HAC - Caen : la revue de presse
« Le verdict fut long à se dessiner », Mélisande Gomez (L'Equipe)

Aucun doute, on a assisté à un match de coupe, un vrai! Du rythme, des occasions, de la tension, des prolongations, de l'ambiance... Même si « ce n'était pas la grande foule, il y avait du bruit quand même »! Guillaume Lainé (Ouest France) n'a lui vu qu'une équipe sur le terrain. Les Caennais devaient se sentir frustré, « vraiment, de ne pas avoir pu matérialiser une légère emprise, une supériorité technique réelle », à l'issue du premier acte. En deuxième mi-temps, les hommes de Franck Dumas neutralisaient « des Havrais de plus en plus acculés, dominés, réduits aux contres ».
La presse nationale (Mélisande Gomez, L'Equipe) se montre plus objective: « Le Havre avait concédé quelques occasions à son voisin caennais, un ton au-dessus techniquement ». Seulement, ce déficit technique était vite comblé par un surplus d'envie et de combativité. Les occasions pleuvaient des deux côtés et si les Havrais pêchaient par manque de précison, les Malherbistes butaient sur un mur nommé Placide. « Le Havre a-t-il déniché le nouveau Mandanda »? Non, encore plus flatteur, il est sûrement en train de le former!
« La prolongation c'est fou », Benoît Donckele (Le Havre Presse)

Le froid faisait claquer les dents, et on entrait dans le money-time, au coeur de l'action dans les gradins de l'antre gravillaise. « Il se faisait tard. Mais finalement, personne ne regrettait vraiment d'avoir choisi les travées plutôt que le canapé ». Benoît Donckele (Le Havre Presse) poursuit: « il aura fallu la demi-heure de jeu supplémentaire pour que la folie et la tension s'inscrivent au scénario ». Cinq minutes, trois buts et le match était plié! « Les Caennais n'avaient rien vu venir, leurs nerfs étaient à vif »: d'où les dérapages qui ont suivis.
Cédric Fauré a, quant à lui, réussi un doublé. L'ancien Rémois, qui « prend confiance au fur et à mesure des buts inscrits », « a rechargé son moral hier soir »! (Mélisande Gomez, L'Equipe)
Guillaume Lainé (Ouest France) préfère oublier l'épisode des prolongations. Visiblement vexé par l'élimination du Stade Malherbe, il résume la demi-heure supplémentaire en une petite phrase pleine de dépit: « Fauré, en deux minutes, puis Dieuze durant la prolongation, donnaient la leçon » aux Malherbistes.