21 février 2014
HAC - Châteauroux : 0 - 0. Le HAC tombe sur un os
Maître de son sujet, le HAC n'a pas su concrétiser sa domination pour obtenir une victoire qui n'aurait pourtant pas été illogique. Les principaux regrets résident dans la première période où les occasions nettes n'ont pas manqué.

Pour digérer l'affront du nul concédé à Lens dans les conditions que l'on connaît, le HAC se devait de capitaliser, ce vendredi, au Stade Océane. Contre une formation en pleine bourre (3 victoires de rang), la tâche ne s'annonçait pas aisée, mais l'absence d'alternative poussait les « Ciel & Marine » à se lâcher. Et à mettre leur adversaire du soir dans les cordes dès que possible, ce qu'ils firent lors de la première période.
Dans ces conditions, atteindre la pause sur un score nul et vierge relevait du miracle pour la Berrichonne. Très souvent dépassés par les enchaînements havrais, les hommes de Garcia pouvaient remercier leur gardien Bonnefoi, tout simplement décisif, notamment face aux tentatives répétées de Le Bihan. Sur une puissante volée aux 6 mètres (12e) ou à la conclusion d'actions construites (22e, 38e et 45e+2), l'attaquant « Ciel & Marine » l'a clairement fait briller, et à chaque fois le portier a trouvé la parade. Il en fut de même sur la demi-volée lointaine de Saïss (35e). Et quand il ne pouvait s'employer, le dernier rempart castelroussin pouvait compter sur un brin de réussite, en témoigne la tentative de Dingomé au ras du poteau (42e). Toujours à l'origine de cette multitude d'opportunités, les ailiers Bonnet et Mesloub n'étaient pas récompensés.
La mi-temps arrivait au mauvais moment. Déjà, elle coupait manifestement l'élan des Havrais. Aussi, elle semait en quelque sorte le doute dans leur esprit, en grande partie par ce manque de réalisme regretté lors du premier acte. La Berri en profitait pour sortir de sa coquille et pointait le bout de son nez dans les 30 derniers mètres normands. L'alerte de Tait suite à une perte de balle anodine de Zola en témoignait (49e). Le faux rythme qui semblait alors s'installer ne jouait pas en la faveur des protégés de Mombaerts, qui s'efforçaient de maintenir la menace sur le but de Bonnefoi. De la tête sur corner, Saïss voyait un défenseur sauver sur sa ligne (63e). De loin, Zola ne fut pas très loin de récompenser l'emprise des siens (70e). Quant à Mesloub, son hyper activité aurait pu payer mais la précision lui manquait dans la surface, d'abord à la conclusion d'un contre sur son pied droit (72e), et surtout après avoir évité la sortie de Bonnefoi sans parvenir à attraper le cadre ensuite (73e).
Puis les minutes se sont égrainées d'une manière particulièrement frustrante. Dans le money-time, le dernier souffle ne venait pas pour arracher ces trois points tant attendus. La preuve que les Havrais avaient laissé passer leur(s) chance(s) bien plus tôt dans le match.
Arnaud Boubet
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Dans ces conditions, atteindre la pause sur un score nul et vierge relevait du miracle pour la Berrichonne. Très souvent dépassés par les enchaînements havrais, les hommes de Garcia pouvaient remercier leur gardien Bonnefoi, tout simplement décisif, notamment face aux tentatives répétées de Le Bihan. Sur une puissante volée aux 6 mètres (12e) ou à la conclusion d'actions construites (22e, 38e et 45e+2), l'attaquant « Ciel & Marine » l'a clairement fait briller, et à chaque fois le portier a trouvé la parade. Il en fut de même sur la demi-volée lointaine de Saïss (35e). Et quand il ne pouvait s'employer, le dernier rempart castelroussin pouvait compter sur un brin de réussite, en témoigne la tentative de Dingomé au ras du poteau (42e). Toujours à l'origine de cette multitude d'opportunités, les ailiers Bonnet et Mesloub n'étaient pas récompensés.
La mi-temps arrivait au mauvais moment. Déjà, elle coupait manifestement l'élan des Havrais. Aussi, elle semait en quelque sorte le doute dans leur esprit, en grande partie par ce manque de réalisme regretté lors du premier acte. La Berri en profitait pour sortir de sa coquille et pointait le bout de son nez dans les 30 derniers mètres normands. L'alerte de Tait suite à une perte de balle anodine de Zola en témoignait (49e). Le faux rythme qui semblait alors s'installer ne jouait pas en la faveur des protégés de Mombaerts, qui s'efforçaient de maintenir la menace sur le but de Bonnefoi. De la tête sur corner, Saïss voyait un défenseur sauver sur sa ligne (63e). De loin, Zola ne fut pas très loin de récompenser l'emprise des siens (70e). Quant à Mesloub, son hyper activité aurait pu payer mais la précision lui manquait dans la surface, d'abord à la conclusion d'un contre sur son pied droit (72e), et surtout après avoir évité la sortie de Bonnefoi sans parvenir à attraper le cadre ensuite (73e).
Puis les minutes se sont égrainées d'une manière particulièrement frustrante. Dans le money-time, le dernier souffle ne venait pas pour arracher ces trois points tant attendus. La preuve que les Havrais avaient laissé passer leur(s) chance(s) bien plus tôt dans le match.
Arnaud Boubet
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Fiche technique de la rencontre
HAC – Châteauroux (0-0)
Stade Océane
6154 spectateurs
Arbitre : M. Miguelgorry
Avertissements : Saïss (20e) pour le HAC. Peuget (33e) pour Châteauroux.
Composition des équipes
HAC : Diallo – Rivierez, Touré, Louvion, Mombris – Saïss - Mesloub (cap), Lekhal (puis Zola à la 3e), Dingomé (puis Pinteaux à la 77e), Bonnet – Le Bihan (puis Sacko à la 86e).
Remplaçants : Pontdemé, Mousset.
Entraîneur : E. Mombaerts.
Châteauroux : Bonnefoi, Esor, Nestor, Peuget, Guerriero, Fournier, Maboulou, Makengo (puis Kinkela à la 41e), Chamed (puis De Freitas à la 81e), Tait, Obiang (puis Afougou à la 46e).
Remplaçants : Millieras, Ehua.
Entraîneur : J-L. Garcia.
Stade Océane
6154 spectateurs
Arbitre : M. Miguelgorry
Avertissements : Saïss (20e) pour le HAC. Peuget (33e) pour Châteauroux.
Composition des équipes
HAC : Diallo – Rivierez, Touré, Louvion, Mombris – Saïss - Mesloub (cap), Lekhal (puis Zola à la 3e), Dingomé (puis Pinteaux à la 77e), Bonnet – Le Bihan (puis Sacko à la 86e).
Remplaçants : Pontdemé, Mousset.
Entraîneur : E. Mombaerts.
Châteauroux : Bonnefoi, Esor, Nestor, Peuget, Guerriero, Fournier, Maboulou, Makengo (puis Kinkela à la 41e), Chamed (puis De Freitas à la 81e), Tait, Obiang (puis Afougou à la 46e).
Remplaçants : Millieras, Ehua.
Entraîneur : J-L. Garcia.
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