HAC - Brest: Pour une belle première !

Toute première fois, toute toute première fois… Non pas que nous soyons des fans de Jeanne Mas (pour les plus jeunes, allez consulter Wikipedia !), mais l’Histoire nous amène à chantonner ce refrain des années 80. Oui, l’Histoire, avec un « H » majuscule, comme « HAC » ! Parce que, ce dimanche, le Stade Océane a rendez-vous avec elle… Parce que, ce dimanche, pour la première fois, notre antre va accueillir les Ciel&Marine en Ligue 1 !

Onze ans après sa construction, enfin, le Stade Océane fait partie de l’élite. Il était temps, non ? On a failli attendre…
Vous qui lisez ces lignes et envisagez de vous rendre au Stade Océane dimanche avez certainement des motivations diverses et variées, non ? Supporter du HAC de longue date, vous voilà impatient, fébrile, mais surtout heureux de retrouver la L1 après quatorze ans de disette ! Ou Havrais un peu détaché depuis quelques saisons, vous êtes désormais « l’affectueux du dimanche » cher à Audiard, prêt à vous laisser convaincre et à entamer une nouvelle histoire avec votre HAC, un premier amour que vous n’avez en fait jamais oublié ! Enfin, simple curieux, vous venez voir à quoi ressemblent ces étonnants Ciel&Marine et profiter de la Ligue 1 près de chez vous ! Mais quelles que soient vos motivations, vous avez un rôle à jouer…

Car l’adversaire du jour, s’il ne possède pas un nom ronflant, est rodé aux joutes de l’élite : le Stade Brestois 29. Des Bretons évidemment entêtés, au point d’avoir su inverser la vapeur face au RC Lens la semaine passée, menés 2 à 0 et s’imposant 3-2. Quatorzièmes la saison dernière, ils ont certes perdu quelques éléments importants (Fadiga, Belkebla, Honorat), mais ont recruté notamment Jonas Martin (Lille), et retrouvé l’attaquant uruguayen, déjà passé par le Finistère, Martin Satriano (prêté par l’Inter de Milan). Au rang des valeurs sûres de l’effectif, on remarquera Del Castillo, Lees-Melou, Lala, Chardonnet, ou encore Le Douaron (10 buts la saison passée).

Le rôle à jouer, revenons-y ! Il est connu : c’est le même que face à Dijon pour la montée ! Oui, vous vous souvenez de cette atmosphère de « gagne », palpable trois heures avant le coup d’envoi, nous faisant ressentir que rien ne pouvait nous arriver… Il s’agit juste, à gorges déployées, de prolonger l’état de grâce, l’harmonie ambiante, cette petite pointe de folie… De pouvoir, ensemble, renverser des montagnes, en l’occurrence celles du massif armoricain… Mais pas de doute, chacun saura répondre présent, en tribunes, sur le terrain. Récupérant Christopher Operi, suspendu lors de la première journée, Luka Elsner disposera d’un groupe quasi complet, avec l’Américain Emmanuel Sabbi qualifié. Un atout supplémentaire pour que chacun se souvienne de cette première fois…

O.D.