HAC - Brest : prendre des points expressément

Le HAC joue bien, tout le monde le dit, mais force est de constater qu’en Ligue 2, bien jouer ne suffit pas à gagner des matches. Lors de leurs cinq dernières sorties, les hommes d’Erick Mombaerts n’ont pris que six points en en laissant filer bêtement notamment vendredi dernier face à Laval, ne prenant qu’un petit point alors qu’ils menaient (2-0) à une demi-heure du coup de sifflet final.

A la onzième journée, le HAC comptait la saison dernière deux points de plus. Les chiffres parlent d’eux mêmes. Les Ciel et Marine sont en déficit de points. Faut-il pour autant s’en inquiéter fortement pour la suite de la saison ? En ce qui concerne le bas du classement, les Havrais ont un potentiel qui doit leur permettre de se mettre à l’abri sans grosse difficulté. Mais, en ce qui concerne le podium, Yohann Rivière et ses partenaires sont à neuf points. Ce n’est pas insurmontable, mais c’est déjà beaucoup ! Si l’ambition de début de saison, sans parler de montée était de se rapprocher le plus près possible du podium, il va falloir réagir vite.

La réception de Brest est forcément une confrontation entre deux clubs historiques du football français. C’est aussi un choc entre deux grands ports français, l’un militaire et l’autre de marchandises, mais surtout l’occasion pour le HAC de prendre trois points nécessaires autant sur le plan comptable que sur le plan psychologique.

L’ex sociétaire de Ligue 1 n’est pas dans une forme olympique en ce moment. Les bretons sortent d’une cinglante raclée (0-3) à domicile face à Metz. Avec 13 points au compteur, ils sont quasi à la hauteur du HAC. Alors dans quel état vont-ils se présenter ce vendredi au Stade Oceane ? Abattus après leur match perdu de lundi ou revanchards avec la mauvaise idée de vouloir se rattraper ? La réponse sera donnée après, le coup d’envoi, donné par Michel Desjoyeaux qui sera au départ de la prochaine Transat Jacques Vabres. Une chose est sure : Il faudra une équipe havraise efficace offensivement et défensivement et un stade Oceane tout acquis à la cause Ciel Marine. L’enjeu est de taille.

Pascal Leclerc