Boubet