HAC - FC Malines (Bel) : 3 - 3

La première période a vu des belges, soutenus par une colonie bruyante de 500 supporters qui avait fait le déplacement au Stade des Vertues à Dieppe, entreprenants certes, amis en manque d’efficacité. Ce ne fut pas le cas des Ciel et Marine qui quasiment sur leurs deux seules occasions allaient marquer à deux reprises par Nikezic redoutable buteur qui a été l’auteur d’un doublé. Le premier but est venu d’une belle combinaison entre les deux attaquants normands Mendes servant parfaitement Nikezic qui en évitant la sortie du gardien belge se retrouve face à un but vide (40’).
Le doublé allait venir rapidement puisque trois minutes plus tard, Nabouhane se faisait éjecter dans la surface ; Monsieur Matou indiquait le point de penalty. Nikezic s’offrait un joli doublé d’un contre pied imparable. (2-0) à la pause, nul doute que les Ciel et Marine ne manquaient pas de réalisme. Dès le début de la seconde mi-temps, Mellemans allait réduire le score pour son équipe d’un coup de tête magnifique suite à un corner très précis.
Pendant une vingtaine de minutes, on allait assister à de nombreux changements de part et d’autre, ceci ne favorisant pas la cohésion des deux formations. Mais le dernier quart d’heure allait être tout autre. Les deux équipes allaient se livrer à fond et jouer sans calcul vers l’avant.. Ce sont les Havrais qui allumaient la première mèche par Rakotoharisoa qui crucifiait Renard d’un tir croisé. Ajoutons que deux minutes plutôt, le jeune Boucher arrêtait un penalty belge.
Le match s’est terminé par un feu d’artifice. Le FC Malines ne souhaitant pas en rester là, jetait toutes ses forces dans la bataille. Le jeune Lebourg marquait contre son camp à la 83’ et permettait ainsi aux Belges de revenir à (3-2). De son côté le HAC avait l’occasion de reprendre le large par Martin qui n’appuyait pas assez sa reprise et en toute fin de match, le FC Malines arrachait le match-nul par Gorlius qui trompait Boucher d’un coup-franc « Platinien »., Les deux équipes se séparaient sur un score de parité mérité au coup de sifflet final.
Pascal Leclerc