25 septembre 2014
HAC - Dijon: Yohann Rivière déjà de retour au Stade Océane
Yohann Rivière et le HAC c'est une belle histoire qui aura durée près de 5 ans. Avec plus de 100 matches de championnat sous le maillot ciel & marine, il a dans le même temps marqué à 31 reprises. Pour cet attaquant qui a toujours affiché son attachement au HAC, revenir au Stade Océane seulement 3 semaines après son départ à Dijon s'annonce véritablement comme un moment fort. Interview…

Tu as quitté le HAC dans les dernières heures du mercato, cela s’est fait très rapidement !
Oui, déjà la saison dernière j’avais des possibilités pour partir, ça ne s’est pas fait, j’avais dit à l’époque au Président Louvel que si j’avais une offre intéressante on l’étudierait ensemble, ça s’est représenté avec Dijon. Probablement que pour les 2 parties c’était le moment de se séparer, on a trouvé un commun accord, cela s’est très bien passé.
Te voila engagé dans un nouveau défis ?
Oui Dijon c’est un bon club, c’est un club qui me suit depuis un moment, ils ont eu un bon discours. C’est un club qui a connu la Ligue 1 il y peu de temps, tout cela fait que c’est un club qui m’intéressait et au final cela s’est fait rapidement et je suis très content.
Quel souvenir garderas-tu du HAC ?
Franchement on a eu des moments compliqués, j’ai rencontré des gens super là-bas et je garderais un très bon souvenir de mon passage. S’il y avait un souvenir en particulier, paradoxalement je garderais la saison avec Cédric Daury ou l’on se sauve à une journée de la fin, on jouait gros avec l’arrivée du Stade Océane la saison suivante. Il y avait une pression énorme, si on descendait en National avec ce nouveau stade qui arrivait derrière c’était la catastrophe. Ca a été une saison galère, mais au final un grand soulagement avec tout le monde. A la fin de notre carrière, on se souviendra de ce moment ou l’on a eu si chaud et ce moment fort avec les supporters on l’on s’était tous mobilisés, ça reste aujourd’hui comme un bon souvenir.
Oui, déjà la saison dernière j’avais des possibilités pour partir, ça ne s’est pas fait, j’avais dit à l’époque au Président Louvel que si j’avais une offre intéressante on l’étudierait ensemble, ça s’est représenté avec Dijon. Probablement que pour les 2 parties c’était le moment de se séparer, on a trouvé un commun accord, cela s’est très bien passé.
Te voila engagé dans un nouveau défis ?
Oui Dijon c’est un bon club, c’est un club qui me suit depuis un moment, ils ont eu un bon discours. C’est un club qui a connu la Ligue 1 il y peu de temps, tout cela fait que c’est un club qui m’intéressait et au final cela s’est fait rapidement et je suis très content.
Quel souvenir garderas-tu du HAC ?
Franchement on a eu des moments compliqués, j’ai rencontré des gens super là-bas et je garderais un très bon souvenir de mon passage. S’il y avait un souvenir en particulier, paradoxalement je garderais la saison avec Cédric Daury ou l’on se sauve à une journée de la fin, on jouait gros avec l’arrivée du Stade Océane la saison suivante. Il y avait une pression énorme, si on descendait en National avec ce nouveau stade qui arrivait derrière c’était la catastrophe. Ca a été une saison galère, mais au final un grand soulagement avec tout le monde. A la fin de notre carrière, on se souviendra de ce moment ou l’on a eu si chaud et ce moment fort avec les supporters on l’on s’était tous mobilisés, ça reste aujourd’hui comme un bon souvenir.

Alors ce but marqué à Laval te reste particulièrement en mémoire ?
Oui, après pour moi le but le plus important reste le penalty contre Amiens la journée d’avant à Deschaseaux (photo ci-contre). C’etait un match fermé entre deux équipes qui se battaient pour se sauver, j’avais une grosse pression et ce penalty arrivé quand on en était à 0-0. Là il fallait absolument gagner, je me souviens encore du moment ou je pose le ballon sur le point de penalty, tu te dit qu’il faut absolument que ça passe parce que tu sais qu’à ce moment là, le moindre faux pas peut te couter cher. Rater un penalty dans une saison c’est arrivé à tout le monde dans ces moment c’est impensable, là on était dans le money-time de la saison, alors quand je marque c’est un gros soulagement. C’était un match pas facile, au final on s’en sort.
Cet épisode avait soudé un groupe ?
Oui, ça a soudé un groupe, c’est une aventure humaine ou dans la difficulté il est ressorti quelque chose. Cette victoire à Laval ou l’on arrache notre maintient et puis la dernière à Deschaseaux ou l’on termine en fanfare, on gagne 3-0 face à Angers dans un stade plein à craquer avec un feu d’artifice en guise de bouquet final.
Pour toi, cela devance dans tes souvenirs la saison suivante qui s’est pourtant très bien passée sur un plan personnel avec 13 buts inscrits en championnat ?
La saison d’après, c’est vrai que pour moi c’était fort. A chaque fois qu‘on jouait à domicile, j’étais poussé par le public, j’avais la sensation que je pouvait marquer entre guillemets à tout moment. Mais ça c’est plus personnel, j’en garde aussi un très bon souvenir, mais ça ne vaut pas le moments collectifs qui sont bien plus forts, on partage plus d’émotions.
Pour l’anecdote tu resteras comme le premier joueur à avoir marqué un but au Stade Océane en compétition officielle !
Oui c’est vrai, et ce Stade Océane, j’en garderais toute ma vie un grand souvenir. Là je vais revenir comme joueur, mais dans quelques années quand je reviendrais en tant que spectateur, je me remémorerais que j’ai joué et participé aux premières heures de ce stade, c’est aussi des moments forts de jouer dans un stade tout neuf, écrire les premières pages de son histoire, après on ne va pas se cacher que l’on a pas réussi à faire ce que l’on voulait, mais voilà il faut ne garder que du positif de ces choses là.
Oui, après pour moi le but le plus important reste le penalty contre Amiens la journée d’avant à Deschaseaux (photo ci-contre). C’etait un match fermé entre deux équipes qui se battaient pour se sauver, j’avais une grosse pression et ce penalty arrivé quand on en était à 0-0. Là il fallait absolument gagner, je me souviens encore du moment ou je pose le ballon sur le point de penalty, tu te dit qu’il faut absolument que ça passe parce que tu sais qu’à ce moment là, le moindre faux pas peut te couter cher. Rater un penalty dans une saison c’est arrivé à tout le monde dans ces moment c’est impensable, là on était dans le money-time de la saison, alors quand je marque c’est un gros soulagement. C’était un match pas facile, au final on s’en sort.
Cet épisode avait soudé un groupe ?
Oui, ça a soudé un groupe, c’est une aventure humaine ou dans la difficulté il est ressorti quelque chose. Cette victoire à Laval ou l’on arrache notre maintient et puis la dernière à Deschaseaux ou l’on termine en fanfare, on gagne 3-0 face à Angers dans un stade plein à craquer avec un feu d’artifice en guise de bouquet final.
Pour toi, cela devance dans tes souvenirs la saison suivante qui s’est pourtant très bien passée sur un plan personnel avec 13 buts inscrits en championnat ?
La saison d’après, c’est vrai que pour moi c’était fort. A chaque fois qu‘on jouait à domicile, j’étais poussé par le public, j’avais la sensation que je pouvait marquer entre guillemets à tout moment. Mais ça c’est plus personnel, j’en garde aussi un très bon souvenir, mais ça ne vaut pas le moments collectifs qui sont bien plus forts, on partage plus d’émotions.
Pour l’anecdote tu resteras comme le premier joueur à avoir marqué un but au Stade Océane en compétition officielle !
Oui c’est vrai, et ce Stade Océane, j’en garderais toute ma vie un grand souvenir. Là je vais revenir comme joueur, mais dans quelques années quand je reviendrais en tant que spectateur, je me remémorerais que j’ai joué et participé aux premières heures de ce stade, c’est aussi des moments forts de jouer dans un stade tout neuf, écrire les premières pages de son histoire, après on ne va pas se cacher que l’on a pas réussi à faire ce que l’on voulait, mais voilà il faut ne garder que du positif de ces choses là.

Tu évoques ton retour au Stade Océane, ce sera dès vendredi. Mais n’aurais-tu pas préféré que ce moment arrive un peu plus tard dans la saison ?
C’est complétement ça, j’aurais préféré que ce moment arrive plus tard, le temps de digérer tout ça, je vais retrouver des gars avec lesquels jouait encore avec il y a 3 semaines. C’est le hasard, mais c’est vrai qu’au match retours par exemple cela aurait été plus sympa. Bon maintenant le HAC est sur une bonne série, nous nous sommes premiers, ça devrait donner un gros match.
Tu ne risques pas de te tromper de vestiaire en arrivant au stade ?
Non, ne t’inquiète pas, je vais bien faire attention ! Après c’est sûr ce sera un moment particulier
Te retrouver dans le vestiaire d’en face, ça va te faire un drôle d’effet ?
Oui dans le « vestiaire visiteurs », ça va me faire bizarre, c’est sûr ! Ce n’est pas la même chose.
Inversement, le fait de revenir aussi vite au Stade Océane peut être l’occasion pour toi de saluer une dernière fois les supporters qui t’on toujours soutenu, ce que tu n’as pas eu la possibilité de faire compte tenu de la rapidité de ton départ pour Dijon ?
Exactement, c’est vrai qu’on a pas toujours la possibilité de faire ce que l’on veut, c’est vrai que même au niveau des coéquipiers, du staff, je suis parti précipitamment parce que c’était les dernières heures du mercato, alors, revoir tout le monde, ça va me faire plaisir, maintenant comme il y aura un match derrière ce sera bref. Ensuite pendant 90 minutes on ne pensera plus aux copains. Mais j’ai eu des messages encore récemment de supporters du HAC, ça fait toujours plaisir de savoir qu’on laisse une bonne image derrière soit.
Venons-en au match de demain soir et tu le soulignais toi-même, Dijon 1er, le HAC 7ème et sur une bonne série, il y a tous les ingrédients pour un match ouvert et spectaculaire ?
Oui, j’espère que le HAC ne va pas être déchainé car vous êtes dans une bonne dynamique, nous aussi on est bien, on se prend au jeu à défendre cette première place même si à ce stade du championnat le classement est anecdotique. Ca va être un bon match, c’est dommage que ça arrive dans la semaine à 3 matches car il risque d’y avoir de fatigue chez les deux équipes. Mais on sait très bien et moi en particulier que le HAC dispose d’éléments de qualité et que cette équipe peut être très dangereuse. On s'attend à un match très compliqué vendredi.
Propos recueillis par Emmanuel Lelaidier
C’est complétement ça, j’aurais préféré que ce moment arrive plus tard, le temps de digérer tout ça, je vais retrouver des gars avec lesquels jouait encore avec il y a 3 semaines. C’est le hasard, mais c’est vrai qu’au match retours par exemple cela aurait été plus sympa. Bon maintenant le HAC est sur une bonne série, nous nous sommes premiers, ça devrait donner un gros match.
Tu ne risques pas de te tromper de vestiaire en arrivant au stade ?
Non, ne t’inquiète pas, je vais bien faire attention ! Après c’est sûr ce sera un moment particulier
Te retrouver dans le vestiaire d’en face, ça va te faire un drôle d’effet ?
Oui dans le « vestiaire visiteurs », ça va me faire bizarre, c’est sûr ! Ce n’est pas la même chose.
Inversement, le fait de revenir aussi vite au Stade Océane peut être l’occasion pour toi de saluer une dernière fois les supporters qui t’on toujours soutenu, ce que tu n’as pas eu la possibilité de faire compte tenu de la rapidité de ton départ pour Dijon ?
Exactement, c’est vrai qu’on a pas toujours la possibilité de faire ce que l’on veut, c’est vrai que même au niveau des coéquipiers, du staff, je suis parti précipitamment parce que c’était les dernières heures du mercato, alors, revoir tout le monde, ça va me faire plaisir, maintenant comme il y aura un match derrière ce sera bref. Ensuite pendant 90 minutes on ne pensera plus aux copains. Mais j’ai eu des messages encore récemment de supporters du HAC, ça fait toujours plaisir de savoir qu’on laisse une bonne image derrière soit.
Venons-en au match de demain soir et tu le soulignais toi-même, Dijon 1er, le HAC 7ème et sur une bonne série, il y a tous les ingrédients pour un match ouvert et spectaculaire ?
Oui, j’espère que le HAC ne va pas être déchainé car vous êtes dans une bonne dynamique, nous aussi on est bien, on se prend au jeu à défendre cette première place même si à ce stade du championnat le classement est anecdotique. Ca va être un bon match, c’est dommage que ça arrive dans la semaine à 3 matches car il risque d’y avoir de fatigue chez les deux équipes. Mais on sait très bien et moi en particulier que le HAC dispose d’éléments de qualité et que cette équipe peut être très dangereuse. On s'attend à un match très compliqué vendredi.
Propos recueillis par Emmanuel Lelaidier
34ème journée
17/05/2025 Strasbourg - HAC